L'acteur et chanteur québécois, bien connu pour son naturel et son honnêteté, s’est ouvert sur son parcours professionnel, les défis de sa carrière et la place importante qu’occupe aujourd’hui sa famille.
Depuis la fin du tournage de District 31, Gildor pensait se concentrer sur la musique, une passion de longue date. Cependant, les projets se sont enchaînés plus rapidement que prévu.
Gildor a enchaîné avec l'émission La Tour, un film, puis un documentaire sur l’aéroport de Mirabel. Loin de s’en plaindre, il s’amuse de ce rythme imprévu et apprécie chaque nouvelle opportunité qui se présente à lui.
Malgré ses nombreuses années dans le métier, il a récemment décroché son tout premier rôle principal dans une série, Dumas, à 64 ans. Ce rôle représente pour lui un défi personnel, et il avoue encore être pris de doutes, ce qui, selon lui, est un signe qu’il reste ancré dans la réalité. Il considère que cette appréhension face aux nouveaux défis est ce qui le pousse à se surpasser et à ne jamais tomber dans la complaisance.
Le bonheur d'être grand-père
Si le travail occupe une grande place dans la vie de Gildor, il savoure également chaque instant de son quotidien en famille, particulièrement dans son rôle de grand-père. Sa fille Mahalia vit chez lui avec sa petite fille Laïa, qui a pris l’habitude d’appeler la maison «chez pépère». Ce lien familial profond est une source de joie immense pour lui, d’autant plus qu'il suit une tradition où plusieurs générations ont adopté ce surnom affectueux.
Gildor est aussi très fier de ses trois enfants, dont deux garçons qui l’accompagnent parfois sur les plateaux de tournage. Récemment, son deuxième fils, qui a terminé de brillantes études en marketing de l’environnement, lui a confié un rêve inattendu : devenir comédien. Cette révélation a surpris Gildor, mais il n’a pas hésité à encourager son fils, l’aidant même à se préparer pour une audition en lui faisant tourner une scène de Dumas. Qui sait, un jour, père et fils pourraient se retrouver ensemble à l'écran!
