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En Vedette

5 controverse de stars qui ont secoué 2024

L'année 2024 a été pleine de rebondissements pour les vedettes, avec son lot de controverses qui ont fait parler bien au-delà des tapis rouges.

Que ce soit des déclarations imprévues, des gestes malheureux ou des clashs inattendus, ces événements ont secoué l’industrie du divertissement et laissé le public et les médias en pleine effervescence.

Sans plus attendre, décoouvrez 5 controverses de stars qui ont secoué 2024 et fait couler beaucoup d'encre!

5. Mike Ward vs Jérémy Gabriel, la fin!

La Cour d'appel du Québec a mis fin à la longue saga judiciaire entre la famille de Jérémy Gabriel et l'humoriste Mike Ward en rejetant, en janvier dernier, l'appel de la mère de Jérémy, Sylvie Gabriel, qui souhaitait poursuivre Ward pour diffamation. Cette décision suit un premier jugement de la Cour du Québec en mai 2022, qui avait jugé la demande irrecevable en raison de la prescription de l'action en diffamation, c'est-à-dire la période au-delà de laquelle il n'est plus possible d'intenter une poursuite, généralement de trois ans.

Dans sa demande, Sylvie Gabriel réclamait 84 600 $ en indemnités pour les préjudices causés par les blagues de Mike Ward concernant sa famille, entre 2010 et 2013. Ward s’était moqué du handicap de Jérémy Gabriel, atteint du syndrome de Treacher-Collins, dans un de ses spectacles. Jérémy Gabriel, surnommé «le petit Jérémy», avait chanté pour le pape Benoît XVI au Vatican en 2006 et poursuivait une carrière dans le chant et la comédie.

Les procédures judiciaires entre les Gabriel et Mike Ward se sont étendues sur plus de 10 ans, atteignant même la Cour suprême du Canada. En 2012, une plainte pour discrimination avait été déposée à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse, et en 2016, Ward avait été condamné à verser 35 000 $ à Jérémy Gabriel par le Tribunal des droits de la personne. Cependant, cette décision avait été annulée par la Cour suprême en octobre 2021, qui avait statué en faveur de la liberté d’expression de l’humoriste, jugeant que ses railleries ne constituaient pas une violation des droits à la dignité et à l'égalité de Jérémy Gabriel.

En janvier 2022, Sylvie Gabriel avait tenté une action en diffamation, mais celle-ci avait été contestée sur la base de la prescription.

4. Natasha St-Pier au cœur d'un scandale en France

Une altercation entre la chanteuse acadienne Natasha St-Pier et l’humoriste Inès Reg a fait scandale, provoquant un déferlement de réactions sur les réseaux sociaux. Ce qui devait être une querelle privée, survenue en janvier dernier, a pris une ampleur inattendue après qu’elle ait été médiatisée en mars. 

L'incident remonte au 31 janvier, pendant la première semaine de tournage de la saison de Danse avec les stars, diffusée sur TF1. Les deux femmes, participantes de l’émission, se préparaient dans des salles séparées. Inès Reg, accompagnée d’un cameraman et d’un journaliste, est allée frapper à la porte de Natasha St-Pier pour lui demander de baisser le volume. Ce qui devait être une simple demande a rapidement dégénéré en une altercation verbale entre l'humoriste et le partenaire de danse de Natasha, Anthony Colette. C’est dans ce contexte tendu que Natasha St-Pier aurait qualifié Inès Reg de «petite salope», une insulte qui a bien évidemment choqué l'humoriste.

L’affaire a pris une nouvelle dimension lorsque les deux femmes ont partagé leurs versions sur leurs réseaux sociaux. Selon Inès Reg, l’insulte prononcée par Natasha St-Pier a été perçue comme une attaque directe et humiliante. Natasha St-Pier, quant à elle, a expliqué que l’échange était sarcastique, et qu’elle ne voulait pas vraiment insulter Inès Reg, mais simplement répondre sur le ton de la joute. Elle a également précisé que son expression faisait référence à une insulte de l’ex-journaliste Valérie Trierweiler dans Pékin Express, en 2022, mais reconnaît avoir utilisé un langage inapproprié.

Après l’altercation, Natasha St-Pier a souhaité présenter des excuses, mais Inès Reg a refusé. Les versions diffèrent à propos de la suite des événements. Inès Reg affirme avoir gardé son calme, tandis que Natasha St-Pier soutient que l’humoriste aurait alors proféré un «torrent d’insultes» contre Anthony Colette. À la demande de la production, Natasha St-Pier a été mise en «pause» pendant trois jours, une mesure qui, selon Inès Reg, ressemblait plus à une sanction disciplinaire. La situation s’est ensuite aggravée pour Natasha, qui a déposé une main courante pour signaler les faits à la police, bien qu'elle n’ait pas envisagé de poursuites. Dans une déclaration au Parisien, Natasha a évoqué des menaces de mort, mais a par la suite précisé que l'attaque concernait une demande d'Inès Reg à une tierce personne d’aller «niquer leurs morts».

Pour Inès Reg, l'incident a pris une autre tournure: elle se sent victime de racisme, qualifiant cette situation de «l’histoire de l’Arabe du 93». De son côté, Natasha St-Pier a évoqué un climat de tension, où après sa suspension, elle aurait été ignorée par les autres danseurs, qui refusaient de l'applaudir après ses prestations.

Natasha St-Pier a finalement remporté la compétition!

3. Les mâles alphas

Dans le contexte de la diffusion du documentaire Alphas sur Télé-Québec, l'émission Tout le monde en parle a consacré un segment pour le moins explosif et controversé à ce phénomène inquiétant qui prend de l'ampleur dans la société. Ce documentaire signé par le journaliste Simon Coutu met en lumière l'influence croissante du discours masculiniste, qui se propage notamment par le biais d'influenceurs québécois.

L'émission a suscité quelques frissons, notamment avec la présence de Julien Bournival, un des influenceurs qui adhère à ce mouvement, sur le plateau. Prévu initialement avec un autre collègue de son clan, celui-ci a été désinvité en raison d'une pétition. Julien Bournival s'est donc retrouvé seul pour défendre ses positions sur le sujet. Ce moment, comme d'autres au cours de l'émission, a illustré les tensions croissantes autour de ce discours masculiniste qui rencontre un écho auprès de nombreux jeunes hommes.

Le documentaire s'intéresse à l'émergence d'une idéologie qui prône le retour à des valeurs traditionnelles de la masculinité, à des «mâles alphas». Des figures comme Andrew Tate, emblème de ce mouvement à l’échelle mondiale, incarnent l'image d’un homme riche, musclé et conquérant, souvent associé à un discours conservateur sur les rôles de genre. Tate et ses semblables sont vus comme des modèles par de nombreux jeunes adultes, particulièrement dans une époque où les réseaux sociaux ont un pouvoir de diffusion sans précédent, accentué par la période postpandémique.

L'influence de ces idéologies se fait sentir au Québec également. Des figures locales se sont imposées dans l'arène publique, appelant à une masculinité «forte» et «dominante», tout en rejetant la quête d'égalité et le féminisme. C’est dans ce contexte que Simon Coutu a voulu enquêter sur l’adhésion à ces idées, pour comprendre comment elles trouvent leur place dans l’esprit de jeunes hommes québécois.

2. Patricia Paquin perd son job à la radio dans des circonstances inattendues

L’histoire a secoué le monde des médias à la fin de l'été: Patricia Paquin a appris qu’elle perdait son emploi à la radio quelques heures seulement avant de prendre l’antenne. Dans une publication poignante sur Instagram, elle a partagé avec ses abonnés le choc et la déception qu’elle a ressentis en apprenant la nouvelle juste avant son entrée en ondes.

Quelques semaines après cet événement, Patricia a pris la parole à nouveau, cette fois-ci en expliquant qu'elle aurait agi différemment si elle avait été à la place de sa collègue Marie-Ève Janvier. Elle a affirmé qu’elle aurait démissionné par solidarité envers celle qui est restée dans l'émission après son départ, une prise de position qui a fait réagir de nombreux internautes et fan de l'émission.

Finalement, c’est Maripier Morin qui a été choisie pour prendre le relais de Patricia Paquin, juste après que cette dernière ait été remerciée de son émission à WKND. 

1. La saga de Guillaume Lemay-Thivierge

Après avoir perdu plusieurs contrats pendant la pandémie en raison de ses prises de position, notamment sur la vaccination, et avoir suscité une certaine commotion en s'invitant sur la scène du gala des prix Gémeaux en 2022, Guillaume Lemay-Thivierge a de nouveau fait parler de lui en 2024.

En mars de cette année, l’acteur et animateur québécois a été au cœur d’une importante controverse après avoir publié une vidéo sur Instagram contenant une blague raciste. Cette publication a provoqué une vive indignation sur les réseaux sociaux, entre autres. En réponse à cette polémique, Guillaume Lemay-Thivierge a présenté des excuses publiques, mais celles-ci ont été perçues comme insuffisantes par une partie du public.

Les répercussions professionnelles ont été immédiates, puisqu’il a perdu son poste d’animateur de l’émission Chanteurs masqués. Malgré cette période difficile, l’artiste a trouvé du soutien auprès de sa famille et sa conjointe et lui ont entrepris une thérapie pour traverser cette épreuve.

Cette controverse, bien que négative, a aussi contribué à accroître sa notoriété, faisant de lui la personnalité la plus recherchée par les Québécois sur Google en 2024.

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