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En Vedette

ENTREVUE: Benoît Brière se confie sur la twist ultime de la saison dans La confrérie!

Attention : cet article contient un divulgâcheur concernant La confrérie. Assurez-vous d'avoir vu tous les épisodes avant de poursuivre votre lecture!

On a eu droit à toute une surprise, lundi soir lors de la finale de La confrérie!

Après qu'on se soit demandéé toute la saison qui était le mystérieux chef dont le visage restait dans l'ombre, on a appris ce soir que le personnage était joué par Benoît Brière!

Afin de jaser de cette twist qu'on n'avait pas vue venir, des tournages à Québec et de ce qui s'en vient pour lui cette année, on a discuté avec le populaire comédien.

Dans la finale de La confrérie diffusée lundi soir sur Noovo, on a appris que tu étais le comédien secret qui incarne le chef dans la série. Peux-tu nous parler de ce projet, maintenant qu'on sait que tu en a fait partie depuis le début?

« D'abord, c'est un grand bonheur, il faut le dire. Ça a été vraiment un grand bonheur, parce que j'étais content qu'on me propose un truc où, dans une série axée sur la comédie, tout d'un coup, je suis comme une sorte de straight man méchant! C'est assez rare qu'on me propose ce genre d'affaire là, et je pense que c'est très sérieusement ce qui me séduisait d'abord et avant tout dans le projet. 

On me voyait de façon épisodique à travers la saison, mais en ne sachant jamais c'était qui! J'avoue que je trouve ça bien intéressant, et le fait qu'on révèle l'identité du grand chef, du grand patron un peu mafieux, seulement qu'à la fin de la série... Je trouvais ça sympathique!

C'est le fun parce que ça me propose de travailler en essayant qu'on ne me reconnaisse pas avant que ce soit le moment. Ils ont décidé de conserver l'anonymat de ce personnage là jusqu'à la fin. Ça, ça faisait partie du trip. L'autre trip, c'est de me ramasser avec la distribution de La confrérie! Et le réalisateur a été excessivement bien préparé, extrêmement charmant, très ouvert aux propositions. C'était un pur plaisir!

En plus, chose qui ne nuit pas, j'aime beaucoup la ville de Québec. Donc aller tourner à Québec et de découcher pour aller tourner un projet, ça aussi, ça faisait partie du grand bonheur de l'aventure. »

Comment ça s'est passé sur le plateau de tournage?

« Guillaume Cyr, c'est un gars extraordinaire. Très, très, très gentil, très humain. Drôle comme un singe, préparé comme ça ne se peut plus. Puis bien évidemment, on se retrouve avec Pierre-François Legendre! Ça fait des trios et des quatuors de l'enfer! Tu sais qu'il va se passer quelque chose d'intéressant.

Donc ça a été ça, l'aventure. En même temps, tu sais, c'est très court en ce qui me concerne. Je pense que j'ai eu un total de 3 jours de tournage. J'avais un peu l'impression d'être un membre de la famille éloignée qui, de temps en temps, s'imbriquaient dans un gang qui était hautement trippante! »

Vous êtes tous des acteurs avec de l'expérience en comédie, mais est-ce difficile, parfois, de se retenir de rire pendant une scène « sérieuse » au résultat très comique? 

« Je te dirais que dans le cadre d'une série comme celle-là, on est très sérieux. C'est très complexe, la comédie. On a l'impression qu'on est là et qu'on prend notre pied puis c'est une grande facilité... et c'est ne pas comprendre la comédie. Ça requiert un jeu qui est particulier, ça requiert énormément de vérité. Si tu veux que ce soit vraiment drôle, si tu veux vraiment que ça passe la rampe, comme on dit, il faut que ça soit totalement incarné. Donc totalement assumé, même dans la pire et la plus loufoque des pitreries. 

À la limite, si le rideau se levait entre le spectateur et le personnage, il serait en raison de dire aux spectateurs "De quoi tu ris? Je suis dans la merde, OK? Ouais, de quoi tu ris? Je suis dans un drame profond!" Parce que toute comédie qui se tient, c'est d'abord un point de vue d'un drame. Et quand c'est écrit comme ça, c'est bien écrit. Et c'est vraiment le cas de cette série là, La confrérie, c'est-à-dire qu'on est vraiment dans une situation loufoque, mais très problématique pour les personnages principaux qui sont investis là-dedans. »


« Donc quand on arrive au tournage, on est très préparés, on sait à quoi s'attendre, sauf que... Au théâtre, tu as répété longuement. Tu as répété assez longtemps pour reconnaître les réflexes de ton collègue. Et savoir qu'il s'en va là, à telle place dans le texte, et ça fait que que tu finis par t'y habituer. Alors s'il y a quelque chose qui te fait franchement rire, bien tu vas crever l'abcès en répétition. Ça ne veut pas dire que ça n'arrivera pas sur scène. (rires)

Dans La Confrérie, les acteurs sont très investis. Sauf que là, tu arrives tôt le matin, tu te fais maquiller, on te donne le costume, tu t'habilles. On arrive sur les lieux de tournage, le réalisateur nous explique un peu la mise en place de ce qui va se passer. On va se faire une ou deux répétitions et c'est seulement là, à ce moment, que tu vas voir à quoi tu as affaire en termes de réactions et de jeu de ton collègue. Des gens que tu admires, que t'as vu dans plein de séries que t'aimes beaucoup, mais avec qui tu n'as jamais travaillé ou à peu près pas. Puis là tout d'un coup, tu fais "OK, tabarnouche! Il est efficace, lui! Il va là!" Et là, ça va arriver, des fous rires. 

Et dès la répétition, tu te dis "OK, s'il fait ça comme ça pendant la prise, reste concentré mon homme!" Et ce n'est pas toujours facile! Donc oui, effectivement, ça arrive des fous rires pendant des scènes. Et pour toutes sortes de raisons. Ça peut être une qualité d'interprétation qui transporte à rire. 

En ce qui me concerne, j'étais toujours dans une situation où j'étais l'ennemi qui menace de façon très sérieuse les personnages principaux. Surtout le principal de la série. Donc on était pas nécessairement dans des scènes qui portaient à rire. Et pourtant, tu sais, exception faite, l'une des dernières scènes de la série où on était plusieurs dans la scène, il y a eu des moments difficiles. (rires)  »

En terminant, je veux te parler de Madame Lebrun! Tu incarnes le célèbre personnage dans la série du même nom. Au fil des saisons, on a vu plusieurs personnalités québécoises à tes côtés. As-tu eu des coups de coeur? Des belles surprises?

« Je ne vais pas t'étonner du tout : Pierre Robitaille, avec qui j'ai travaillé souvent. Et c'est très difficile de travailler avec Pierrette, entends-moi bien, pas parce que c'est une actrice difficile, loin de là. En fait, c'est totalement l'opposé. C'est une personne humaine extraordinaire et elle, elle est complètement investie dans ce qu'elle fait. 

Pierrette Robitaille ne vient pas là pour faire la clown, elle est vraie, elle est réelle. Elle va composer un personnage autour de ce qu'elle a lu, de ce dont elle est inspirée, de ce qu'on va lui proposer, etc. Et elle va livrer! S'il y a une femme qui me fait rire, c'est elle! Ça a été difficile à tourner pour ça, parce qu'elle me fait rire, qu'est ce que tu veux que je te dise! (rires) Puis c'est une grande. C'est devenu une copine. C'est vraiment une dame extraordinaire. Alors Pierrette, je le savais d'avance, mais ça a été comme confirmé X 10,  c'est une femme fabuleuse! 

Éric Bernier, c'est un gars exceptionnel. Un autre qui nous a composé un personnage plus gros que gros, qui est fabuleux. Il est fabuleux! J'ai adoré travailler avec ce gars-là! Encore une fois, ça a été une révélation pour moi. 

Et l'autre révélation, c'est Pierre Hébert. Parce que c'était un ost*e de bon gars. Et c'est un gars qui n'a pas d'expérience de jeu, mais il y a une expérience de scène. Et il a été parfait au niveau livraison dans son personnage. ll a été parfait là-dedans. Si bien qu'il est devenu encore plus un incontournable, ce personnage là dans la série québécoise, qu'il ne l'était dans la version irlandaise de la série. Il a fait une job incroyable et c'est un ost*e de fou! (rires) Il est drôle, et on se relançait la balle. C'est un gars qui a un grand talent d'improvisation. Ça ne lui prend pas grand chose, ça ne l'effraie pas d'aller improviser dans une scène. Ça ne lui fait pas peur du tout! »

Ne manquez pas la saison 5 de Madame Lebrun à Canal D les samedis à 21 h ou sur Noovo.ca/canal-d. Vous pouvez aussi voir la deuxième saison sur Noovo les mercredis à 21h dès le 20 avril. Sur Crave, il vous est possible de voir les cinq saisons en rafale dès maintenant.

En terminant, pour voir et revoir La confrérie, rendez-vous sur Noovo.ca et sur Crave!

 

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