Publicité
Publicité - continuer votre lecture ci-dessous
Début du contenu principal.
Publicité
Michel Jean, un journaliste chevronné, a récemment pris une décision importante: mettre sa carrière télévisuelle en pause pour se concentrer davantage sur son parcours d'écrivain et retrouver un meilleur équilibre dans sa vie personnelle!
Après 15 ans à RDI et 20 années enrichissantes passées à TVA, il a annoncé sa retraite, clôturant ce chapitre de sa vie professionnelle en animant son dernier bulletin de TVA Nouvelles Midi vendredi dernier.
Sa décision n'a pas été prise à la légère. Avant de partir en vacances, Michel Jean a informé ses supérieurs qu'il ne renouvellerait pas son contrat à son retour. Ce choix a été pour lui un mélange de soulagement et de tristesse, notamment en pensant à l'équipe avec laquelle il a travaillé pendant toutes ces années. Pourtant, il aborde cette transition avec sérénité.
L'envie de rééquilibrer sa vie découle en partie du succès fulgurant de son roman Kukum, publié en 2019, qui a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix littéraire France-Québec et a été traduit dans plusieurs langues. Ce succès a également entraîné une charge de travail importante, réduisant considérablement son temps libre.
«Depuis six ans, je n’ai pas eu de vacances. J’ai eu seulement deux semaines, qui m’ont permis d’amener ma mère en France. Depuis plusieurs années, toutes mes vacances sont consacrées à écrire et à faire des tournées littéraires en Europe... C’est comme si j’avais deux emplois à temps plein.», raconte-t-il en entrevue au Échos Vedettes.
Entre l'écriture de nouveaux ouvrages, les tournées littéraires en Europe et son rôle à TVA, Michel se trouvait à jongler avec deux emplois à temps plein. Se lever à l'aube pour écrire avant d'enchaîner avec ses obligations à la télévision est devenu un rythme insoutenable. C'est pourquoi il a décidé de ralentir et de remettre de l'ordre dans sa vie, tout en se promettant de reprendre ses passions délaissées, comme le cyclisme.
«Je me levais à 4h ou 5h et j’écrivais jusqu’à 7h. Jusqu’à 7h45, je préparais ma revue de presse pour ma rencontre de 7h45, puis je travaillais jusqu’à 14h à TVA. Je restais toujours une autre heure à la station et, à 15h, j’allais m’installer dans un café pour écrire jusqu’à 17h ou 18h!», enchaîne-t-il.
En parallèle, Michel Jean se lance dans un nouveau défi: l'adaptation cinématographique de son dernier roman, Qimmik. Il a déjà remis une première version du scénario et se dit enthousiasmé par ce nouveau domaine. Anik Jean, une réalisatrice qu'il admire profondément, dirigera le long métrage. Leur collaboration s'annonce prometteuse et fun, selon les propres mots de l'écrivain!
Vous aimerez aussi: