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En Vedette

ENTREVUE: Evelyne Brochu s'ouvre sur le bonheur de jouer dans Chouchou!

La talentueuse Evelyne Brochu est en vedette de la nouvelle série de Simon Boulerice, Chouchou.

Dans cette fiction, l'actrice incarnera Chanelle Chouinard, une enseignante de français âgée de 37 ans qui s'éprend de Sandrick, un élève de 17 ans pétri de confiance et de magnétisme, mais vulnérable. 

Afin d'en savoir plus sur cette série qui débarque sur Noovo cet automne, d'en découvrir sur son amitié avec Simon Boulerice et de comprendre sa réalité d'actrice internationale, musicienne et maman de trois enfants, j'ai discuté avec Evelyne Brochu.

Commençons par la base, peux-tu nous parler de ton personnage, Chanelle Chouinard?

Chanelle, c'est une femme passionnée. Une femme passionnée par son métier, d'abord par l'enseignement, et très près de ses sentiments, de son cœur, de sa famille, de ses enfants. Je pense que c'est facile de s'identifier à elle. Elle a une vie somme toute, au départ, assez assez normale. Et puis finalement il va lui arriver de un immense chamboulement. 

Un chamboulement de 17 ans...

Exactement! Un chamboulement du nom de Sansdrick! 

L’histoire de la série tourne autour d’un sujet doucement tabou, mais elle est écrite par la plume extraordinaire de Simon Boulerice. Doit-on s’attendre à rigoler ou à hausser les sourcils?

Je pense qu'on va être touchés, qu'on va être chamboulés, et qu'on va discuter énormément. J'ai l'impression que nous, en tout cas, ça nous a amenés à échanger beaucoup sur le sujet. Je pense aussi que c'est à la fois tendre et douloureux, lumineux et dur. Je pense que Simon Boulerice a réussi à aller dans tellement de zones. C'est pour ça aussi que comme actrice, c'est vraiment un parcours passionnant. Parce que justement, c'était nuancé. C'était toutes sortes d'affaires en même temps, comme dans la vie, tu sais. 

Comment ça se passe en tournage ?

Super bien! Tu l'as nommé, c'est un sujet délicat, donc ça prenait énormément de bienveillance, puis de de réflexion et d'anticipation pour bien faire les choses. Autant en amont, quand on se préparait à tourner, puis autant au jour le jour. Il fallait vraiment s'assurer de bien raconter cette histoire là. Que tous les points de vue soient équilibrés. Il fallait faire honneur à chaque parcours de personnage. Puis à quel point chaque personnage apporte un autre angle sur le même sujet. 

Je pense qu'entre nous, aussi, il fallait créer une zone de sécurité et de respect qui nous permettait de s'abandonner là-dedans. Parce que sinon, je pense que ça aurait été vraiment difficile. Alors que là, comme on est dans le bonheur et dans la joie, dans le respect entre nous, eh bien on plonge. Puis on sait que on va être bien au bout du compte, même si des fois entre "Action" puis "Coupez", ça brasse!

Parce que la meilleure improvisation est toujours préparée... 

Exactement! En tout cas, l'abandon, je pense que ça se prépare. Pour se rendre à des places qui sont intéressantes visuellement, parce que ça reste que c'est la fiction, il faut que ce soit riche. Il faut que ce soit vrai. Alors il faut qu'on sache qu'il y a un filet quand on se lance. Puis, si on sait qu'il y un filet, on se lance pour vrai!

Je me souviens d’un topo de toi et Simon Boulerice à la piscine. À ce moment, c’était lui l'intervieweur et toi l'invitée. C'est comment de jouer ses textes?

C'est tellement vrai, on avait fait ça pour Sucré Salé! À ce moment, on ne savait pas du tout que ça allait avoir lieu tout ça. Moi, Simon, je le connais depuis le cégep. On était des potes au cégep, on a même fait un court métrage ensemble du temps où il était en cinéma et moi en arts dramatiques. On a joué ensemble au cégep, et là on se retrouve 17 ans plus tard. C'est fou, là où le destin nous amène! C'est très émouvant. Jouer ses texte, c'est super. Mon doux que c'est super. C'est un plaisir de tous les jours.

Je pense que je peux le dire : je suis en amour avec le projet! Avec ce qui nous permet de vivre avec sa plume merveilleuse. J'aime aussi son amour des mots. J'aime aussi que le personnage ait le même amour des mots que lui. Ça parait aussi qu'il a un amour pour le milieu scolaire, pour le français, pour les romans... Je pense qu'il a créé deux personnages qui se rencontrent non seulement amoureusement, mais beaucoup aussi à cause de leur passion pour la littérature. C'était, pour moi, facile de m'accrocher à ça. C'est vrai que parfois, il y a des rencontres cosmiques. On sentait Simon dans plein de détails du texte qui me faisaient énormément sourire. Ce qui donne de la lumière à la série. On le reconnait. Pour moi, jouer du Simon Boulerice, ça a été une joie totale et absolue.

Au niveau professionnel, outre Chouchou, as-tu d’autres tournages cette année?

Je viens de finir la saison 2 de Paris Police 1900 à Paris. Je faisais des allers-retours. C'est vraiment l'fun! Nous, les acteurs, on aime plonger d'un univers à l'autre. C'est vraiment un autre truc, une autre époque, un autre accent, un autre personnage complètement. Et pour moi, c'est une autre ville! Ça me sort de ce que je connais, de mes repères et tout. J'adore ça. Par ailleurs, il y a complètement une autre affaire qui m'attend. C'est une comédie en anglais. Tournée au Québec, mais cofinancée États-Unis/Canada. Je ne peux pas en dire plus sur le casting, mais c'est très, très, très excitant! Le tournage comment à la mi-août. 

 

Au cours des dernières années on a aussi appris à connaître Evelyne Brochu, la chanteuse. Travailles-tu sur de la nouvelle musique?

On travaille beaucoup là-dessus! On est en plein dedans, avec Félix Dyotte, sur mon deuxième album. Les voyages à Paris, à cause du variant Omicron, je n'ai pas pu y aller avec ma famille. Ce qui faisait que j'avais plein de temps pour écrire dans les temps libres. Moi, j'envoie mes textes, mes poèmes à Félix, parce que je ne compose pas de musique. Et lui, il est en pleine composition. Dès qu'on a du temps, on se voit et on avance.

En terminant, tu es maman de trois enfants dont deux jumeaux, comment ça se passe à la maison?

Ça se passe super bien! Ils sont super en forme! J'ai un mari en or. Une maman très présente, donc une grand-maman très présente et très aimée par ses petits-enfants. On a aussi de l'aide à la maison. Évidemment, le plus dur pour moi, c'est que je m'ennuie vraiment d'eux autres! Le plus dur, ce sont les journées où on ne les voit pas du tout... heureusement, il n'y en a eu que deux. Comme on a fait des tournages mi-jour, mi-nuit, je pouvais les voir le matin. Aller les reconduire à la garderie, les habiller et déjeuner avec eux. Le fait d'avoir un moment privilégié par jour, moi ça me ressource. 

Il y a des moments dans Chouchou où mon personnage vit des trucs plus difficiles, comme une sorte de peur de perdre sa famille, ou d'en être éloigné, et j'avoue que j'allais piger dans ces sentiments là. Je me disais « Mon dieu que ce serait horrible, parce qu'une seule journée, c'est insoutenable! » Mais sinon, je sais qu'ils sont bien, alors ça m'aide à passer à travers! 

Retrouvez Evelyne Brochu dans Chouchou cet automne sur Noovo et Noovo.ca!