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Joanie Rochette était de retour à la télévision, cette semaine, dans le cadre des Championnats du monde de patinage artistique de l’ISU 2024.
La médaillée olympique était ambassadrice de la prestigieuse compétition cette année. Cette qui a ému toute la planète en 2010 en remportant la médaille de bronze à Vancouver deux jours seulement après le décès de sa maman a donc accordé de nombreuses entrevues, tant à la télé qu'à la radio.
L'un de ces entretiens a été diffusé à CBC. Au cours de cette discussion, Joanie Rochette a encensé la championne de la compétition, Deanna Stellato-Dudek, qui a remporté la médaille d'or à l'âge de 40 ans. C'est un record, mais c'est surtout un modèle inspirant pour toutes les femmes qui désirent poursuivre le patinage artistique après «l'âge de la retraite» de 25 ou 30 ans. Voici un extrait de cette entrevue captivante:
«Je pense que c'est merveilleux. J'ai été vraiment émue hier soir, en les voyant patiner. C'était une tellement une belle performance.
Je pense aussi à ce que ça signifie pour les femmes en patinage, particulièrement parce que dès qu’on atteint 25 ou 30 ans, on est une grand-mère, c’est-à-dire qu’on est considérée comme vieille.
Je pense qu’elle a vraiment repoussé les limites et ouvert un monde de possibilités pour les femmes qui pensaient à prendre leur retraite, pendant qu’elles étaient trop vieilles. C’est incroyable de voir que 16 ans après la retraite, ont peut revenir et être plus forte que jamais. Le fait d’avoir un exemple comme elle, ça nous montre que tout est possible et que l’âge, ce n’est qu’un nombre, ça n’a plus d’importance de nos jours.»
Un modèle pour les patineuses ainsi que pour toutes les jeunes filles qui rêvent de devenir des athlètes olympiques un jour!
Vous pouvez voir l'entrevue de Joannie Rochette en entier dans la vidéo ci-dessous:
L’ancienne athlète olympique, Joannie Rochette est revenue sur sa vie d’avant dans une touchante entrevue à La tour.
On a appris que la patineuse était devenue anesthésiste et qu’elle a récemment entamé ses 5 années de résidence. Elle exerce la médecine, mais elle est supervisée par un patron, c’est de cette façon qu’elle apprend son futur métier.
En entrevue avec Hélène Bourgeois-Leclerc, elle explique qu'après ses derniers olympiques, le retour à la réalité a été dur.
«C’est dur! Je pense que pour plein d'athlètes, on en parle après. Il y a toujours une petite dépression post olympiques où ta vie change, il y a plus de cadre, c’est toi qui décide, ce n’est pu ta coach qui décide.»