Il existe plusieurs aliments que nous avons l’habitude de manger cuits, mais qui se dégustent très bien crus également, comme par exemple, les haricots verts ou jaunes. Le contraire est aussi vrai!
Vous saviez probablement que les concombres peuvent très bien être sautés dans une poêle, comme c’est souvent le cas dans les repas asiatiques. Il s’agit souvent d’une question d’habitude et de culture. Goutez-y!
Mais attention, car il existe certains fruits et légumes ainsi que d’autres aliments qui ne devraient jamais être mangés crus.
En voici quelques-uns!
1. Les têtes de violon
Les têtes de violon sont délicieuses! Leur goût se rapportant à l’asperge ramène le printemps. Mais même en salade, elles ne doivent jamais être consommées crues! À chaque année, celles-ci causent de nombreux empoisonnements alimentaires au Canada.
Pour les manger en toute sécurité, il faut les faire blanchir 2 fois pendant quelques minutes (entre 2 et 5 minutes chaque fois), en changeant l’eau entre les deux.
On peut ensuite les faire revenir ou les incorporer à différents plats, ou encore les faire refroidir et les servir!
2. Les pommes de terre
Crues, les pommes de terre contiennent de la solanine, une substance toxique. Elles n’en contiennent pas toutes en quantité égale; celles qui sont vertes ou germées en contiendront plus.
Alors pourquoi prendre le risque? À noter que les patates vertes ne doivent pas être mangées, même cuites.
3. Les fèves rouges
On parle ici des légumineuses sèches et non pas de celles qui proviennent directement d’une boîte de conserve (et qui sont cuites!) Ce serait difficile de les croquer de toute façon, mais c’est parce qu’elles contiennent des lectines, une sorte de protéine qu’on retrouve par ailleurs en petite quantité dans de nombreux aliments, entre autres les bananes, pommes et poivrons.
À petite doses, elles ne sont pas dommageables, mais les légumineuses en contiennent plus que la plupart des aliments, et certaines variétés plus que d’autres. Les fèves rouges sont celles qui causent le plus de problèmes intestinaux (de courte durée mais tout de même assez sévères) lorsqu’elles ne sont pas assez cuites.
4. Les champignons sauvages
Contrairement aux champignons de Paris et champignons Crémini qui peuvent se manger en salade ou dans une trempette, les champignons sauvages doivent être cuits.
Sinon ils sont très difficiles à digérer, voire légèrement toxiques dans certains cas.
À lire aussi: Cuisson à la mijoteuse: attention aux intoxications alimentaires
5. Le porc
Certains poissons ou même des viandes peuvent, dans certains cas, être consommés crus, mais seulement lorsque la provenance et la qualité sont vérifiées.
Ce n’est pas le cas du porc, qui peut (rarement mais…) être infecté par la trichinose, un parasite qui s’apparente au ver solitaire. Le sanglier peut également être un porteur. Il existe une fausse croyance voulant que congeler la viande tue les vers, mais ce n’est pas le cas.
6. Le poulet
Le poulet fait aussi partie des protéines animales à ne jamais consommer crues. Ses bactéries seront détruites à la cuisson toutefois; il n’est aucunement nécessaire de le rincer avant.
Ceci a plutôt pour effet de répandre les bactéries partout dans la cuisine! N'oubliez pas de vous laver les mains après avoir manipulé du poulet cru.
7. L’aubergine
Tout comme la pomme de terre (qui appartient à la même famille de légumes), l’aubergine crue contient de la solanine et peut donc parfois être toxique.
Les autres aliments à faire attention
Il existe également des aliments couramment consommés crus ou partiellement cuits, mais qui ont tout de même le potentiel de causer des intoxications alimentaires, parfois graves.
- Les huitres
- Les œufs
- Le lait (à moins d’habiter sur une ferme, il est probable que le seul lait cru que vous pourriez consommer vienne du fromage)
- Les pousses (par exemple la luzerne)
- Le bœuf
- Le poisson
Recommandé pour vous:
- 10 aliments potentiellement toxiques s'ils sont mal apprêtés
- 7 choses qu'il faudrait laver plus souvent dans la cuisine
- 4 trucs pour nettoyer une planche à découper en bois
Consulter tous les contenus de Marie-Ève Laforte