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C’est grâce à sa société de production, Plan B Entertainment, que la série a vu le jour. Fondée par Brad Pitt, Plan B est loin d’en être à son premier coup d’éclat: Moonlight, 12 Years a Slave, The Departed… des films qui ont raflé les prix et marqué le cinéma. Cette fois, la compagnie s’est lancée dans une fiction britannique sombre et poignante, proposée par le réalisateur Philip Barantini.
Philip Barantini, qui collabore régulièrement avec l’acteur Stephen Graham (le père dans Adolescence, vu notamment dans This Is England et The Irishman), a raconté avoir discuté directement avec Brad Pitt au téléphone: «Brad était super enthousiaste», a-t-il confié. Une implication directe, qui prouve que le projet tenait à cœur à la star hollywoodienne!
Adolescence s’inspire d’une série de faits divers qui ont secoué le Royaume-Uni, où de jeunes garçons ont été accusés de violences mortelles envers des filles de leur entourage. Le réalisateur explique: «J’ai été choqué par ces événements. Je me suis demandé: qu’est-ce qui pousse un adolescent à commettre un acte aussi grave? Qu’est-ce qui ne va pas dans notre société?» Ce questionnement est au cœur de la série.
Le synopsis est glaçant: la vie d’une famille bascule le jour où leur fils, Jamie Miller (incarné par le talentueux Owen Cooper - c'était son premier rôle en plus!), est arrêté pour le meurtre d’une camarade de classe. En seulement quatre épisodes, la série explore les thèmes de la masculinité toxique, du rôle des réseaux sociaux et du déchirement familial avec une intensité rare.
Côté réalisation, Adolescence impressionne. Chaque épisode est tourné en UN SEUL plan-séquence – une prouesse technique qui a été saluée par la critique. Pas de triche, pas de musique dramatique, pas de gros effets spéciaux: juste des acteurs à couper le souffle et une mise en scène d’une précision chirurgicale.
Et vous, avez-vous déjà vu la série? Qu'en avez-vous pensé?!
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