Marie-Mai dévoile aujourd'hui son très attendu vidéoclip pour la pièce Exister.
Tourné au Mexique, dans la péninsule du Yucatán entourant la ville de Valladolid, les images ont été réalisées par Caraz, une réalisatrice de grand talent, qui a aussi dirigé le plus récent vidéoclip de la chanteuse, Je décolle.
Le film musical est divisé en deux parties distinctes, soit la réalité dans laquelle la vedette est plongée sous l'eau et les scènes de vision. Ces dernières sont en quelque sorte des représentations de son originalité et de son don artistique très développé. Les scènes réelles sont filmées en noir et blanc tandis que les visions lui apparaissent en couleurs.
Au sujet de ce nouveau visuel, Marie-Mai nous a confié lors des répétitions pour sa nouvelle tournée : «On a tourné le clip d’Exister au Mexique et c’était vraiment dans un magnifique décor! Je voulais à la fois capter la beauté de l'endroit où l’on était et saisir toute l’intensité de l'émotion de la chanson. Exister, ça représente un peu ma dualité... Autant c'est une chanson qui est hyper personnelle, et on a des bouts en noir et blanc qui sont très humains, qui sont très près de qui je suis et de mes émotions, autant il y a la showgirl et on a des super costumes que Denis Gagnon a faits sur mesure, exceptionnellement pour le clip (le kit blanc et le rouge)! Ce sont vraiment toutes les facettes de ma personnalité et ce que je trouve intéressant, c'est qu'il n'y a pas de chorégraphie, il n'y a pas quelqu'un qui me disait quoi faire. C'est juste le caméraman qui disait: «OK, on y va!» et moi je me laissais aller et guider par la musique. Parfois, c'est la plus belle façon de performer une chanson. C'est cool d'avoir des chorégraphies, mais y aller avec son coeur, ça veut dire beaucoup aussi. Dans Exister, il y a de tout: ma force, ma drive, ma vulnérabilité…. Pour moi, «exister», c'est ça!»
Le tournage d'Exister a été un peu plus difficile que prévu. En arrivant au Mexique, Marie-Mai et son équipe se sont aperçus que la chanteuse avait perdu ses valises!
«Il n'y a rien qui s'est passé comme je le voulais! Il manquait juste tous tous tous mes souliers de valeur. Patrick avait apporté UNE paire de souliers. Alors pour le clip, soit vous allez me voir nue pied, soit j'ai LA paire qu'il avait apportée (rires)! C'est correct... en même temps, ça fonctionnait avec la toune. Exister, c'est tellement groundé alors je me suis dit que ça allait être ça la thématique! Mais quand tu penses à ce que ça aurait pu être, tu es un peu déçue (rires)! En plus d’avoir perdu ma valise avec mes souliers et effets personnels, ça s’est compliqué par la suite… On ne restait pas dans un resort, on restait dans un hôtel. Tu sais dans des resorts, ils mettent quelque chose pour éloigner les moustiques, pour que les invités ne se fassent pas piquer; il n’y avait pas ça à l’hôtel! Alors là moi je dors, et là je vois un marigouin et je me dis: «Ah well, c'est pas grave!» Je me réveille le matin du vidéoclip et j'avais dix piqûres de moustiques sur le front, j'en ai sur les joues, j'en ai sur les bras, j'en ai dans le dos… Je capote, parce que je me dis: «Je n'ai pas de bottes, j'ai des piqûres dans la face, il faut que je fasse un vidéoclip...WHAT THE HELL AM I GONNA DO?» (rires)! Évidemment, avec le pouvoir du maquillage, tout s'est bien passé! On n'avait pas de gros gros éclairages, donc ça ne paraît pas tant que ça... mais j'étais découragée, il n'y avait rien qui se passait comme je le voulais. Donc, on vend du rêve (rires)!»
Heureusement, tout s'est bien passé et le résultat est à la hauteur des attentes!
La nouvelle tournée de Marie-Mai sera lancée au Centre Bell de Montréal dans quelques jours, soit les 14,15 et 16 février prochains, ainsi que le 2 mars au Centre Vidéotron de Québec. Vous pouvez aussi voir la princesse de la pop tout l'hiver aux côtés du producteur Scott Borchetta à The Launch.
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