Adamo est clairement l’un de nos candidats chouchous de toute l’histoire d’Occupation Double. Le grand gagnant d’OD Bali, doté d’une authenticité rafraîchissante et d'un sens de l'humour pas piqué des vers, a le vent dans les voiles ces temps-ci! En plus de s’amuser avec son podcast Le temps d'un jujube et de plancher sur un tout nouvel album rap, Adamo s’envolera lundi matin pour la Californie afin de rencontrer des producteurs à Los Angeles!
Rencontre avec celui qui fait fondre pas mal de cœurs (et qui nous a même révélé le nom de sa douce moitié)!
Karine Paradis
Adamo, le public est tombé en amour avec toi à OD Bali. Quand tu es sorti de cette aventure, tu as dit que tu as eu de la difficulté à t’adapter à la soudaine célébrité. Aujourd'hui, comment vas-tu?
Ouais... Maintenant ça s'est calmé. Je te dirais que la célébrité OD, ça s'est vraiment calmé. Je commence à apprécier tout ça! Maintenant, le monde qui me reconnaît, il ne me saute pas dessus... et ne m'arrache plus mes vêtements (rires)! Avant, c'était un peu plus intense. Je devais prévoir mes déplacements! Aujourd’hui, c'est plus relax. Les gens me voient, me regardent, se disent: «Hey! c'est Adamo!» Je leur fais des signes de tête et that's it! Je ne fais plus de crises d'anxiété comme avant à cause de tout ça...
Même si tu as l’air du gars le plus chill de l’univers, tu as récemment confié que tu souffrais encore de stress. Comment gères-tu ça?
Je suis un gars stressé, mais c'est par en-dedans. Ça ne paraît pas. Je suis un gars timide, stressé, mais je garde tout ça pour moi, j’ai une carapace! Vous, vous voyez souvent le clown, ça m'aide à décompresser. Faire sortir la vapeur. Et on s'entend, je fais quand même de la musique, alors quelque part, c'est un peu comme si j'arrivais à combattre tout ça par la musique. Un peu comme un gars qui a peur des hauteurs et qui s'en va faire de l'escalade pour essayer de combattre sa peur. C'est moi, mais avec la musique! Au final, j'ai découvert une passion que j'adore en la musique et je ne cesse de me surpasser, de vouloir donner le meilleur de moi-même.... en faisant ça, le reste suit aussi!
Karine Paradis
Ça ne te stresse pas, faire des spectacles?
Non. Ça ne me stresse PLUS. Ça me stressait avant, mais là, ça ne me stresse plus (rires)!
Avant OD, tu ne connaissais pas les réseaux sociaux. Aujourd’hui, tu es devenu un influenceur, chose que tu ne te considères pas du tout!
Ouff! Je ne suis pas un influenceur, parce que... si je suis considéré comme un influenceur, c'est malgré moi, c'est plus par rapport - en tout cas, je l'espère - à la musique. Donnez-moi des contrats, mais n'oubliez pas que je fais de la musique. Donnez-moi des contrats parce que je suis un artiste, pas des contrats parce que je suis un influenceur. Je ne suis pas un influenceur. J'ai du mal à gérer mon Instagram... Je ne suis pas bon là-dedans! Quand je fais des belles stories, avec des beaux posts, c'est ma blonde qui est en arrière et qui les fait (rires)! Parce que sinon, c'est sûr que c'est dégueulasse, qu'il y a des fautes et que ce n'est pas beau esthétiquement non plus. Elle, elle fait ça parfaitement! Ce n'est pas que je n'aime pas être influenceur, c'est que je ne suis juste pas bon. Je pense que ce n'est pas pour tout le monde, faire ça. C'est un travail qui demande extrêmement de temps.
Karine Paradis
Karine Paradis
Ton rôle d’«influenceur» et ta nouvelle communauté t’ont par contre aidé à choisir des projets et causes qui te tiennent à cœur. L’an dernier, tu es devenu notamment ambassadeur pour la Société canadienne de la sclérose en plaques.
Oui! Ça, j'adore ça! C'est ça... Il y a de belles choses qu'on me propose! On m'a approché pour être ambassadeur, un peu en sachant que mon père était décédé de la sclérose en plaques et que ma blonde l'avait. J’essaie de conscientiser les gens sur la maladie et ses symptômes et l’an dernier, j’ai été beaucoup sur le terrain pour pousser les gens: j'allais dans le métro donner des brochures et parler aux gens. Cette année, j’ai un peu moins eu le temps de m’impliquer à cause de tout ce qui se passe, mais je continue à en parler sur mes réseaux sociaux. C'est sûr que, éventuellement, lorsque je vais avoir une pause, je vais pouvoir partir avec eux et faire des trucs à vélo, des marches et tout, pour la sclérose en plaques.
On te voit de plus en plus avec ton amoureuse dans les événements, qu’est-ce qui t’a fait changer d’idée?
(Rires) En fait, j'essaie de pousser ma blonde à sortir un peu plus avec moi parce qu'elle trouvait ça plate qu'on ne soit jamais ensemble et que j'aille toujours partout. Elle n'aimait pas trop sortir dans ce genre d’événements parce qu’elle est gênée, mais je lui ai dit qu'elle allait s'habituer avec le temps! Ce n'est pas plus dur que de faire une sortie avec la famille. La différence, c'est qu'il y a du monde qui te prend en photos! C'est ce qu'elle craint, parce qu'elle ne se trouve pas belle et bla, bla, bla... Et c'est complètement faux! Là, ça commence à bien aller au niveau des sorties (rires)!
Karine Paradis
Mais, on ne connaît toujours pas son nom!
C’est vrai (rires)! Elle s’appelle Panida! On sort ensemble depuis la sortie d'OD. Sinon, avant ça, on a été ensemble quatre ans. Donc, en tout, ça fait environ six ans d'amour! On habite ensemble avec Jean-Christophe, l'autre moitié des Gros Big… C'est elle qui est game! Elle est game de vivre avec nous autres (rires)! En même temps, c'est un grand appartement, c'est beau et c'est elle qui décide de la décoration, alors on n'a pas de problèmes!
J’ai entendu dire que tu aimerais animer Occupation Double quand Jay lancera la serviette! Leur en as-tu déjà parlé?
J'adorerais ça! Pour vrai... J'ai découvert une passion dans l'animation ou, du moins, dans le fait de faire des entrevues, poser des questions et juste animer avec mon podcast Le temps d'un jujube. On s'entend que ce n'est VRAIMENT pas pareil, mais j'ai découvert que j'aimais ça et que j'étais à l'aise, finalement. Donc, je pense que ça serait cool. Je ne sais juste pas si ma personnalité concorde avec ce que la production recherche. Je ne suis sûrement pas dans leurs plans, sûrement que l'équipe pensait également que ça ne pourrait pas m'intéresser. Assurément, je vais donner ma candidature quand ça va être le temps, mais je ne m'attends à rien... Un peu comme n'importe quoi dans la vie! Je suis entré à OD en ne m'attendant à rien et je suis sorti avec le chalet (rires)!
Karine Paradis
Sansdrick a son émission à Canal Vie... C'est peut-être quelque chose que tu aimerais aussi faire!?
J'aimerais ça animer, oui! J'aimerais ça faire davantage de la télé. Mais c'est juste que là, encore une fois, c'est le temps qui manque... En même temps, je suis le genre de gars que si tu me donnes un deadline, que tu me dis que je dois être là de telle heure à telle heure, je vais être là. Je suis un gars travaillant, je n'arrête jamais! Donc, j'aimerais ça, vraiment.
Karine Paradis
Côté musique, tu as fait ton premier spectacle solo mercredi soir dernier, au Rap Keb Show! Comment te sentais-tu?
Je n'ai jamais fait de show solo alors j'étais vraiment excité. J'ai fait de petites performances solo par-ci par-là, mais c'était pendant les shows des Gros Big, alors ce n'est pas du tout pareil. C’était ma première fois en solo mercredi soir et pour moi, c'était un peu comme un rodage. C'était un show gratuit, ce n'était pas moi la tête d'affiche, donc à ce niveau-là, ça me stressait un peu moins! En fait, c’est fou, car c’était une méchante belle brochette d’artistes sur ce show-là et j'étais vraiment content d'être là! iHeartRadio, c'est rendu gros, donc c'était une belle opportunité pour moi!
Tu nous as présenté dans les derniers mois tes singles Le Sablier, Bin Oui, Enjoy (avec Doug St-Louis)… Pour quand est prévu ton premier album solo?
Il y a un album qui s'en vient! Je suis en train d'y travailler... Je n'ai pas de date de sortie encore, parce qu'on veut faire le plus de tounes possibles. Une fois qu'on va avoir une vingtaine ou une trentaine de chansons, on va faire le tri et on va choisir ce qu'on veut... et on va sortir des singles on the side, par-ci par-là.
Karine Paradis
Est-ce que le projet Gros Big avec J7 est mort?
Gros Big, ce n'est pas mort! C'est simplement qu'on met un stand by. Jean-Christophe était là mercredi soir, au Rap Keb Show! Lui, il fait aussi son album solo de son côté, qui commence à peine. Moi, j'ai commencé peut-être un mois ou deux avant, puisque je sais que je vais être bien occupé prochainement, que je n'ai pas juste la musique sur la table. Après avoir fait de la tournée ensemble, on met juste une petite pause sur les Gros Big, mais on sait déjà qu’on veut travailler sur un autre album prochainement... album ou projet particulier. On est en train de mijoter là-dessus! Si je fais des shows solo, J7 va sûrement me suivre la moitié du temps, donc on va continuer à faire des spectacles quand même. Il va sûrement faire des premières parties, quitte à ce qu'on fasse des tounes des Gros Big ensemble: La route est longue, c'est un classique, on risque de la faire dans mes shows et dans les siens. On va voir! On n'est pas encore rendus là!
Sinon, qu'est-ce qui s'en vient pour toi dans les prochains mois?
Pour l'instant, je focalise sur la musique. Je pars pour Los Angeles lundi matin avec mon gérant David Dubé, avec Kartel Musik. Alors on s'en va à LA et on va rencontrer des producteurs, enregistrer des maquettes là-bas… Je vais simplement rencontrer des gens de l'industrie, mais aux États-Unis, pour essayer de tisser des liens. On ne sait jamais... Parfois, ça peut donner lieu à de belles opportunités. Et on va voir ce que ça va donner! C'est vraiment cool. On va faire la fête un peu aussi, évidemment (rires)!
Sinon, je travaille sur mon album! Les chansons vont être en français. Pour ce qui s'en vient, il va y avoir aussi beaucoup de rap! C'est juste que pour toucher davantage les médias, j'ai essayé un peu le pop, avec Sablier et Enjoy, par exemple. J'ai aussi une chanson avec Dan Desnoyers qui vient de sortir, elle s'appelle Prêt à tout. C'est une adaptation francophone... Dan avait envoyé ça à une couple de personnes, et finalement, il nous a choisis parce qu'il aimait vraiment ce qu'on avait fait.
Je travaille aussi sur mon podcast Le temps d'un jujube, où je discute avec des invités, des artistes du milieu musical québécois. On discute en prenant un jujube au pot!
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