Passer au contenu principal

Début du contenu principal.

En Vedette

Règne de Juste pour rire: Mike Ward revient sur ses débuts en humour

Lors de son récent passage sur l'émission Je viens vers toi avec Marc Labrèche, Mike Ward s'est replongé dans ses souvenirs de ses débuts dans le monde de l'humour il y a 30 ans.

À travers ses anecdotes, il offre un regard révélateur sur les défis et les obstacles rencontrés par les humoristes de sa génération.

Mike Ward, figure incontournable de l'humour québécois, a partagé avec Marc Labrèche les hauts et les bas de ses débuts dans le milieu de l'humour. Il se souvient avec une pointe de nostalgie de ses premières années après avoir quitté l'école de l'humour, alors que les portes semblaient se refermer sur lui.

Il se rappelle également de l'importance des galas Juste pour rire, qui étaient alors la porte d'entrée vers la réussite pour de nombreux humoristes. «Si Juste pour rire ne te donnait pas un gala, tu allais être pauvre, jusqu'à temps qu'il te donne un gala» souligne-t-il avec un brin d'ironie.

À l'époque, tous les décideurs me disaient que j'étais drôle, mais que ça ne passait pas au Québec.

Pourtant, malgré les réticences initiales, Mike Ward a persisté dans sa passion pour l'humour.

Il se souvient avec humour des débuts difficiles, où il peinait à joindre les deux bouts. Il confie qu'à sa première année en tant qu'humoriste, il a gagné 1900$ au total. 

Une somme bien éloignée des revenus de ses collègues humoristes, qui tournaient autour de 30 000$ par an à l'époque.

Malgré ces difficultés financières, Mike Ward est resté fidèle à son style d'humour, parfois qualifié de trash, qui lui a valu une certaine marginalisation dans le milieu.

Il se rappelle notamment que son podcast Sous écoute a mis près de huit ans à devenir rentable. 

Aujourd'hui, Mike Ward constate que le paysage de l'humour a évolué. Il affirme qu'il n'y a plus de décideurs et que l'espace est ouvert à tous.

 

Vous aimerez aussi: