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En Vedette

Voici ce qu’on a pensé de la comédie musicale Le Matou

Je dois commencer par vous faire un aveu: je n’ai pas lu le roman d’Yves Beauchemin ou regardé l’adaptation cinématographique du Matou avant de me rendre à la Salle Pierre-Mercure pour voir la comédie musicale portant le même nom. 

Certain.e.s pourraient dire que j’ai mal fait mon travail, mais je voulais surtout avoir un œil nouveau sur cette comédie musicale qui ne fait pas l’unanimité et qui a vécu quelques controverses au début de l’année.  

J’étais tout de même accompagné d’un ami qui avait vu le film et qui m’a mentionné que le chat de Monsieur Émile était plus présent dans l’adaptation au cinéma. Mais j’y reviendrai plus tard. 

Voici ce qu’on a pensé de la comédie musicale Le Matou mise en scène par Joël Legendre!

Un rythme lent avec quelques accélérations 

Évidemment, je ne suis pas arrivée à la Salle Pierre-Mercure sans faire mes recherches sur l’histoire du Matou: je connaissais bien le résumé. Mais le début de la comédie musicale dans ce Montréal des années 1970 a été compliqué pour moi. 

J’ai plus eu l’impression d’embarquer dans l’histoire et dans le jeu des interprètes lorsqu’ils et elles sont arrivé.e.s dans le restaurant La Binerie. Le rythme de la comédie est lent à plusieurs reprises, mais c’est rarement le cas lors des scènes dans le restaurant. 

J’ai adoré les chorégraphies avec les client.e.s du La Binerie ou même celles avec des chaudrons. Ça m’a rappelé le genre de scène qu’on peut s’attendre à voir dans des grandes comédies musicales dignes de ce nom. 

Chaque péripétie de l’histoire de Florent et d’Élyse a son moment de gloire et surtout, d’explications. Mais il est impossible de mentionner que quelques bouts de l’histoire sont accélérés et méritent autant de temps que les autres. 

Je pense notamment ici au moment où le chef Picquot réussit à négocier un montant avec la mère de Monsieur Émile pour le garder avec Florent et Élyse. Ça a été trop vite, je suis persuadée que la maman aurait encore pu faire une grande scène.

Une distribution de grands talents

Si la comédie musicale Le Matou réussit à avoir du succès, c’est surtout grâce à sa distribution de grands talents qui incarnent avec brio les personnages de l'œuvre. 

Matthieu Lévesque est impressionnant à voir sur scène en compagnie d’Audrey-Louise Beauséjour qui nous charme encore avec sa voix puissante. Ils s’épanouissent ensemble et ils réussissent à nous toucher à plusieurs reprises. 

Je pense notamment à la scène crève-cœur où ils endorment Monsieur Émile sur le divan. En parlant de Monsieur Émile, on peut dire que c’est un garçon qui n’a pas peur de se faire punir et de dire tout ce qu’il pense! 

Même si Monsieur Émile aime beaucoup son chat qui se nomme Déjeuner, on voit rarement son animal félin dans la comédie musicale. Pourquoi laisse-t-il souvent son chat seul à la maison, alors qu’il se sauve lui-même de cet endroit? 

Martin Larocque qui interprète le chef français Picquot a été une grande découverte pour moi: il m’a beaucoup fait rire. Et même constat pour Marilou Morin qui joue Loretta, la mère de Monsieur Émile.

La distribution est aussi composée de Normand Carrière, Luis Oliva, Amélie B. Simard, Alexandre Baron, Nicolas Drolet, Lisa Palmieri et Renée Wilkin. À mon avis, ils et elles méritent aussi plus de temps sur scène.  

Note: 7/10 

La comédie musicale Le Matou est présentée jusqu’au 10 novembre 2024 à la Salle Pierre-Mercure de Montréal et du 19 novembre au 30 décembre 2024 à la Salle Louis-Fréchette de Québec

Pour plus de détails, rendez-vous sur le site Internet de la comédie musicale.

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