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En Vedette

ENTREVUE: Charlotte Aubin se confie sur les tournages intenses de la nouvelle série dramatique Virage

Charlotte Aubin tient la vedette dans la toute nouvelle fiction phare de Noovo, Virage!

Virage, dont la grande première est prévue le mercredi 15 septembre dès 20h sur Noovo et Noovo.ca, met en vedette une distribution de haut niveau composée d'Émile Schneider, Marie-Thérèse Fortin, Sylvain Marcel, Juliette Gosselin, Mani Soleymanlou, Anglesh Major, Audrey Roger, Patrick Labbé et Sandrine Bisson.

Frédérique Lessard (Charlotte Aubin), triple médaillée olympique en patinage de vitesse courte piste, prend sa retraite. Du même souffle, elle décide de quitter son conjoint (Émile Schneider), avec qui elle avait prévu la parfaite suite à sa carrière: fonder une famille. Face au vide, elle découvrira que la vie n’est pas une course dont on peut contrôler l’issue et devra apprendre à vivre sans performer.

Librement inspirée de la vie d’une douzaine d’athlètes olympiques et professionnels, dont la patineuse de vitesse Marianne St-Gelais, cette production originale pose un regard sur notre société de performance, qui nous éloigne trop souvent de nous-mêmes.

J'ai eu le bonheur de jaser avec la talentueuse Charlotte Aubin, qui s'est confiée sur les tournages plus qu'intenses de la nouvelle dramatique!

Charlotte, comment as-tu trouvé les tournages de Virage?

Ce fut un tournage en or! Sérieusement, le travail de cette équipe-là, c'est fou! J'ai bâti une superbe relation avec la réalisatrice, Catherine Therrien. C'est rare, des tournages qui se passent aussi bien. C'était un 47 jours de tournage vraiment exigeant, mais je recommencerais demain sans hésiter tellement j'ai trippé!

Comment as-tu fait pour apprivoiser tes patins de vitesse, ces grandes lames imposantes qui n’ont vraiment pas l’air évidentes à manier?

C'est grâce à Marianne St-Gelais que j'ai pu réussir à tenir debout sur mes patins! C'est elle qui m'a appris les rouages du patinage de vitesse. Mais, j'avoue que lorsque j'ai embarqué là-dessus la première fois, je ne pensais pas y arriver… j’ai presque appelé mon agent pour lui dire que la production allait devoir trouver quelqu’un d’autre pour me remplacer (rires)! Mais, à un moment donné, ça prend un peu d'acharnement, comme tout dans la vie. On peut arriver à n'importe quoi si on travaille fort! Peu à peu, j’y suis arrivée et là... je ne peux pas dire que je suis «bonne» (rires), mais je pense que ça fonctionne super bien dans la série. Je ne vais pas vite, mais je suis crédible, et c'était ça mon but! 

Avant, je n'étais pas une très grande patineuse et je n'ai jamais joué au hockey, mais je suis sportive et un peu casse-cou, donc ça a joué en ma faveur (rires). 

Comme Antoine Olivier Pilon dans le film Sam de Yan England, as-tu dû suivre une diète spécifique doublée d'un entraînement pour les besoins du tournage? 

Oui! Pendant 6 ou 7 mois, j'ai eu Marianne St-Gelais, qui était là pour m'épauler pour le patinage. Et j'ai eu un entraîneur et nutritionniste. Il ne m'a pas lâchée. Il a été là du début à la fin. Sans lui, je n'y serais sûrement pas arrivée! Il avait une présence très rassurante pendant tout le processus: tu sais, une diète, ce n’est pas arrêter de manger… c’est manger les bonnes choses! Tout comme faire du sport, ce n'est pas s'épuiser, c'est de trouver les bons entraînements et tout. Avoir un mentor pour m'accompagner là-dedans, ça a été précieux et ça a fait en sorte que je n'avais pas de manque d'énergie sur le plateau. Déjà, être sur un plateau de tournage, ça demande beaucoup d'énergie, mais si en plus, il faut alterner scènes et patin, c'est quelque chose! Bref, j'ai été vraiment bien encadrée, entourée et c'est ce qui a fait toute la différence.

Dans les quelques mois précédant les tournages, je m'entraînais au moins 1h30, six jours par semaine. Pendant les tournages, c'était plutôt une petite heure accompagnée de la diète. J'ai mangé pas mal de protéines et j'ai découvert mes abdos (rires)!

Est-ce que Marianne St-Gelais et toi êtes devenues proches?

Marianne a vraiment été super! Mais, on n'a pas été en contact tant que ça, en fait! Elle m'a entraînée pendant environ 2-3 mois, mais c'était très technique parce qu’on était toujours sur des patins! Les tournages se sont davantage déroulés avec mes partenaires de jeu, les comédiens sur le plateau. De plus, il fallait aussi se détacher un peu du tout: ce n'est pas Marianne St-Gelais que j’interprète, mais plutôt un rôle de fiction. L’histoire de Virage est inspirée de sa vie oui, mais aussi d’une douzaine d’autres athlètes. Pour moi, c'était clair, tout comme pour la production et elle.

On va certainement voir beaucoup de patinage et d'action dans la série, mais que va-t-on découvrir d'autre dans Virage?

On va voir un personnage en grande quête identitaire qui part sur une dérape... qui revit un peu son adolescence, je dirais! Qui boit (trop) pour la première fois, qui fume du pot, qui va plaire à des garçons et coucher avec eux... C'est un personnage très compulsif, très impulsif! Donc, elle va transposer cette compulsion-là qu'elle avait dans le sport dans sa vie. Et elle va se rendre compte que les gens ont toujours été là pour elle, aux petits oignons pour qu'elle gagne, mais que là, elle doit se prendre en main et devenir une adulte.

Le mot de la fin?

Virage, c'est une série vraiment touchante et grandiose, qui va faire du bien! Je campe un personnage féminin imparfait, mais auquel on s'attache tout de même.

Je serai également dans L'Échappée cet automne, puis dans le film Au revoir, le bonheur de Ken Scott qui sera au cinéma en décembre prochain. 
 

Les textes de Virage sont écrits par Kim Lévesque-Lizotte (Les Simone) et Marie-Hélène Lebeau-Taschereau (Conseils de famille), appuyées par Louis Morissette à la script-édition, sous la réalisation de Catherine Therrien (District 31).

Se joindront également à la distribution Emmanuel Schwartz, Nathalie Doummar, Cynthia Wu-Maheux, Amélie Bernard, Elisabeth Smith, Lysandre Nadeau, Fanny Mallette, Michel Laperrière, Pierre Gendron, Jocelyne Zucco, Corinne Fortin, Stéphane Breton, François-Étienne Paré, Fayolle Sansaricq Jean, Khoa Lê, Caroline Lavigne, Claude Bégin, Anne Casabonne, Jonathan Roberge et Sacha Bourque.