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Les films de tueurs en série appartiennent à un sous-genre cinématographique du film d’horreur classique et mettent systématiquement en scène un individu, parfois masqué, qui terrorise ses victimes. De nombreux films culte, acclamés par la critique et le public, font partie de cette catégorie. Survolons quelques-uns des plus mémorables d’entre eux.
Halloween : La Nuit des masques est le 1er volet de la franchise Halloween créée par John Carpenter. Sorti en 1978, ce long métrage a eu un impact considérable sur le milieu du cinéma et a influencé de nombreux autres films d’horreur. Halloween : La Nuit des masques est souvent considéré comme étant le premier film de tueurs en série et un des tout premiers à montrer le point de vue du tueur.
Dans Vendredi 13, chapitre VI : Jason le mort-vivant, Jason Voorhees revient terroriser Crystal Lake après 10 ans d’absence. Ce 6e opus de la franchise a permis d’introduire un Jason Vorhees revenu d’entre les morts plus puissant que jamais. C’est d’ailleurs cette nouvelle représentation du tueur qui sera ensuite utilisée pour le reste de la série, une des plus vivantes du genre.
Dans Carnage, un film réalisé par Tony Maylam aux débuts des années ‘80, un ancien garde de camp d’été, gravement brûlé à la suite d’une mauvaise blague, se venge des jeunes adolescents responsables de sa défiguration. Ce film, largement inspiré de la saga Vendredi 13, n’a pas fait d’étincelles au box-office au moment de sa sortie. De nombreux magazines l’ont depuis ajouté à leur palmarès des meilleurs films de tueurs en série en raison de son importance significative.
Écrit et réalisé par le maitre de l’horreur, Wes Craven, Les Griffes de la nuit a été accueilli par des critiques élogieuses dès sa sortie en 1984. Ce film, qui a lancé la carrière de l’acteur Johnny Depp, est aujourd’hui considéré comme un des plus grands films d’horreur jamais réalisés, donnant naissance à une franchise, une série télé, un film croisé, une reprise et de nombreux produits dérivés.
Les films de tueurs en série ont connu un certain essoufflement au début des années ‘90. Frissons, sorti en 1996, a à lui seul relancé le genre. Son succès a été d’une telle ampleur qu’il a inspiré quatre suites, une série télé et plusieurs parodies. Ghostface, son tueur vedette, est même devenu un personnage culte à part entière, entrant au panthéon des monstres du cinéma d’horreur moderne.
Malgré leur côté sanglant, les films de tueurs en série attirent toujours les foules et il semble impossible d’étouffer l’intérêt du public pour ce sous-genre cinématographique bien particulier.
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