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** LE TEXTE DE CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT PAR L'EXCLU!
Un party, de la musique, du gros soleil, de l’alcool, des fous rires et soudainement, un ami qui lance à la blague : « Nick, t’es pas game de t’inscrire à OD ».
Impulsif et spontané comme toujours, le corps imbibé de courage liquide et ne reculant jamais devant un « t’es pas game », c’est à ce moment précis que j’ai décidé de m’inscrire à cette aventure de fou. Je n’y avais jamais pensé avant ce moment fatidique, mais maintenant que l’idée avait germé, il n’y avait plus de retour en arrière. Plusieurs mois plus tard, me voici à quelques jours de mon retour à la vie normale (qui risque de ne plus être tout à fait normal), à faire le point sur mon parcours rocambolesque.
OD c’est plusieurs choses, mais le plus important pour moi c’est les relations humaines que j’y ai développées. C’est une chance incroyable que j’ai eue de pouvoir vivre pendant près de deux mois avec une gang de gars formidables à apprendre à connaître des filles tout aussi formidables. J’ai tissé des liens forts avec tous les boys, et j’ai ULTRA hâte de les revoir. Le fait de passer 24 heures sur 24 ensembles fait en sorte que le lien de confiance entre nous s’est tissé très rapidement. Ce qui va me manquer le plus c’est clairement la camaraderie qui régnait dans notre maison.
OD c’est aussi des expériences inoubliables. J’ai pu découvrir la magnifique ville de Saint-John, y admirer l’Océan Atlantique et voguer sur ses flots. J’ai pu m’envoler en hélicoptère, atterrir sur un glacier et y boire l’eau la plus pure sur Terre. J’ai pu sauter dans le vide d’une hauteur de 12 000 pieds avec sous moi, à perte de vue, l’idyllique vallée d’Okanagan. J’ai pu faire tout ça et tellement plus encore.
OD c’est aussi une épreuve émotionnelle exigeante. J’avais très peu de façons de me divertir, énormément de temps pour penser et aucun contact avec l’extérieur. Cette combinaison fait en sorte que mes émotions étaient amplifiées. Je vivais dans une constante incertitude et j’avais l’impression de ne pas être maître de mon destin. C’est ici que le support des gars était vraiment primordial pour mettre de l’avant le côté positif de l’aventure; c’est une occasion en or de travailler sur soi et de grandir. Mon parcours a été rempli de hauts et de bas et j’ai vécu les émotions les plus intenses de ma vie. J’ai (trop?) pleuré, mais j’ai surtout ris comme un fou et trippé comme jamais.
Je n’ai peut-être pas trouvé l’amour pendant l’aventure, mais je l’ai trouvé dans la maison des exclus sous la forme d’une bête poilue et docile. Je ne parle pas ici de Kathleen, mais bien de la chienne du voisin, Duchesse. Nous avons vécu un amour intense, incandescent, et malheureusement éphémère. J’ai dû lui dire adieu, l’abandonnant sous la pluie, la pauvre, ignorant qu’on se quittait pour toujours.
J’ai profité de mes trois semaines dans la maison des exclus pour dévorer les émissions. Le show est vraiment incroyable cette année. J’avais le sourire constamment accroché aux lèvres. Le montage est hilarant, les twists sont bonnes, les images sont belles, j’capote! C’était vraiment une expérience surréelle de me voir à la télé. Je suis fier de mon parcours, car j’ai été vrai et je n’ai jamais menti à qui que ce soit. Bien entendu, certains moments étaient plus difficiles à regarder. Je me compte chanceux d’avoir eu le support de Kathleen et de ma nounou Marie-Ève « Boutch » Boucher, qui m’ont épaulé et aidé à relativiser dans mes moments de doute.
Sinon, j’ai regardé une quantité ahurissante de films et de séries. J’ai lu plusieurs livres. J’ai aussi eu la chance de renouer avec une de mes plus grandes passions; regarder les matchs de mes équipes favorites. Merci aux filles d’avoir enduré mon humeur variable pendant que j’encourageais les Canadiens, les Raptors et les NY Jets dans leurs hauts et leurs bas.
J’ai aussi fait plein d’activités; randonnées en forêt, magasinage, excursions… ah et j’ai aussi SAUTÉ EN BUNGEE! OD au fond, c’est un peu comme sauter en bungee. T’acceptes de mettre ton destin entre les mains d’inconnus en échange d’émotions fortes. Tu commences par remettre en doute ta décision, pour finalement te lancer dans le vide. Un moment t’es au plus bas, t’es tendu, t’as l’impression que l’élastique va casser. Le moment d’après, t’es de retour en haut, tu te sens léger, t’as l’impression de planer. Pis comme un saut en bungee, tu clignes des yeux et c’est fini, et tu regrettes de ne pas en avoir profité plus pendant que t’en avais la chance.
Pour découvrir un extrait de Kathleen et Nicolas dans la maison des exclus, c'est par ici!
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