Aujourd’hui, Hugo Dumas deLa Presse dévoile un mini-dossier dans lequel on apprend que sept personnes différentes (et anciens collègues) ont dénoncé le climat de travail malsain qui a régné sous sa gouverne. Sept personnes qui ont requis l’anonymat par peur de représailles
Ces personnes ont raconté au journaliste les nombreux épisodes où Pascale a dépassé les bornes: dénigrement, cris sur le plateau et atmosphère négative… ils en ont vu de toutes les couleurs à ses côtés.
«Pendant qu’un topo jouait en ondes, elle pouvait se moquer de l’accent tonique du reporter qui n’était pas au bon endroit. Elle disait que c’était de la merde, que ça ne devrait pas aller en ondes, que c’était mauvais», confie une employée qui a témoigné durant l’enquête de la firme externe ayant mené à la suspension d’un mois sans salaire de Pascale Nadeau.
Une autre confirme que pendant les pauses du bulletin de nouvelles, Pascale critiquait ses collègues, les poussant à faire encore plus d’erreurs.
«Le reportage jouait en ondes et elle riait d’une journaliste française qui finissait toujours ses phrases avec des “euh”. C’était toujours fait dans le but d’humilier la personne. Et tout le monde en studio entendait ce que Pascale disait!»
Un technicien confie: «On l’entendait souvent crier de bord en bord de la salle des nouvelles quand ses textes n’étaient pas prêts ou quand ils n’étaient pas bons!»
«Quand tu faisais une gaffe, Pascale y revenait sans cesse, elle retapait toujours sur le clou. Plus elle me stressait, plus je faisais de gaffes. Et plus je faisais de gaffes, plus elle me tombait dessus. Patrice Roy est également exigeant. Mais il travaille en équipe. Pas Pascale Nadeau!», assure une autre.
Jointe au téléphone par Hugo Dumas, Pascale n’a pas voulu commenter ces allégations: « Je ne commente pas des allégations anonymes. L’enquête a déjà eu lieu et aucune conclusion de harcèlement ou d’atteinte à l’intégrité n’a été retenue».
Il en est de même pour la chaîne: «Radio-Canada maintient sa version des faits. Ce sont des dossiers extrêmement sensibles et délicats et nous en sommes conscients».
