Passer au contenu principal

Début du contenu principal.

En Vedette

«J'étais liquéfié»: Benoît Brière livre de rares confidences sur ses filles

Lors du plus récent épisode du podcast Ouvre ton jeu animé par Marie-Claude Barrette, Benoît Brière s'est confié sur des sujets profonds et personnels concernant ses filles et sa famille, particulièrement sur l'adoption de ses deux filles vietnamiennes.

Benoît Brière a tout d'abord évoqué le processus d'adoption de Léa, sa fille aînée. Avec sa conjointe, il avait soigneusement choisi un orphelinat au Viêt Nam, qu'il décrit comme le « Disneyland » des orphelinats, où chaque enfant est pris en charge par une nounou.

À neuf mois, Léa a démontré un attachement fort à son futur papa en lui attrapant le nez pendant un trajet en voiture qui a duré plus d'une heure et quart. Ce moment a marqué le début de leur relation unique et solide.

L'adoption de ses filles a profondément changé Benoît Brière. Il explique que tout est devenu relatif, ses priorités ont été réorganisées, et le bonheur de ses filles est devenu sa priorité absolue. Les processus d'adoption pour ses deux filles ont été relativement rapides, dix mois pour la première et cinq mois pour la deuxième.

Lorsqu'on lui a annoncé qu'il y avait un enfant à adopter, Benoît Brière décrit le moment où il a reçu un dossier avec la photo du visage de l'enfant épinglée dessus. Ce moment a suscité en lui un sentiment automatique d'appartenance et de responsabilité envers l'enfant.

J'étais liquéfié, de beauté, c'était beau, pis les gens disent, «mon dieu vous êtes généreux d'aller adopté un enfant à l'autre bout du [monde]» Foutaise! Oui d'un point de vue extérieur, mais c'est très égoïste comme acte, c'est moi qui veut un enfant, c'est moi qui va chercher l'enfant là-bas.

Interrogé sur ses émotions au moment de l'adoption, Benoît Brière avoue qu'il était profondément ému et liquéfié par la beauté de l'événement. Face aux commentaires extérieurs sur la générosité de l'adoption d'un enfant à l'autre bout du monde, il exprime que cet acte est aussi égoïste, car c'est lui qui désirait ardemment un enfant et qui est parti le chercher.

Une des anecdotes touchantes révélées lors de l'émission concerne le nom de sa deuxième fille. Elle portait un nom vietnamien contenant « Ben », comme le prénom de Benoît. De plus, il s'avère que sa fille aînée aurait été abandonnée sur un quai appelé « Ben Bean ». Cette coïncidence a renforcé le lien spécial qui unit les deux enfants.