Toutefois, ce n'est pas dans le banc du fou du roi que Dany prendra place, comme d'habitude, mais bien comme invité!
Eh oui, Dany Tucotte sera invité sur le plateau de son grand ami Guy A. Lepage pour parler de son nouveau documentaire Le dernier placard – Vieillir gai.
Quelle est la réalité des personnes LBGTQ+ lorsqu’elles entrent dans le 3e âge? Dans ce documentaire, Dany Turcotte recueille de nombreux témoignages qui montrent qu’elle n’est pas très rose.
Depuis la décriminalisation de l’homosexualité en 1969, le Canada a considérablement évolué en matière de droits et libertés des personnes LGBTQ+. En général, il y a maintenant beaucoup moins de répression et de discrimination. Au Québec, les couples LGBTQ+ peuvent se marier, fonder une famille, vivre avec les mêmes privilèges que les personnes hétérosexuelles. Le peuple québécois est l’un des plus ouverts à la réalité LGBTQ+ et nous pouvons en être fiers. Or, rappelons-nous de cette génération qui s’est battue pour faire avancer les mentalités. Cette génération qui a maintenant plus de 70 ans est la première à avoir fait des «coming out», à avoir revendiqué son droit à la sexualité et à avoir vu mourir des amis du sida. Après toutes ces années, le retour dans le «garde-robe » pour éviter le jugement et l’isolement n’est pas envisageable. Le retour en arrière est impossible.
Dany Turcotte est allé à la rencontre de ces personnes, qui ont lutté toute leur vie et qui se retrouvent encore parfois ostracisées, afin de leur rendre hommage. Tour à tour, on entendra Jean-Guy, Michel, Gérald, Renaud et Royal, Mireille et ses amies qui habitent à Joliette, Michel et son coloc Gilles, Carole et son amie Marie-Claude.
Dany discute également avec des personnalités amies comme Janette Bertrand, Émile Gaudreault, Stanley Péan et Pierre-Michel Tremblay. Il a de plus recours à l’expertise du Dr Réjean Hébert, gériatre, de Julien Rougerie, chargé de programme à la Fondation Émergence et de la sociologue Line Chamberland, titulaire Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres de l’UQAM de 2011 à 2021.
