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En Vedette

Voici ce qu’on a pensé du film Nos belles-sœurs

Un nouveau film québécois fera son apparition dans toutes les salles de cinéma de la province ce jeudi: Nos belles-sœurs

Inspiré de la pièce de théâtre de Michel Tremblay qui a été présentée pour la première fois en 1968, ce long-métrage raconte l’histoire de Germaine Lauzon, une mère de famille et ménagère, qui remporte un million de timbres-primes GoldStar. À l’époque, ces timbres pouvaient être échangés contre des appareils ménagers et des meubles de cette compagnie. 

La distribution de haut calibre est notamment composée de Geneviève Schmidt, Guylaine Tremblay, Anne-Élisabeth Bossé, Ariane MoffattDebbie Lynch-White, Véronic DiCaire, Valérie Blais, Pierrette Robitaille et Diane Lavallée.

On a eu la chance de voir le film réalisé par René Richard Cyr lors d’un visionnement de presse à Montréal, et voici ce qu’on en a pensé!

Des scènes typiques de la vieille époque

D’emblée, le film commence avec une partie de bingo dans un sous-sol d’église qui réunit toutes les belle-sœurs et Germaine Lauzon, le personnage principal de l'œuvre interprétée par Geneviève Schmidt. Rares sont désormais les parties de bingo à l’église!

On se retrouve par la suite chez Germaine, dont le décor est autant coloré et vintage que ses vêtements.

Un élément du décor qui nous frappe est d’ailleurs le vieux téléphone à mobylette qui se retrouve aussi chez les autres belles-sœurs. 

Les désaccords et les chicanes dans les familles des belles-soeurs et de Germaine sont très présents tout au long du film.

Même si Germaine réussit à gagner le million de timbres-primes, elle ne réussit pas à comprendre et à se rapprocher de sa fille qui est plus distante que jamais. 

La différence d’époque entre ces années-là et aujourd’hui est aussi frappante lorsque les filles de Thérèse Dubuc interprétée par Guylaine Tremblay lui demandent chacune 50 sous pour aller au Zoo de Granby. Ça coûte vraiment plus cher maintenant! 

Une Germaine authentique 

Quand Germaine apprend qu’elle a remporté le million de timbres-primes, sa réaction est surprenante: pourquoi elle a gagné alors qu’elle n’a jamais rien gagné dans sa vie? Entre son état de choc et d’euphorie, Geneviève Schmidt incarne à la perfection son personnage. 

Le premier réflexe de Germaine est d’appeler ses belles-sœurs avant même de l’annoncer à son mari ou à ses enfants. La preuve: sa fille interprétée par Jeanne Bellefeuille apprend cette nouvelle à la radio.

Pour célébrer tout ça, elle propose à ses belles-sœurs un party de collage de timbres-primes dans des carnets étant donné qu’elle en a beaucoup trop. Par contre, un sentiment de jalousie emporte les belles-sœurs qui ne feront pas ce collage pour rien…

On réalise à la fin du film que personne n’est plus heureux même avec le million de timbres-primes. Comme quoi le bonheur n’est pas dans la richesse, mais dans les petites choses de la vie. C’est une bonne leçon!

Des belles-sœurs attachantes

Geneviève Schmidt est entourée de belles-sœurs bien connues par le public québécois: Guylaine Tremblay, Anne-Élisabeth Bossé, Debbie Lynch-White, Ariane Moffatt, Véronic DiCaire, Valérie Blais, Pierrette Robitaille et Diane Lavallée. 

Elles sont toutes très attachées aux différentes femmes qu’elles interprètent et elles réussissent à leur façon à nous faire rire tout au long du long-métrage.

On reconnaît rapidement des personnes faisant partie de nos propres familles, que ce soit nos tantes ou nos belles-sœurs.

Guylaine Tremblay est d’ailleurs la seule comédienne du film qui a déjà fait partie de la pièce de théâtre.

Tannée d’être avec sa belle-mère, elle nous surprend par tous les moyens qu’elle utilise pour ne pas être obligée de s’en occuper pendant les jours d’absence de son conjoint.

L’auteure-compositrice-interprète Ariane Moffatt fait aussi ses premiers pas au grand écran dans le film Nos belles-sœurs. Ça fait drôle de la voir jouer un personnage bien différent de sa personnalité, alors qu’on est habitué à la voir chanter sur scène. 

Malgré ça, Ariane a réussi à faire sa place parmi les belles-sœurs qui sont toutes très expérimentées. Et elle est surtout à sa place lors des scènes de chorégraphies et de chansons. Qui sait si nous aurons un jour la chance de la revoir au cinéma…

L’équipe derrière le film a voulu mettre les bouchées doubles pour moderniser l’histoire sans la dénaturer. C’est pourquoi on y parle notamment d’avortement et même de relation toxique. 

Nos belles-sœurs est le film de l'été grâce à sa distribution de haut calibre qui incarne parfaitement les personnages. C'est drôle, touchant et coloré!

Le film sera à l'affiche dès le 11 juillet 2024 dans tous les cinémas du Québec. 

Note: 8,5/10