À l’aube du 100e épisode de Vendre ou rénover au Québec, nous avons discuté avec le co-animateur et designer Daniel Corbin, qui nous a raconté plusieurs moments marquants de l’émission, dont les téléspectateurs n’ont pas nécessairement vu à la télé.
Comme Maika Desnoyers, Daniel a de la misère à croire que l’émission est rendue à son 100e épisode et qu’il en fait encore partie après tout ce temps.
«Je suis agréablement surpris qu’après toutes ces années, on soit encore capables de surprendre les gens, de les accrocher, de les asseoir sur leur divan, et de faire comme ''Ok,have fun, passez un bon moment''», lance Daniel.
Voici 5 secrets de tournage que Daniel nous a révélés à propos de Vendre ou rénover au Québec!
1. Daniel a déjà dormi chez des participants avant le dévoilement.
Daniel n’a jamais vraiment compté le nombre d’heures qu’il passe sur une maison pour Vendre ou rénover au Québec.
Pour lui, c’est plutôt le travail avant le grand dévoilement qui est le plus important. «En réalité, tu travailles du début jusqu'à temps qu'ils prennent leur décision», précise-t-il.
En réalité, tu travailles du début jusqu'à temps qu'ils prennent leur décision
Durant les premières années de Vendre ou rénover au Québec, Daniel se rappelle qu’il a déjà dormi dans une maison avant son dévoilement.
Il n’avait pas le temps de retourner chez lui, étant donné qu’il avait terminé de travailler vers minuit et que le dévoilement était le lendemain matin.
Autre anecdote: Daniel a déjà manqué une soirée de St-Valentin avec sa conjointe pour remplacer un divan dans une maison avec un de ses propres sofas durant la nuit, avant l’arrivée de l’équipe de production sur le plateau le lendemain matin.
2. Daniel met de la vraie nourriture dans les assiettes lors du dévoilement.
Si vous croyez que la nourriture dans les assiettes est fausse, détrompez vous! Daniel nous a raconté qu’il mettait souvent des pâtes qui ne sont pas cuites avec de la sauce dans les assiettes.
Pour Daniel, les détails sont importants jusqu’à la fin. C’est pourquoi il s’investit à trouver de la nourriture si c’est nécessaire, même si l’équipe de production ne lui demande pas de faire ça.
«C'est comme une intrusion dans la vie personnelle des gens [...] parfois, je mets vraiment les souliers du client sur le bord du lit», ajoute-t-il.
3. Daniel est arrivé au bout de sa palette de couleurs.
Le 100e épisode de Vendre ou rénover au Québec signifie aussi que Daniel a eu la chance de rénover une centaine de maisons à travers la province depuis 2017!
Ce chiffre signifie aussi que Daniel a dû faire preuve de créativité, notamment avec les couleurs de peinture pour ne pas toujours reprendre les mêmes.
«Après toutes ces années, on numérote tous les codes de couleurs qu'on a fait pour ne pas revenir sur ces codes-là», explique-t-il.
Désormais, Daniel est obligé de faire des mélanges de couleurs pour ne pas reprendre celles qu’il a déjà prises. «On est passé au travers de toute la palette», mentionne le designer.
4. Les saisons de Vendre ou rénover qui sont produites à l’étranger sont très différentes de celles du Québec.
Contrairement à Maïka Desnoyers, Daniel Corbin ne s’est pas empêché de regarder les autres saisons de Vendre ou rénover qui sont produites ailleurs dans le monde, comme à Vancouver, à Toronto ou aux États-Unis.
Il a notamment l’impression qu’il a plus de temps que les designers des autres émissions pour réaliser ses projets, sans oublier les budgets qui sont très différents. Un des auteurs de l’émission lui a même avoué «qu'il n’en revenait pas de voir ce qu'on pouvait faire avec les budgets qu'on a».
Par la suite, Daniel souligne aussi qu’il a la chance de transformer plus de meubles avec l’aide de l’entrepreneur et même de récupérer certains objets. Et c’est ce que les saisons à l’étranger n’ont pas tendance à faire: le «handcraft».
Le designer québécois ajoute également que les «variations des shows» permettent à Vendre ou rénover au Québec de se distinguer. «On peut avoir dans un show une cuisine ultra-moderne et dans l’autre show, une cuisine de style un peu plus farmhouse», donne-t-il comme exemple.
5. Daniel déteste les conséquences où il doit goûter.
Parmi toutes les conséquences que Daniel a été obligé de faire au cours des dernières années, ce sont surtout celles où il était obligé de goûter dont il a le moins aimé.
Le designer se souvient surtout de l’année de revanche où Maïka lui a fait goûter au cocktail de jus de palourdes, de lait et de crevettes. «Quand je l’ai goûté, j’ai quasiment vomi», se souvient-il.
Daniel préfère beaucoup plus quand il est sur le bord de la route avec une pancarte pour attirer l’attention des automobilistes!
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