Début du contenu principal.
Marie-Claude Barrette vient de faire un pas audacieux dans le monde juridique en déposant une demande d'action collective contre Meta, la société mère de Facebook.
On apprend dans le 7 jours que cette initiative vise à défendre les droits des personnalités publiques dont l'identité a été usurpée par des fraudeurs sur la plateforme de médias sociaux, les exposant à des publicités trompeuses et à des escroqueries en ligne.
Selon la demande déposée au palais de justice de Montréal, Marie-Claude Barrette et d'autres personnalités publiques ont été victimes de graves atteintes à leur réputation en étant utilisées comme appâts pour diffuser de fausses informations destinées à tromper le public en ligne.
Ces publicités, sponsorisées par des fraudeurs, utilisent souvent des titres sensationnalistes et des histoires inventées pour inciter les utilisateurs à cliquer sur des liens.
Un exemple spécifique cité dans la demande concerne une publicité de septembre 2023 prétendant que Marie-Claude Barrette s'était «confessée accidentellement à l'antenne», ce qui a ensuite conduit les utilisateurs à une fausse histoire sur ses investissements réussis dans la cryptomonnaie.
Ces publicités frauduleuses ont induit en erreur de nombreux internautes, les incitant à investir de l'argent dans des projets de cryptomonnaie basés sur de fausses promesses de gains.
L'action collective représente également d'autres personnalités publiques qui ont été victimes de la même usurpation d'identité sur Facebook. Parmi elles figurent des personnalités comme Normand Brathwaite et Régis Labeaume, qui ont également été utilisées dans des publicités frauduleuses sans leur consentement.
L'avocat représentant Marie-Claude Barrette estime qu'il pourrait y avoir plus d'un millier de personnes touchées par cette demande d'action collective. Les montants réclamés ne sont pas encore chiffrés, mais l'objectif principal est de tenir Meta responsable de sa négligence dans la lutte contre les fraudes en ligne et de fournir une réparation aux victimes.
Cependant, le processus juridique pourrait prendre des années avant qu'une résolution soit atteinte. Malgré cela, cette action collective envoie un message fort selon lequel les grandes plateformes de médias sociaux doivent prendre des mesures plus strictes pour protéger l'identité et la réputation des personnalités publiques et de tous leurs utilisateurs contre les activités frauduleuses en ligne.
Vous aimerez aussi: