Christine Beaulieu a fait de rares confidences sur le décès de sa maman cette semaine à Bonsoir bonsoir!
La comédienne était de passage sur le plateau de Jean-Philippe Wauthier afin de promouvoir la nouvelle saison de Cerebrum, qui sort au début du mois de juillet. Très fière du travail accompli, la star québécoise a tout de même admis qu'elle aurait pu suspendre ce tournage.
C'est que sa mère est décédée pendant qu'elle tournait la 3e saison du thriller en mars dernier. Christine Beaulieu s'est alors demandée si elle continuait ou si elle prenait une pause. Voici les confidences de l'actrice sur ce choix à la fois difficile et réfléchi:
«Ma mère ne voulait tellement jamais déranger qu’elle n’osait pas m’appeler pour ne pas me déranger. Elle ne voulait pas être un fardeau, elle ne voulait pas déranger. Je dirais même que dans cette ultime étape de sa vie, elle aurait voulu ne pas déranger. Pour moi, si j’avais tout décalé le tournage à cause de son décès, à quelque part, je n’aurais pas fait honneur à la façon dont elle a décidé de quitter. Alors je me suis "Il faut que j’aille travailler" pour lui montrer qu’elle n’a pas bousculé, qu’elle n’a pas dérangé. Elle a été tellement formidable. Ma mère m’a appris à vivre mais je dirais qu’elle m’a aussi appris à mourir parce que je pense qu’elle a fait ça comme une championne et c’est clairement le moment le plus puissant et le plus fort que j’ai vécu dans ma vie.»
Le visage de Christine Beaulieu s'illumine lorsqu'elle parle de sa maman, qui s'est éteinte le 4 mars dernier.
Christine Beaulieu annonce une formidable nouvelle en cette chaude semaine de juin: elle remontera sur scène afin de présenter son spectacle Les saumons de la Mitis!
Cette création, décrite comme une fable écologique, sera présenté en extérieur à la Biosphère de Montréal du 17 au 21 juillet prochain.
Pendant 45 minutes, Christine Beaulieu invitera les petits et les grands à se mettre dans la peau des saumons sauvages «pour découvrir leur impressionnant parcours et imaginer leur réalité transformée par l’humain.»
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