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Cette semaine, c'est Dave Morgan qui se confie dans le Journal de bord de Big Brother Célébrités.
*Les propos de Dave ont été recueillis par la production de façon confidentielle et privée à l’intérieur de la maison, puis retranscrits tels qu’ils ont été dits.
Dans la maison, j’ai l’impression qu’on avait tous ce sixième sens que cette semaine invisible était vraiment pas loin de nous. J’étais surpris, mais je l’anticipais vraiment depuis un moment. C’est tellement gros dans Big Brother, cette semaine-là, que j’étais prêt à l’accueillir avec de la terreur..
Contrairement à d’autres, au départ, j’avais un sentiment de «zénitude». Si je sors à ce moment-là, je ne peux rien y faire, je ne sais pas qui aller voir, personne ne peut me parler et me donner des indices. Tout ça m’a mis dans un état neutre, comme si j’étais sans espoir.
J’aurais bien aimé être le patron invisible, mais après ma piètre performance dans le challenge du laser, j’ai compris que je ne le serais pas. Au moment du challenge, j’ai eu comme un brain freeze. J’ai vraiment eu le cerveau gelé comme quand on boit une bonne grosse slush l’été pour la première fois et qu’on oublie que ça fait cet effet-là.
Quand j’ai ouvert la boite de la clé invisible, je n’ai jamais regardé à l’intérieur. J’en n'ai aucun remord, parce que je savais vraiment que ce n’était pas moi. À ce moment-là, j’ai espéré de tout mon âme que le patron invisible soit Danick, Charles, Joëlle, Gabrielle ou Daniel. J’ai quand même cinq noms très sécurisants dans mon cœur, mais je ne connais pas la réelle position de certains. Par contre, je crois très fort que ces cinq personnes ne me mettront pas sur le bloc.
Suite au challenge, dans la maison, il y a eu une ambiance suspicieuse et très intense pendant environ deux heures. C’est une semaine où il y a eu beaucoup de regards comme dans les films western. Des regards de cowboys qui plissent un peu les yeux à gauche, à droite avec les hanches un peu écartées et les bras proches de l'arme.
Les doutes sont devenus plus forts quand les mise en danger ont été dévoilées et que Joëlle et Daniel se sont retrouvés sur le bloc. Tout le monde a des doutes que c’est le genre de bloc que soit Pat, Jean ou Erika aurait fait.
Pendant la semaine, personne n’a eu de soupçons sur moi. Quand le bloc s’est confirmé, moi et les cinq autres acolytes, on avait la certitude que c’était Jean, Pat ou Erika le patron invisible. Ils travaillent de mèche ensemble, c’est le même cerveau.
Je crois que les gens ont besoin de jetons, et j’ai l’impression que la slop va augmenter la semaine prochaine. Alors, moi, faire la slop dans la semaine invisible et stressante, je trouve que ça ne veut pas la peine. Si j’avais fait la slop, peut-être que les gens auraient pensé que je possèdes trop de jetons… ça pourrait me mettre une cible dans le dos.
Donc, je préfère attendre que la valeur de la slop augmente pour en avoir plus d’un coup. Mon but est d’en avoir plus que vingt, et peut-être essayer de faire un move payant en faisant un bon achat.
Avant d’arrêter la slop, j’ai quand même pris le temps de faire un petit caucus pour savoir comment les autres se sentiraient si quelqu’un arrêtait la slop. Tout le monde était bien à l’aise avec ça. Je ne me sentais pas seul dans mon navire de capitaine, parce qu’il y avait déjà Erika, là. On était deux petits pirates pas sur la slop. Je pense même que ça m’a aidé à me rapprocher d’Erika.
Au départ, j’étais confiant des gens choisis pour jouer au véto. Danick, Charles et Fred sont de mon bord, et je me doutait qu’ils allaient bouger le bloc s’ils gagnaient.
J’ai de bonnes statistiques, mais quand t’entends que le challenge du véto en est un de mémoire et que tu as une fille comme Joëlle qui a le cerveau éponge sur le bloc, c’est sûr que tu sue de la craque.
À la cérémonie du véto, quand on a appris que Joëlle sortait du bloc, j’étais aussi confiant qu’un caneton qui traverse l’autoroute 20 sans sa mère. Mais j’ai été soulagé de ne pas être le choix de remplacement.
Charles et Daniel sont des gens avec qui je pourrais potentiellement travailler dans les prochaines semaines. Évidemment, Charles est beaucoup plus puissant dans les challenges… c’est quand même un olympien qui a beaucoup de médailles. Donc s’il sort, c’est un gros joueur qui sortirait, et c’est la semaine pour ça. Charles c’est comme le Capitaine America de cette saison-ci. Il est un être pur et rempli de talents pour les challenges. Je trouverais ça aussi plate que Dan parte, il me fait rire et je passe des bons moments avec lui.
À la fin de la cérémonie, lorsque Pat s’est levé pour faire une annonce, j’ai pensé pendant un petit moment : «Est-ce que Pat veut quitter? IMPOSSIBLE!!». Il annonce qu’il s’est fait voler ses jetons, et je pense qu’on a manqué d’empathie parce qu’on a tous pensé à nos propres jetons. Pat manque souvent d’empathie, alors je ne pense pas que personne se soit senti coupable.
Le voleur avait le choix de voler un seul coffret et, selon les ouïe-dire, c’était le plus riche. On était content parce qu’il était riche, il est bon dans les challenges… on se demandait à quel moment Pat serait vulnérable. Ça m’arrange que Pat devienne moins puissant.
Présentement, ce qui m’inquiète le plus des jetons, c’est que j’ai extrêmement confiance en Danick, mais il n’a pas beaucoup de jetons et il connaît à peu près le nombre de jetons que j’ai. Il y a un moment où ton meilleur allié peut te faire peur, parce qu’il m’arrive de penser trop loin.
Un gars comme Danick, qui est relié à moi, est-ce qu’il pourrait me faire un coup de cochon pour que je sorte et avoir mes jetons? Comme il se doute fortement que si je sors, je lui donne mes jetons, c’est pas impossible! Plus tu as de jetons, plus tu te méfies des gens autour.
Depuis le début de la game, je pense avoir beaucoup de gens qui m’apprécient assez pour avancer avec moi. Donc, être le patron me donne toujours l’impression d’être obligé de me positionner et de faire de grands choix à la vue de tous.
Donc, est-ce que je voudrais être patron la semaine prochaine? Oui, non, oui. Non, parce que j’ai Danick, Daniel, Joëlle, Charles, Gabrielle et un peu Fred à qui je fais pas mal confiance. Les chances sont bonnes pour que le prochain patron soit de mon bord, sans que j’aille à me salir les mains. C’est un peu ça la stratégie qui semble bien fonctionner pour moi. Si je suis le patron, je pense que ça va nuire à cette stratégie.
Si le patronat est pour être Erika ou Jean, je préfère être patron. C’est sûre que ça aide quand c’est un challenge de groupe, parce qu’on le fait toute la gang en même temps, on comprend qui a des bons atouts pour passer au travers et possiblement arriver premier.
Jouer à Big Brother, c’est très confrontant émotionnellement pour moi. Avant de rentrer, tu regardes les épisodes et tu as l’impression que tu vas toujours prendre ça comme un jeu. Je focus vraiment sur le fait que c’est un jeu, mais il y a toujours un moment où on dépasse la fine ligne.
Ce n’est plus un jeu, c’est toute ma vie qui se colle à la game… et ça devient juste ça! Personne ne s’est pratiqué dans la vie pour ça, mais tu es tellement impliqué émotionnellement que tu te tapes sur la tête quand tu as de la misère à enligner un laser.
On est toujours dans une montagne russe d’émotions, mais j’ai du plaisir et je focus là-dessus. Ça me fait plaisir de divertir les gens. J’espère que les gens nous trouvent divertissants.
Et aussi, j’ajouterais : «Je t’aime maman!»