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Marilou a partagé un touchant message soulignant un moment important dans sa vie, sur les réseaux sociaux.
C'est au début avril, en 2014, que la créatrice de Trois fois par jour a décidé de cesser de boire de l'alcool. Elle fête donc sa 8e année de sobriété!
« Je suis émue de ne pas avoir lâchée. », écrit-elle avec émotion.
Voici le touchant message de la femme d'affaires :
« Je viens de réaliser que ça fait 8 ans cette semaine que j'ai arrêtée de boire de l'alcool.
Dans ma tête de fille de 23 ans, prendre cette décision c’était un peu comme de me couper de la société ; j’étais persuadée que j’allais être condamnée à vivre avec une pression venant de l’extérieur, des jugements et des interrogatoires sans fin pour le reste de ma vie.
Ça été le cas durant les premières années, surtout celles durant lesquelles c’était plus difficile pour moi d’assumer ma décision même si je savais profondément que c’était la bonne pour moi.
Je peux vous dire aujourd’hui que je ne ressens plus aucune pression, ni jugements, ni ne doit faire face à aucuns interrogatoires.
Je suis émue de ne pas avoir lâchée.
Ce passage inconfortable allait me mener à un confort proportionnel, quelques années plus tard. J’étais comme un arbre à l’ombre qu’on déracinait pour aller le replanter au soleil ; souffrante un moment, mais tellement plus confortable après.
Ce qui est au coeur de ce texte ce matin, ce n’est pas l’alcool, mais le courage que ça prend pour faire de grands changements dans notre vie. Et c’est un rappel pour moi-même parce que je n’ai pas ce même courage, tout le temps...
Je m’économise parfois et je reste dans le compromis parce que ce déracinement continue de me faire peur, même si j'en goûte les bienfaits.
Je me fais croire que ce qui est bon pour une personne devrait donc être facile à mettre en action... mais quelle illusion!
Je suis certaine que je ne suis pas la seule... et c'est pour ça que j'ai décidé de partager avec vous ce 8 ans de sobriété ;
Pour nous rappeler, surtout à moi-même, que la souffrance n'est pas synonyme de malheur, qu'elle fait partie du processus d’être profondément heureux et que de la fuir ne fait que nous priver de progresser. »
Merci à Marilou pour cette réflexion inspirante!