Gabriel Nadeau-Dubois est père et dévoile une mignonne photo de son bébé!

L'adorable Hélène Nadeau-Desjardins a vu le jour le week-end dernier!

«En fin de semaine, il y a eu une grosse tempête. De la neige, des bourrasques, de la douleur et de la joie. La plus belle des tempêtes, dehors et en dedans. Dimanche matin, le vent s’est calmé. Hélène Nadeau-Desjardins, notre fille, est venue au monde.

Elle est arrivée dans nos vies un peu plus vite que prévu. Elle est toute petite. Grâce au courage prodigieux de sa mère, elle est en pleine santé. Depuis, elles sont inséparables. Un poème ancien raconte la légende d’une Hélène si belle que des hommes sont partis à la guerre pour la conquérir. Notre Hélène naît dans un monde qui chancèle déjà, et sa douceur a l’effet contraire sur sa mère et moi : elle nous apaise.

Pour les quatre prochaines semaines, je vais rester auprès d’Hélène et de ma blonde. Vous allez me voir un peu moins. Je vais vous écrire de temps en temps, pour vous donner des nouvelles. Le monde a besoin de paix et de beauté, ma maison en déborde.

Je vais essayer de vous en envoyer un peu.», dévoile-t-il.

Tous nos voeux de bonheur à Gabriel et son amoureuse Maëlle. On vous envoie beaucoup d'amour!

Rappelons que le couple avait dévoilé l'heureuse nouvelle en septembre dernier, avec un superbe message.

«Depuis dix ans, je vous parle d'avenir.

Au printemps 2012, devant des centaines de milliers de gens de ma génération, j’ai parlé de l’avenir de nos écoles.

En 2014, c’était l’avenir de notre planète qui était en jeu. Nous avons lutté ensemble contre Énergie Est, puis contre GNL Québec. Ensemble, nous avons gagné.

En 2017, j’ai accepté la main tendue par Françoise David. Mon slogan de campagne? « Bâtir le Québec de demain ».

En 2018, avec mon amie Manon, je vous ai parlé de l’avenir du Québec, de la nécessité de construire un pays de justice et de dignité, assez grand pour tout le monde. Vous m’avez fait un honneur immense, vous m’avez envoyé à l’Assemblée nationale avec toute ma belle gang, pour défendre de meilleurs lendemains.

Toutes ces années, je vous ai parlé d’avenir. J’en parlais comme un citoyen engagé, parfois comme un intellectuel. L’avenir, pour moi, c’était une idée, un projet, un rêve.

Il y a quelques semaines, tout a changé. L’avenir a maintenant un visage. Je vais être papa.

Au printemps prochain, mon amoureuse Maëlle et moi aurons un bébé. Il devrait venir au monde au mois de mars. Je ne peux m’empêcher de sourire : ce sera un bébé du printemps, ma saison préférée. La saison de la vie, la saison des fleurs. La saison où tout a commencé pour moi, la saison de la résistance et de l’espoir. Ça tombe bien. Qu’est-ce qui donne plus d’espoir qu’un enfant qui vient au monde?

Je ne sais pas quelle sorte de papa je serai. J’aimerais être aussi sensible que mon propre père, aussi droit que mon grand-père. J’espère être aussi fidèle que ma mère, aussi forte que ma grand-mère.

J’ai peur que la politique m’empêche d’être suffisamment présent pour notre enfant. J’ai peur que la prochaine année soit difficile, j’ai peur que mon amoureuse soit seule par moments, que mon fils ou ma fille s’ennuie de son papa.

Ce qui me rassure, c’est de savoir que je ne suis pas seul. J’ai une confiance infinie en mon amoureuse. Les futurs grands-parents sont tout près de nous. J’ai des amis fidèles, des collègues solidaires qui m’ont promis de l’aide. Je n’ai jamais été seul, j’ai toujours marché en groupe. Ça me remplit de bonheur et de confiance.

Je suis tellement heureux. Voilà, c'est dit.

Je vous donne de ses nouvelles de temps en temps, promis.
Bon dimanche tout le monde. À nous demain.»

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