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Goûchy Boy: Le comédien d'Unité 9 écope de 21 mois de prison pour agression sexuelle

Deux heures après avoir agressé un photographe de presse en lançant sa marchette en plein palais de justice, le comédien Goûchy Boy (Ugochukwu Chijoke Onyechekwa de son vrai nom) a été condamné à une peine de 21 mois de prison pour avoir agressé sexuellement une femme, la traitant comme un «objet sexuel».

Le comédien de 52 ans, connu pour son rôle dans Unité 9, a perdu son sang-froid dans les couloirs du palais de justice de Longueuil, visiblement contrarié d'être filmé et photographié par les médias présents.

Il a d'ailleurs été filmé lançant sa marchette en direction des photographes, avec un «Hey! Hey! Hey! Tassez-vous câlisse!», bien senti.

Le comédien Goûchy Boy, reconnu coupable d’agression sexuelle sur sa partenaire intime.

En salle d'audience, la greffière a informé le juge Christian Jarry que l'accusé venait d'être arrêté au palais de justice de Longueuil pour de nouvelles accusations.

La sentence est ensuite tombée dans le box des accusés où Goûchy Boy a reçu une peine de 21 mois de prison ferme, malgré sa demande initiale d'une peine de détention à domicile. La Couronne avait demandé une peine de deux ans de prison.

Le juge Jarry a souligné: «On ne sait rien à son sujet, il n'a pas témoigné. Il n'exprime aucun remords. Au contraire, il a fait une scène. En salle d'audience, il a dit qu'il allait poursuivre la procureure et la victime, ou les deux, parce qu'il n'est pas clair à qui sa menace s'adressait».

Le seul élément atténuant retenu par le juge est l'absence d'antécédent judiciaire, tandis que de nombreux facteurs aggravants sont relevés, notamment l'abus de confiance et les graves répercussions sur la victime.

Rappelons que Goûchy Boy a infligé une nuit cauchemardesque à sa victime, qu'il avait rencontré sur un plateau de tournage auparavant. Pendant une nuit passée dans un motel, il lui a demandé de se coucher près de lui et l'a forcée à avoir des rapports sexuels malgré ses refus... affirmant que ses fesses lui appartenaient. Il a persisté même lorsque la victime pleurait et exprimait des plaintes de douleur.

La victime, sous le choc et terrifiée, se sentant menacée, décrit qu'elle est devenue comme une marionnette sous l'emprise de son agresseur. Depuis lors, elle souffre de stress post-traumatique sévère et d'hypervigilance.

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