Le poulet Général Tao est l'un des plats de poulet favoris de tous, mais est-ce faisable à la maison?
Ce mois-ci, j'ai essayé de faire mon propre poulet Général Tao, un met que j'adore, mais qui me semblait quand même un peu compliqué à reproduire à la maison.
Pour commencer, je vous invite à faire comme moi et à visionner cette vidéo du Poulet du Québec : on voit clairement ce dont on a besoin ainsi que la procédure à suivre. Pour la recette en tant que telle, j'ai plutôt suivi cette recette de poulet Général Tao, même si les ingrédients sont assez similaires entre les deux... La différence majeure est que dans la vidéo, le poulet est simplement recouvert de farine et cuit à la poêle, alors que dans notre recette c'est la version plus traditionnelle, c'est-à-dire que le poulet est pané puis frit dans le wok à la dernière minute. C'est ce que je voulais essayer : beaucoup plus croustillant!
Après avoir coupé trois poitrines de poulet en cubes, je mélange tous les ingrédients pour la sauce dans un chaudron, à feu moyen. Comme je n'ai pas de xérès, je mets plutôt du vinaigre de xérès, et ça ne semble pas faire une grosse différence! J'ajoute également deux gousses d'ail hachées ainsi qu'un morceau de gingembre râpé. Difficile de se tromper à cette étape, il faut simplement se rappeler de délayer la fécule de maïs dans un peu d'eau avant de la verser pour ne pas que des grumeaux se forment. Lorsque la sauce est épaissie, je ferme le feu et je couvre pour laisser reposer.
Je fais ensuite chauffer de l'huile d'arachides dans le wok à feu moyen-élevé (environ une tasse ; il faut s'assurer que les morceaux de poulet soient presque complètement immergés). Pendant ce temps, je prépare la pâte Tempura selon les quantités inscrites sur la boîte, et j'ajoute l'oeuf. Je mélange bien les morceaux de poulet, puis je les plonge dans l'huile. Il n'y a pas assez de place pour tous les morceaux à la fois, et je sais qu'il ne faut pas trop en mettre, alors je dois répéter quelques fois. Il faut également faire attention à ce que l'huile ne devienne pas trop chaude, alors avant qu'elle n'atteigne son point de fumée je baisse le feu un petit peu à deux reprises.
La friture dure quelques minutes à la fois, en retournant un peu les morceaux avec de longues pinces de temps à autre, pour que la cuisson soit uniforme. Lorsqu'ils sont bien dorés, je dépose les morceaux sur une assiette recouverte d'un papier absorbant, et je mets le poulet sous le réchaud en attendant.
Durant la dernière friture, je dépose des tranches de poivron rouge dans la sauce, que je remets à chauffer à feu élevé jusqu'à ébullition. Lorsque tous les morceaux sont prêts, je sors un grand bol en métal et j'y mélange rapidement la sauce avec le poulet, puis je me dépêche de servir dans des assiettes, sur du riz, avec des tranches d'oignon vert et des graines de sésame.
Résultat : C'est vraiment très bon, tout à fait digne d'un resto! Par contre, les premiers morceaux de poulet ont ramolli, donc le «croustillant» n'est pas parfait ni uniforme. J'imagine qu'il n'y a pas vraiment de solution à ce problème, à moins d'avoir un immense wok comme dans les restos! Mais c'est vrai que c'est le point le plus sensible de la recette : il faut vraiment servir le plus vite possible.
Indice de faisabilité : 7 / 10 La recette demande quelques ingrédients que tous n'auront peut-être pas dans leur garde-manger (xérès, sauce aux huîtres, sambal olek, pâte à frire, graines de sésame), et ça prend une certaine dextérité / rapidité d'exécution. Mon conjoint a dû m'aider avec la friture pour que la sauce puisse être prête en même temps, sinon, je ne sais pas comment j'aurais pu y arriver.
Indice de satisfaction personnelle : 9 /10 La meilleure partie du repas c'est mon fils de 6 ans qui a déclaré : «C'est le meilleur poulet Général Tao que j'ai jamais mangé, maman!»
Crédit photo : Ptit Chef