Marilou a reçu plusieurs commentaires négatifs sur son apparence sous une récente photo Instagram où on la voyait de dos.
La créatrice de «Trois fois par jour», qui a toujours été très honnête à propos de ses troubles alimentaires, a alors fait une mise au point. La maman nous rappelle au passage que les commentaires sur le poids des autres n'ont pas sa place sur les réseaux sociaux.
Vous pouvez lire son message en entier ci-dessous :
«Je voulais prendre le temps de me présenter aux nouvelles personnes ici, et de me représenter à ceux qui étaient là au tout début. Ça va bientôt faire 6 ans que ce beau projet a commencé. Après quelques années à cohabiter avec l’anorexie, j’étais fière d’être enfin guérie et de recommencer à manger trois fois par jour.
Je voulais créer des recettes et partager mon amour pour la cuisine sans parler de calories, de valeur nutritive, de régime, de poids ou d’apparence physique. Et c’est ce que je continue de faire, avec ma belle équipe, depuis tout ce temps.
Hier, j’ai partagé une photo de moi sur mon compte personnel Instagram et, pour la première fois depuis tellement longtemps, on m’a envoyé des commentaires vraiment déplacés concernant mon apparence physique (j’ai supprimé les commentaires).
On comparait mon corps à celui d’une enfant de 3 ans à coups de « ouuuffffff », de « j’espère que c’est pas toi... » et de « osti que t’as pas de cul ». Pendant un petit 2 secondes et quart, je me suis trouvée laide d’avoir moins de formes qu’avant. Allaiter exclusivement me fait littéralement fondre, que voulez-vous! Puis, je me suis ressaisie. Beaucoup grâce à tout le respect que j’ai développé pour mon corps à travers les années.
Mais reste que ça m’a confirmé que Trois fois par jour a tellement sa place. Encore. Et qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire. Vivre une vie en ayant toujours une petite voix à l’intérieur qui remet en doute notre apparence physique ou qui juge ce qu’on mange, je sais c’est quoi, et c’est l’enfer.
Vivre une vie en portant en nous une obsession et une culpabilité constantes envers ce qu’on mange, je sais c’est quoi, et c’est l’enfer. Se faire insulter ou parler de notre corps, en mal, quand on a déjà assez de mal à s’assumer, c’est une torture psychologique.
J’ai la chance d’avoir une tribune et de parler pour ceux qui n’ont pas encore la chance de pouvoir dire qu’ils vont bien maintenant et que c’est derrière eux. Les commentaires sur le poids des gens, c’est vide. Cuisinons plus et mieux. Et mangeons sans se taper dessus, au moins trois fois par jour.»