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Marie-Claude Barrette, reconnue pour son franc-parler et sa passion pour les médias, a récemment partagé ses réflexions sur l'industrie télévisuelle lors de son passage à l'émission Dans les médias, animée par Marie-Louise Arsenault sur Télé-Québec.
Au cœur de cette entrevue, la discussion s'est orientée vers son balado Ouvre ton jeu et sur le fait que, selon elle, la télévision n'a pas encore pleinement saisi le potentiel intellectuel de son audience.
Avec une conviction palpable, Marie-Claude a mis en lumière une problématique récurrente dans le paysage médiatique actuel : la sous-estimation de l'intelligence du téléspectateur.
Elle souligne que, bien que le divertissement ait sa place et son importance, il est essentiel de diversifier l'offre télévisuelle pour inclure des contenus qui stimulent l'intellect et la réflexion.
«Moi là, je vais dire de quoi d'un peu grave. J'ai l'impression qu'on sous-estime l'intelligence du téléspectateur à la télévision. Je crois qu'on a peur d'aller d'un côté qui est peut-être vu plus intellectuel. J,ai l'impression qu'on est beaucoup dans le divertissement, et ça fonctionne le divertissement. Mais on a aussi le droit d'avoir des émissions [...] qui s'adressent à l'intelligence du téléspectateur.»
Marie-Claude Barrette déplore le manque d'émissions s'adressant directement à l'intelligence des téléspectateurs, malgré une demande évidente pour ce type de contenu.
Cette prise de position audacieuse souligne une réalité où les émissions de divertissement dominent largement l'espace médiatique, reléguant parfois au second plan les contenus plus enrichissants ou éducatifs.
Selon elle, même si les cotes d'écoute de ces émissions plus intellectuelles ne rivalisent pas toujours avec celles des grands divertissements de soirée, leur importance ne doit pas être sous-estimée.
En abordant le sujet des émissions américaines traduites diffusées en après-midi, qui tendent également à privilégier le divertissement, Marie-Claude souligne que le public est réceptif et intéressé par des contenus qui lui permettent d'apprendre et de s'ouvrir sur le monde.
Elle met en avant le fait que les téléspectateurs sont bien plus instruits et curieux qu'on ne le pense et qu'ils aspirent à une programmation qui va au-delà du simple divertissement, une vision qui, espère-t-elle, influencera positivement l'avenir de la télévision.
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