Cett semaine, c'est au tour d'Eddy King de se confier dans le Journal de bord de Big Brother Célébrités.
L'humoriste, qui fait partie des joueurs qui mangent de la « slop » cette semaine, s'ouvre sur ses inquiétudes et sur les célébrités dont il doute. Plusieurs choses semblent lui échapper, et il compte bien faire la lumière sur ces mystères au cours des prochains jours.
D’abord la double éviction, j’en ai encore des fortes brûlures d’estomac. C’était stressant, très intense, mais quand on faisait les comptes on se disait tous que ça allait venir. Je ne me suis pas senti menacé, mais pas à l’abris non plus. À ce moment-là j’avais gagné aucun challenge encore, et moi ma seule force dans ce jeu c’est plus du côté social. Je suis très empathique et protecteur des gens autour de moi. À cause de cette nature, je ne suis pas la première personne que les gens ont le goût de sortir.
Reste que c’était très rapide. Cath en fait, moi j’ai eu l’impression que c’était le soldat qui a passé sous les balles d’une guerre de la maison. Ça faisait de la peine à voir, la pauvre, elle n’a même pas eu le temps de faire ses valises.
Comme on a tourné les scènes de Célébrités désespérées quelques jours avant le challenge, je m’étais préparé, j’avais étudié. Mais bon, j’ai été sorti à la question du chien, comme 3 autres joueurs. Quand j‘ai vu Claudia gagner, c’est étrange mais ça a été un relief, parce qu’à ce moment-là j’étais pas bien dans mon alliance.
Dans la vie je perds pas de temps, mais dans ce jeu-là tu peux pas faire ça. Donc ça devient difficile sur les relations et y’avait beaucoup de choses que je retenais.
Y’avait beaucoup de discordance, y’avait des gens avec qui je pouvais plus m’entendre. Je trouve ça hyper difficile.
Dans la vie de tous les jours y’a des conversations que j’aurais juste jamais eu. Mais ici, y’a pas d’échappatoire. Tu peux pas dire n’importe quoi à n’importe qui.
Les nominations de Claudia m’ont un peu arrangé parce que c’était parmi les deux causes des problèmes que j’avais.
J’ai raccordé mes violons avec Stéphanie, mais jouer avec Guylaine c’est plus compliqué. Elle est imprévisible, je ne sais pas comment elle va réagir. Je ne sais pas comment jouer avec elle.
Mais les condamnés sans blague, c’est de la merde. C’est très désagréable de manger très peu. J’ai joué le véto avec une demi-portion de slop dans le corps, c’est vraiment emmerdant.
Quand j’ai été pigé pour le véto, je me sentais pas en danger, mais il fallait que j’aille gagner ce challenge pour moi. Je voulais avoir le véto pour avoir un certain levier sur la maison. Y’a des choses qui m’échappent dans cette maison. Ce qui m’échappe entre autres, c’est la raison pourquoi les filles veulent voir Guylaine partir. Présentement, Stéphanie est plus une menace. J’ai pas compris ce truc-là. Et pour comprendre, il fallait que je gagne ce challenge. L’étau se resserre.
Dans OTEV, on s’est donné à fond. La seule stratégie c’est de chercher les réponses et de cacher les mauvaises dans un endroit où tu peux les retrouver à la ronde suivante. Et de mon côté… purement pour des raisons physiques, j’ai un certain avantage; quand je glisse, ça glisse vite!
Sur la compétition de toute évidence, Tranna et Guylaine n’étaient pas des menaces. En compétition je regarde pas les autres, mais j’aime pas laisser les gens en arrière. Je ne suis pas là pour faire du tort au gens. C’est dans ma nature d’être comme ça, d’encourager, de ne laisser tomber personne. Pas besoin d’être dans une alliance avec elles pour ça, ça me coûte rien de les encourager. C’est le côté coach qui ressort naturellement.
Quand OTEV me dit que j’ai gagné, je sors de la salle, avec le drapeau du Congo pour honorer la force des ancêtres enfin! J’avais hâte de le sortir! Et là j’arrive au salon, je vois la boîte en bois et la récompense et Man… mon cœur se brise en 1000 morceaux. Je vois un message de mes proches… ça m’aurait rassuré que les gens de mon entourage me disent de vive voix qu’ils vont bien.
Mais aussi déchirant que ce soit, je savais le choix que j’allais faire avant même d’ouvrir la boîte, je savais qu’il fallait que je prenne le véto. Peu importe ce qu’il y avait dans la boite, il fallait que j’aille un certain contrôle.
J’ai pas de regrets, mais ça pince. Big Brother Célébrités eu bonne idée d’appeler tout le monde pour qu’on voit la vidéo des proches de Claudia… c’était difficile. J’ai fait ce sacrifice-là pour le jeu. J’ai gagné déjà plus que je m’imaginais, j’ai dépassé mes objectifs de très loin et celui qui me reste c’est de gagner. Ça m’a motivé encore plus.
Au final, le véto, y’avait peu de chances que je l’utilise. Je voulais faire shaker la maison. Ça c’est pas tout à fait déroulé comme ça, mais ça m’a confirmé que quelque chose m’échappe encore. Je sais pas… c’est un feeling. Même quand j’avais le véto, c’est pas tout le monde qui est venu me parler. Certains ont une assurance trop débordante pour moi.
Claudia et Léo, je sais pas c’est quoi leur plan. Maintenant, elles sont que 2, et la manière dont elles jouent, elles ont vraiment pas peur du danger, ça laisse croire qu’elles ne sont pas toutes seules. Je les vois vraiment sur un cruise control. Y’a quelque chose qui m’échappe.
Mon choix est déjà très clair pour l’éviction. Et ça risque pas de changer à moins que quelqu’un ait vraiment pété de travers.
Si je suis patron la semaine prochaine, ça va être bien… mais ça va aussi être un emmerdement. Comme on est peu, ça va être difficile de viser quelqu’un sans froisser personne. La seule option qui me reste, c’est d’aller vers Tranna et j’ai pas envie. Avec tout ce qui se passe, c’est la seule avec qui j’ai pas de liens stratégiques.
Les propos d'Eddy ont été recueillis par la production de façon confidentielle et privée à l’intérieur de la maison, puis retranscrits tels qu’ils ont été dits.
Ne manquez pas Big Brother Célébritésdu dimanche au jeudi à 18h30 sur Noovo et Noovo.ca!
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