Hausse des prix des fruits et légumes: 7 solutions pour éviter de payer plus
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La guerre tarifaire fera grimper le prix des fruits et légumes en provenance des États-Unis. Malheureusement, le coût de notre panier d’épicerie en sera grandement affecté.
Est-il possible d’éviter de dépenser des montants exorbitants pour nos fruits et légumes? Une des solutions réside en revoir notre façon de consommer.
Voici quelques pistes pour modifier vos habitudes de consommation pour économiser sur les fruits et légumes.
Ce n’est pas un concept nouveau, certains planifient déjà leurs repas en fonction des légumes de saison. Mais, soyons honnêtes, il ne s’agit pas de la majorité de la population.
Pour la plupart, on ne se posait pas ces questions auparavant. On improvisait plutôt nos repas de la semaine, selon nos envies, en déambulant à l’épicerie.
Pourtant, au-delà de la guerre tarifaire actuelle, il est pertinent de se questionner sur notre façon de se nourrir. C’est extraordinaire d’avoir accès à des fruits et légumes provenant des 4 coins du monde, mais pour le bien de notre planète, pour nos entreprises locales, et dorénavant pour notre portefeuille, on peut revoir nos habitudes de consommation.
Il est effectivement possible de manger des fruits et légumes provenant du Québec et du Canada tout au long de l’année. Mais nécessairement, il faut changer nos habitudes et nos menus, et cuisiner davantage avec des légumes racines durant la saison hivernale.
Voici quelques légumes racines cultivés ici et disponibles 12 mois par année:
Parmi les légumes féculents qu'on retrouve également tout au long de l’année:
En cuisinant davantage ces légumes, on s’assure d’acheter des produits qui proviennent du Québec et du Canada, et ce, à un prix abordable.
Au Québec, dès le mois de juin, on peut se rendre sur différentes fermes et terres pour participer à l’autocueillette. Certaines habitudes sont bien ancrées comme la cueillette des fraises au début de l’été et celles des pommes en septembre.
Il existe toutefois bien d’autres fruits et légumes que l’on peut cueillir soi-même, comme les framboises, les bleuets, les aubergines, les piments, les tomates et les courges.
C'est une belle manière d'accéder à des fruits et légumes en abondance au prix du marché.
Les activités d’autocueillette peuvent être agréables tout en permettent d’avoir accès à de bas prix, mais elles ne s’insèrent pas toujours dans notre horaire. Il suffit alors de garder en tête que les périodes d’autocueillette correspondent aux périodes où l’on devrait privilégier ces fruits et légumes. C'est aussi le bon moment pour se faire des réserves.
Les fruits se congèlent facilement dans des sacs de type ziploc. Les pommes et les courges se conservent plusieurs semaines, voire quelques mois, dans un endroit frais et sec.
Évidemment, on n’a pas tous l’espace pour se garder une réserve de fruits et légumes. Mais encore une fois, l’idée est de consommer les fruits et les légumes de saison.
Si on ne peut conserver ces fruits et légumes, ce n’est pas plus grave non plus. On aura simplement moins de diversité lorsque viendront les mois d’hiver. Et, d’autres options existent!
Durant la saison estivale, de nombreuses villes tiennent des marchés le temps de quelques heures durant la semaine. C’est une façon idéale d’acheter directement du producteur.
Ainsi, on a accès à des fruits et légumes frais, et l’on achète sans intermédiaire. Ce contact direct permet de prendre conscience de leur réalité. La météo a un impact sur l’offre, ce qui est totalement normal. Nos repas doivent simplement s'adapter à ce qui est disponible.
Les marchés publics sont une belle occasion d’échanger avec les producteur.trice.s locaux et connaitre les meilleurs moments pour acheter tels fruits ou légumes.
D'ailleurs, lorsque ceux-ci sont en abondance, leurs prix diminuent.
En s’abonnant à un panier de fruits et légumes, on s’oblige à modifier ses habitudes de consommation, puisqu'on reçoit ce qui est cultivé à ce moment précis, ou ce qui a pu se conserver.
La majorité des fermes propose des paniers durant la période estivale, mais quelques endroits en offrent aussi durant l’hiver. Les formules sont d'ailleurs flexibles. On peut choisir: le format qui nous convient, quand on souhaite le recevoir, etc.
Selon les endroits, le prix varie d’une trentaine de dollars à une cinquantaine. Certaines fermes, comme Lufa, proposent de créer soi-même son panier, selon les produits disponibles. Le prix varie donc selon les items choisis.
Le prix de ces paniers peut paraitre plus cher que l’équivalent dans un supermarché. Il faut cependant se rappeler que 100% de ces produits proviennent d’ici et qu’ils sont souvent issus d’une agriculture biologique.
Lorsqu'on a amorcé un changement d'habitudes et que l'on est conscient.e.s de l’offre des fruits et légumes selon les périodes de l’année, une autre façon d’avoir accès à des bas prix et à une plus grande variété consiste à acheter des produits congelés.
De plus, on peut facilement attendre que les produits soient offerts en rabais pour en acheter quelques sacs.
Ainsi, on en a toujours à portée de la main, on a accès à une belle diversité et on réduit le gaspillage.
Quelques entreprises canadiennes proposent des fruits et légumes locaux surgelés.
Légumes surgelés:
Fruits surgelés:
Nature’s touch est une entreprise canadienne, mais elle s’approvisionne en fruits partout à travers le monde.
Le Québec commence tranquillement à se positionner concernant l’offre des fruits et légumes en serre.
On peut maintenant ajouter à son panier d’épicerie, tout au long de l’année, des fraises cultivées au Québec en plein mois de janvier, ou encore de la salade, des tomates ou des radis.
Toutefois, le prix de ces produits est souvent élevé.
Il faut alors se rappeler qu'en consommant principalement les fruits et les légumes de saison, on devrait économiser sur le coût total de notre panier d’épicerie. C'est donc un choix de s'offrir, par moment, le luxe d’acheter des fruits et légumes cultivés en serre durant les longs mois glacials.
Bref, en revoyant nos habitudes de consommation, on pourra éviter les hausses excessives de certains produits. Dans tous les cas, c’est une bonne idée de reprendre contact avec notre agriculture locale, être conscient.e d’où provient la précieuse nourriture qui se retrouve dans notre assiette, jour après jour et éviter tout gaspillage.