Le fondateur déchu de Juste pour Rire, Gilbert Rozon, est ce matin présent à la Cour d'appel dans le but de mettre fin à l’action collective des Courageuses qui l'accusent d'être un prédateur sexuel.
Aidé de ses avocats, l'ex-magnat de l'humour tente de jouer ses dernières cartes afin que l'on entende sa voie pour contester la décision de la Cour supérieure d'autoriser l'année dernière l'action collective des Courageuses contre lui. En effet, Les Courageuses demandent 10 millions de dollars à Gilbert pour toutes ses victimes alléguées de harcèlement et de crimes sexuels pour la période de 1982 et 2016. Plusieurs de ces femmes étaient bien sûr présentes en cour ce matin.
En contestant le recours collectif, Les Courageuses stipulent que Gilbert Rozon n'a comme unique but de les diviser pour régner, afin d'éviter les poursuites: il est plus difficile pour elles de le poursuivre individuellement. L'argument principal de Gilbert est que les faits allégués entre les supposés victimes n'ont rien en commun entre eux et qu'il n'y a donc aucun fil conducteur.
En marge de ce recours collectif, Gilbert fait également face à des accusations criminelles de viol et d’attentat à la pudeur sur une femme, pour des événements survenus dans les années 1970.
Gilbert Rozon avait fait couler beaucoup d'encre en avril dernier en choisissant de se défendre à nouveau sur les réseaux sociaux.
Plus de détails à venir...
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