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En Vedette

JJ de Survivor Québec: «j’ai réalisé que je venais de me faire éliminer par mon meilleur ami»

Le moment était venu pour Jean-Junior de quitter Survivor Québec

Surprises, stratégies et meilleurs moments: le joueur éliminé répond à nos questions.

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure? 

Mon élimination. Lors de mon arrivée à la Villa, j’ai réalisé que je venais de me faire éliminer par mon meilleur ami de l’aventure. Les deux jours qui ont suivis ont été extrêmement difficiles mentalement. Mon cœur se battait contre ma tête. 

Aussi, à partir du jour 30, le riz se faisait rare. La faim et le manque de sommeil (Chris et moi dormions au maximum quatre heures par nuit) commençaient à être difficiles mentalement et physiquement. 

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition?

L’île de rédemption. Je ne m’attendais pas à ce revirement de situation. Cet aspect du jeu apportait une autre dimension à la stratégie, qui était déjà à la base très complexe. 

Quel est ton souvenir le plus inusité à Survivor Québec?

Deux choses: 

  1. L’humour de Sango, subtil et unique. J’adore rire alors j’étais un excellent public pour lui. Je m’ennuie de ses tours de magie, ah ah! Il était aussi tout un maître de cérémonie au jeu du loup garou. 
  2. Il y a aussi le cours de karaté à Karine. Je crois que je lui ai demandé à tous les jours pendant 20 jours, et au jour 41, jour de mon élimination, elle a accepté. 

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île? 

M’entraîner. Je croyais être en mesure de le faire dans nos temps libre sur l’île, mais je n’avais pas l’énergie nécessaire. 

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi?

Ma brosse à dents, qui me manquait terriblement, et la musique. Même si Chris chantait beaucoup, avoir mes écouteurs et écouter mes playlists m’a manqué énormément. 

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec? 

Mes moments les plus forts sont: la visite de mon frère au jour 36. Mon cœur voulait explosé de joie lorsque je l’ai vu. Et il y a aussi eu la visite des élèves d’une école locale au jour 40. Je vais me souvenir de ce pur bonheur toute ma vie. 

La rencontre de Chris est un grand moment de mon aventure. On a vécu mes 41 jours ensemble, c’est spécial de réaliser comment on peut s’attacher lorsqu’on est 24/24 avec une personne. 

Mes performances aux épreuves sont aussi un coup de cœur dans mon aventure. 

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

Je ne changerais rien. Je n’ai pas l’habitude d’avoir des regrets. Il y a ce que l'on fait et ce que l’on fait pas. Alors, pour la saison un, Survivor Québec je le referais de la même façon. 

Comment était la dynamique entre les joueurs?

Tellement bonne. Oui, il y avait le jeu, mais lorsque le soleil se couchait c’était une toute autre ambiance. Chacun nous a apporté des moments magiques. Une pause qui faisait du bien et qui nous donnait l’impression d’être dans la vraie vie. Le côté humain et loyal a été au rendez-vous plus que je pensais. 

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

Je savais que j’étais un leader et un rassembleur. Aussi un protecteur des gens que j’aime. La loyauté et le respect font partis de mes valeurs et je voulais respecter cela à 100%. Mais, je ne croyais jamais être en mesure de m’ouvrir comme ça. Je ne parle jamais de moi normalement. Je suis toujours là à écouter et conseiller les autres. 

À Survivor, j’ai appris à parler et à accepter d’être écouté. J’ai pris une belle confiance en moi. Cette aventure m’a fait grandir et sera bénéfique pour le reste de mes jours. 

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

  • Être prêt mentalement à devoir s’adapter à n’importe quelle situation. 
  • Être prêt physiquement à devoir souffrir. 
  • Être prêt à vivre des joies, des déceptions, des ennuis et à rester assez fort pour garder sa concentration.
  • Faire preuve d’audace; être prêt à se dépasser, à être déstabilisé et à aller au-delà de ses limites. 

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Sango: «plus les éliminations avançaient, plus la tension montait»

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure? 

Je sais que ça fait partie du jeu, mais de voir quelqu'un partir de l'aventure pour que la tienne continue a toujours été un moment très difficile.

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition?

Définitivement le deuxième conseil, celui où Nico a été éliminé! Mon dieu que je ne m'attendais pas à ça!

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île? 

La musique, sans aucun doute!

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi?

Un cahier de note et un crayon. J'aurais voulu tenir un journal de mes aventures!

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec? 

Lorsqu'on a gagné notre première épreuve. C'était magique! Jamais je vais oublier ce moment.

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

Absolument rien! Je suis très fier de comment j'ai joué. La prochaine fois ça va fonctionner, ah ah! 

Comment était la dynamique entre les joueurs?

C'est sûr que plus les éliminations avançaient, plus la tension montait entre les joueurs. Mais ça reste qu'à la fin de la soirée, on s'aimait tous!

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

L'adaptation! Je ne pensais pas pouvoir autant m'adapter à autant de type de personnes différentes. 

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

Laisse-toi une chance. Au début ce ne sera pas facile, mais laisse-toi le temps de t'adapter et n'oublie surtout pas de t'amuser s'il vous plaît! Ah oui, prends du linge qui sèche rapidement aussi!

Joël: «je ne m'étais pas préparé à vivre du rejet»

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure? 

Je ne suis pas quelqu'un qui se fait tasser d'un groupe habituellement, dans ma vie. Je suis arrivé à Survivor Québec en m'étant pratiqué pour plusieurs aspects du jeu, mais je ne m'étais pas préparé à vivre du rejet. Me sentir hors d'un groupe, n'être sélectionné pour aucune récompense, être incapable d'avoir la confiance ont été des obstacles auxquels je n'étais pas préparés... Quand les gens se séparent lorsque tu arrives, c'est rarement bon signe.

En résumé, c'est de ne pas avoir créé des liens suffisamment forts avec les autres que j’ai trouvé les plus difficile durant mon aventure.

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition?

Lorsqu'on jouait, on ne savait pas qu'il allait y avoir des quotidiennes. On tentait de comprendre l'organisation des défis et des épisodes. On était tellement poches: les épisodes qu'on croyait être d'une heure par semaine se retrouvaient avec tellement de contenu. Tout s'est expliqué lorsque j'ai eu l'information après mon élimination! J'étais heureux de savoir qu'il allait y avoir plus de Survivor, il n'y a jamais assez de Survivor dans nos vies. 

Quel est ton souvenir le plus inusité à Survivor Québec?

Je suis la seule personne à avoir réussi à pêcher au harpon. J'ai sorti neuf poissons de l'eau, contrairement à la quantité de poissons que j'ai réussi à sortir de la jungle! Chaque fois que je pêchais, je tentais de sortir le même poisson, un gigantesque poisson-clown qui était plutôt curieux. Il me laissait s'approcher et esquivait le harpon toujours à la dernière seconde. Je l'avais surnommé Steve.

À la fin de mon aventure, je sentais la soupe chaude et je suis allé le voir, sans harpon, pour lui dire bye. Mon Steve ne m'aura pas rempli le ventre, mais ça me remplit le cœur de joie de savoir qu’il continua de se baigner dans les magnifiques coraux des Philippines. Steve, si tu pognes le wifi dans l'océan, je suis désolé de t'avoir stressé, bonne fin de vie, mon clown préféré!

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île? 

La qualité du riz de Sango, je n'en reviens pas qu'il faisait d'aussi bons riz sur le feu. J'ai pris une débarque en arrivant à Kalooban lors du remaniement!

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi?

J'aurais tellement aimé avoir mon ukulélé. Les soirs on chantait et j'aurai aimé pouvoir accompagner les balades de Chris et les chansons inventées de mon boy Sylvain.  

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec? 

J'aurais envie de répondre 10 moments différents tellement j'ai eu de moments forts. Mais aucun ne peut détrôner le moment où j'ai trouvé l'immunité cachée en suppliant mon frère de m'aider. Quel souvenir pur.

Cette journée-là, j'ai perdu le collier que j'avais apporté avec les cendres de mon frère, j'ai retrouvé le pendentif, mais je n'ai jamais retrouvé la chaine. C'est comme si, parce que j'avais perdu un collier, il m'en avait donné un autre. Cette histoire me donne encore des frissons. Mon frère était tellement avec moi là-bas.

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

Le joueur super fan a envie de répondre que tu dois cacher cette info-là, que tu connais la game, que tu es redoutable dans les épreuves à cause de tes connaissances... Mais, l'humain n'a pas réussi à cacher le bonheur et la flamme qui brulaient chaque jour en voyant et en réalisant que je participais au plus beau jeu du monde. 

Comment était la dynamique entre les joueurs?

Nous avions tous des relations harmonieuses lorsque nous parlions d'autre chose que du jeu. Le soir venu, les tensions liées au jeu tombaient. Chacun des humains que j'ai rencontrés aux Philippines a su briller par sa personnalité. Je n'ai aucune rancœur contre personne. J'aime vraiment tout le monde!  

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

Ce qui m'a le plus marqué, c'est ma capacité d'adaptation dans les conditions difficiles de survie. Je n'ai pas souffert du tout de tout ça. Je tirais même un énorme plaisir de devoir pousser mes limites toujours plus loin, voir jusqu'où je pouvais avoir faim. Quelle expérience personnelle enrichissante. Le fait d'être rassasié est une condition qu'on tient pour acquise dans notre quotidien. Quand on est privé des éléments de base de notre alimentation, on se rend contre de la chance qu'on a. 

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

La préparation est importante,. Il faut pratiquer toutes les sphères des épreuves. Pratiquez-vous à manger uniquement de petites portions de riz. Écoutez le plus de saisons que vous pouvez. Vous aurez besoin d'emmagasiner le plus de stratégies et de tours de passe-passe possibles. Mais surtout, ne laissez pas le jeu vous changer, mais plutôt changez le jeu. 

Martine: «c'était froid, un climat très malaisant pour moi»

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure? 

Le jeu social, c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile. Je me suis rendu compte que j’étais beaucoup trop humaine dans ce jeu, et encore plus sensible que je pensais aux personnes que je découvrais. Dans ma vie j'arrive à faire la part des choses, mais à Survivor cela a été difficile pour moi. Lors des conseils, que je n'aimais pas vraiment, le fait de devoir éliminer un joueur qui ne voulait pas partir m'arrachait le cœur à chaque fois. 

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition?

Mon élimination, bien évidement. Ce revirement m'a coûté ma place, mais en jouant à Survivor tu ne peux pas PAS t'attendre à ce genre de choses, qui peuvent être cruel et crève-cœur par moment. Il faut se rappeler que c'est juste un jeu et que ce n'est pas la réalité.

Quel est ton souvenir le plus inusité à Survivor Québec?

La première victoire de Kalooban, un sentiment incroyable. Je me souviens encore, lors de notre retour à l'île, j'avais comme une explosion de joie dans la tête, et j'en pleurais de joie tellement le sentiment de fierté m’habitait. Tout le monde avait aussi ce sentiment, un moment vraiment mémorable. 

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île? 

À la maison, mon quotidien est construit de mes enfants et mon conjoint. De ne pas les avoir était un grand vide pour moi. Ils sont mon pilier, on discute toujours de plein de sujets, on se consulte avant de prendre chaque décision de nos vies, ce qui nous permet d'avoir différents points de vue et de faire des choix éclairés. J'aurais donc aimé les avoir près de moi le soir pour faire un brin de jasette. 

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi?

Ma musique. Dans la vie j'écoute toujours de la musique. Ça me permet de relativiser et de mieux gérer mes émotions. Comme sur l'île j'en avais des émotions à gérer, j'aurais aimé pouvoir me retrouver seule un moment avec ma musique pour mieux gérer mes états d'âme 

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec? 

Quand on chantait tout le monde ensemble. Comme mentionné, la musique est importante pour moi. À Kalooban, je disais à Sylvain: pars-nous une chanson Sylvain! Autour du feu le soir dans Tiyaga, avant d'aller se coucher, c'est à Chris (Tie dye) que je demandais de nous donner des extraits de chansons qu'on devait trouver. Ce sont des moments magiques qui me feront sourire à tout jamais en y repensant. 

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

Rien, mais avec le recul je réalise que j'étais trop humaine et pas assez joueuse. Je ne regrette jamais rien dans la vie, alors je prends cet apprentissage et je l'appliquerai dans un autre jeu dans le futur.

Comment était la dynamique entre les joueurs?

Dans Kalooban, la dynamique était vraiment bonne et agréable, comme une grosse famille: de l'entraide, de l'écoute et beaucoup d'amour... Dans Tiyaga pour ma part, c'était froid, et c’était un climat très malaisant pour moi. Difficile de faire ta place quand il n'y a pas d'ouverture.

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

Je savais que j’étais sensible mais je ne croyais pas l'être à ce point, chose qui m'a évidemment nuit. Mais la beauté de ce jeu, c'est justement d'aller ce découvrir et d'apprendre sur soi. Je vais donc travailler sur ce côté de moi afin de devenir une meilleure version de moi-même.

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

Je conseillerais de faire une préparation mentale. Dans le sens qu’il faut se préparer à faire une coupure humaine, qu'il faut jouer le jeu et laisser ses sentiments et émotions de côté.

En écoutant les épisodes, j'aimais vraiment le jeu de Joël. Je n'ai pas eu la chance de le connaître car il était dans l'équipe adverse, mais il était stratégique sans cruauté. C'est le genre de joueur avec qui j'aurais aimé, même adoré, m'allier. Sûrement que la joueuse en moi aurait plus ressortie avec ce genre de stratégie cocasse. J'aime rire et avoir du plaisir dans la vie, donc ça me rejoint un peu plus.

Marika: «nous avons tissé des liens vraiment serrés»

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure? 

Le combat entre ma stratégie et mes valeurs et ce que je prône dans la vie de tous les jours. Je n’avais pas envisagé que ce serait autant difficile de séparer la «joueuse» Marika et la «personne’» Marika, car elles sont très différentes. Je suis une personne très directe, qui dit ce qu’elle pense! En d’autres mots, comme le dirait Joël, je suis loin d’être un mouton dans mon quotidien! Je suis plutôt habituée de nager contre le courant, ce qui est un jeu dangereux dans Survivor. Mon cœur et la personne que je suis au quotidien a éventuellement pris le dessus, ce qui a mené à mon départ malheureusement.

Quel moment t'a le plus surpris?

C’est probablement la facilité que j’ai eu à connecter avec les autres participants. Mes plus belles surprises auront été mes rencontres avec Maryse et Sandrine. Je ne m’attendais pas à avoir des connexions aussi vraies dans un jeu de déceptions. C’est définitivement des personnes que je vais garder dans ma vie!

Quel est ton souvenir le plus inusité?

La première fois que je suis tombée devant un gigantesque lézard aux Philippines. J’étais en train de faire un petit besoin derrière les rochers près de l’eau, et j’ai vu une énorme bête sortir des roches à environ un mètre de mon postérieur. Laissez-moi vous dire que j’ai remonté mes culottes assez rapidement, et j’ai crié très fort! 

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île?

C’est probablement d’avoir un proche à qui je peux faire 100% confiance. À Survivor, tu ne peux jamais faire confiance à personne et tout peut être retenu contre toi, donc c’était difficile de ne pas avoir quelqu’un à qui se confier sans que ça affecte mon jeu! 

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi?

Je ne suis vraiment pas quelqu’un de matérialiste dans la vie de tous les jours. Je suis heureuse avec le minimum. Je dormais très bien sur le sol, je dors sans oreiller, et je n’avais aucune difficulté à ne manger que du riz et des noix de coco. Donc même si j’avais pu apporter un objet, je ne sais vraiment pas ce que j’aurais apporté! 

Quel est ton meilleur moment? 

La toute première épreuve de la saison lorsque Tiyaga tirait de l’arrière et que nous avons fait un revirement inattendu en remportant l’épreuve. Je me souviens qu’à ce moment, je ne connaissais même pas le nom de tout le monde dans mon équipe, et que j’ai sauté dans les bras de Jean-Junior comme si ça faisait des années qu’on se connaissait. C’est ça Survivor, des émotions tellement intenses! C’était vraiment un beau moment que je n’oublierai jamais.

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie? 

Jusqu’au remaniement, ma stratégie serait exactement la même, c’est à dire bâtir des connexions de confiance une-à-une et être discrète, tout en étant solide dans les épreuves sans trop me démarquer. Toutefois, je serais plus prudente par rapport au timing de mes actions. Je ferais encore plus attention aux gens à qui je fais confiance, et j’essaierais de jouer plus avec ma tête qu’avec mon coeur. C’est facile à dire, mais beaucoup plus difficile à faire!

Comment était la dynamique entre les joueurs?

La dynamique était vraiment bonne. Ce qu’on voit à la télévision, c’est la portion stratégique du jeu, c’est-à-dire les alliances. Par contre, ce que nous ne voyons pas à la télévision, ce sont les nombreuses parties de loup-garou le soir autour du feu, Johannie et Chris qui nous chantent des chansons tous les soirs, et beaucoup de conversations profondes et vulnérables. Malgré la forte compétition et la paranoïa constante durant le jeu, nous avons tissé des liens vraiment serrés en tant qu’êtres humains.  

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

J’ai découvert que j’inspire confiance chez les gens sans même m’en rendre compte. Dans le jeu, c’est certain que ça m’avantageait énormément puisque j’avais accès à beaucoup d’informations. La première chose que Sandrine m’a dite en arrivant sur l’ile c’était que je lui inspirais confiance juste par ma présence, et ça m’a vraiment touchée. J’ai découvert aussi que je suis très sensible et empathique. Je ne croyais pas autant démontrer mon côté émotionnel et vulnérable. 

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

D’être prêt à repousser ses limites! Survivor, c’est un jeu complexe et intense, mais c’est avant tout une expérience humaine! Ne pas se faire d’attentes c’est aussi important dans Survivor car le nombre de facteurs incontrôlables est très élevés. La recette gagnante du dernier survivant à mon avis, c’est la personne qui a su le plus s’adapter dans tous les aspects du jeu: survie, social et stratégique!

Johannie: «chaque jour je me demandais si c'était mon dernier»

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure?  

Bien évidemment, le fait de ne pas faire partie de l'alliance principala. Chaque jour je me demandais si c'était mon dernier. De plus, en étant en dehors de l'alliance, j'étais proche de chacun des joueurs partis avant moi. C'était difficile de les voir partir les uns après les autres.

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition?

Le moment, 24 heures à peine après l'arrivée sur l'île, où une alliance c'était déjà formée. Je mettais toute mon énergie sur le camp pour que l'on soit confortable, j'ai manqué le bateau! 

Quel est ton souvenir le plus inusité à Survivor Québec?

Probablement la faune! Les singes qui hurlaient toute la nuit, les lézards géants, les serpents et les insectes. Je trouve ça incroyable qu'on ait été capables de trouver le sommeil la nuit.

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île? 

Mes enfants et mon chum! J'avais tellement envie de débriefer avec mes proches, chose que je fais pratiquement chaque fin de journée en revenant à la maison. 

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi? 

Mon oreiller! Mon petit cou croche s'est terriblement ennuyé de cet objet anodin durant toute mon aventure.

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec? 

Lorsque nous avons gagné le kit de pêche. C'était mon but ultime en arrivant à Survivor. Le fait d'avoir le privilège d'observer les fonds marins des Philippines en snorkling, pour moi qui viens de la mer et qui adore voyager près des destinations en bord de mer, c'était le paradis!

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

C'est sûr que toute stratégie va avec l'équipe avec qui tu joues. Avoir su, j'aurais foncé pour me faire une alliance au plus vite en commençant. 

Comment était la dynamique entre les joueurs?

Dans notre équipe, les joueurs jouaient très forts, très vite. Le jour, la paranoïa dominait, car il y avait beaucoup de conversations en petit groupe. Le soir était complètement différent: on mettait la game de côté, on jouait à Loup-garou, on chantait, et chaque nuit où le ciel était dégagé on observait les étoiles. J'ai apprécié chacun des membres de Tiyaga pour des raisons différentes.

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

Je me suis surprise moi-même car je ne croyais pas avoir autant de patience. Je ne me suis pas tourné la langue pas 7 fois avant de parler, mais plutôt 700 fois. hahaha!

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

Si tu crois en avoir le courage, vas-y! De tous les scénarios que tu vas t'imaginer, ça ne se passera comme ça. Sois prêt à tout et à vivre une expérience extraordinaire. Crois-en toi!

Denis: «le docteur m’a littéralement forcé de commencer à manger»

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

Je ne pensais pas avoir la capacité dene  rien manger pendant si longtemps. Même quand nous avons reçu le riz au jour quatre, je ne pouvais toujours rien manger! Je me sentais super bien, et bizarrement je n’avais pas faim du tout. Après huit jours et seulement deux œufs dans mon estomac, le docteur m’a littéralement forcé de commencer à manger!

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure? 

Le transport et le décalage horaire. C’est loin El Nido… très très loin. Après plus de 30 heures de route et avec 13 heures de différence avec Montréal, ça m’a pris plus d’une semaine à m’habituer et commencer à dormir normalement la nuit...  mais dormir par terre cette fois-ci, haha!!

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition?

Le retour de Sylvain après l’avoir éliminé! Comme tout le monde, je ne m’y attendais aucunement. C’était une énorme surprise qui a fait mal à mon jeu, mais…  quel beau moment de télé, wow!

Quel est ton souvenir le plus inusité à Survivor Québec?

Le jour 1, le moment où touuuut commence. C’était tellement irréel.

Plusieurs téléspectateurs jugeaient les réactions des joueurs, nos larmes et nos émotions. Je comprends que ça ne fasse aucun sens pour toi, assis sur ton sofa avec un sac de chips, un dimanche soir tranquille. Mais nous, ça faisait plus de 4 mois de processus pour se rendre à ce moment-là.

Les auditions, les tests, les préparations, les sacrifices, et plus encore! Ça faisait plus d’une semaine qu’on vivait dans l’isolement total, sans autre contact humain, coupés de la civilisation, jet-laggés, fatigués, excités… c’était un vrai cocktail d’émotions pour nous tous.

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île? 

Sincèrement, j’ai fait exprès de me plonger mentalement et d’entièrement m’immerger dans l’univers du jeu. Je ne pensais donc pas du tout à mon quotidien. Je ne voulais pas être distrait par des pensées inutiles pour mon jeu, car j’espérais avoir encore 29 jours sur l’île devant moi.

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi?

La bible! C’est une source d’énergie irremplaçable qui me manquait dans mes journées.

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec? 

L’élimination de Sylvain. Je me sentais assez satisfait d’avoir éliminé les trois personnes que je voulais sortir dès mon arrivée sur l’île. Dans un jeu rempli de circonstances imprévisibles, c’était un accomplissement important pour moi.

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

Absolument rien! Tout comme dans la vraie vie; il y a tellement des variables qu’on ne peut pas contrôler; chaque personne voit la situation différemment, tout peut changer très rapidement, et rien n’est garanti. Je suis donc simplement reconnaissant d’avoir eu la chance de jouer à ce jeu avec ces 19 personnes extraordinaires!

Comment était la dynamique entre les joueurs?

Avec Kalooban, je me trouvais constamment dans une ambiance de camping de la Sépaq! D’un côté, c’était des vrais beaux moments, avec des magnifiques humains et des conversations chaleureuses… mais de l’autre côté, je n’ai pas laissé ma famille pour un mois derrière moi pour faire du camping avec des étrangers. Je ne faisais donc que penser à mon jeu - 24h sur 24h.

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

Pratique-toi à rien manger! La tribu n’a pas besoin d’une personne hangry chez eux!

Isabelle: «tous les soirs une peur m’habitait»

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure? 

Ne pas faire partie de l’alliance principale et être dès le jour deux au bas de la tribu. OUCH! L’orgueil en a pris tout un coup! Dans ma vie, j’ai toujours fait partie de la gang. Déjà au primaire, j’aimais le défi de compétitionner contre les gars et, dans mon parcours entrepreneurial, être parmi ceux qui se démarquent était un grand motivateur. Aujourd’hui encore j’adore jouer au soccer avec mon gars de 26 ans dans une ligne mixte, donc être considérée si rapidement comme la plus faible du groupe a été difficile à accepter... À vrai dire je ne l’ai jamais accepté.  

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition?

Notre première soirée avec la tribu Tiyaga, avec les échanges sur notre parcours de vie et les raisons de notre inscription à l’émission. Les connexions et émotions vécues avec les joueurs nous ont soudés si rapidement. Certains se sont confiés, d’autres ont même montré une vulnérabilité, et je ne m’attendais pas à voir autant de confiance mutuelle après si peu de temps ensemble. Tout est vraiment plus intense qu’on pourrait se l’imaginer à Survivor!

Quel est ton souvenir le plus inusité à Survivor Québec? 

Nous avions une poule sauvage nommée Ortez qui nettoyait nos coquillages (qui servaient de bol) et notre chaudron. Elle nous a même donné un oeuf durant mon séjour! D’ailleurs, un matin, lorsque nous étions à la recherche d’oeufs, nous sommes tombés face à face avec un gros lézard qui ne semblait pas du tout apprécier notre présence. 

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île? 

Pouvoir me confier à un proche avec qui j’ai 100% confiance. Ça n’existe pas dans un jeu comme Survivor, car tout ce que tu dis peut être repris contre toi. Malgré les superbes connexions que j’ai faites et les liens d’amitié développés, ma position dans la tribu m’a obligée à être un peu plus sur mes gardes par rapport à mes confidences personnelles. Je n’ai pas laissé paraitre cette vulnérabilité, car je voulais être considérée comme une femme forte émotivement dans le but de compenser la perception négative des autres sur mes capacités physiques.  

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi?

Définitivement un vrai lit de camp! Tous les soirs une peur m’habitait quand je me couchais au sol sur un lit composé seulement de feuilles de palmier: la peur d’être piqué par un millepatte géant ou un serpent. Une nuit, Joanie a croisé une famille de rats... OMG, moi qui avais une peur bleue des souris il y a 10 ans à peine! Pour éviter des hallucinations nocturnes, car la première nuit j’ai été attaquée par… une feuille, je me recouvrais tout le visage avec mon bandeau Survivor. Comme ça, je me sentais plus en sécurité!

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec? 

Nos soirées en chanson. Nous avions des chanteurs de talent dans notre groupe et chaque soir après notre ration de riz quotidienne, on se dirigeait sur la plage pour observer les étoiles, et on chantait. Moi j’essayais, car je n’ai aucun talent musical Ces moments étaient magiques, car on oubliait la stratégie et pour un instant, on devenait une équipe très unie et remplie de gratitude. Nous étions très reconnaissants de pouvoir vivre une aussi belle aventure, dans un aussi beau décor et surtout de faire partie de cette première édition québécoise. Si un jour vous avez la chance d’entendre Joanie chanter Alleluia, je vous garantis que vous aurez la chair de poule! Cette fille a une voix sublime, qui vient te chercher jusque dans tes tripes!

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

Je serais restée discrète encore un peu plus longtemps et je ne me serais pas permis de journée de congé. La journée avant le challenge, qui a mené à mon élimination, la vibe de notre tribu était de se reposer et de ne pas parler de stratégie. Comme ma fille et moi on se dit régulièrement que nous sommes nées sous une bonne étoile, j’espérais qu’on gagne au challenge du lendemain ou que ce ne soit pas encore mon heure de partir. J’aurais dû me rappeler mes premières années en business: quand ta situation est précaire, tu ne peux pas te permettre une journée de congé. J’aurais pu en profiter pour essayer d’obtenir plus d’information et renforcer l’idée implantée au début du jeu, soit celle d’avoir une solidarité féminine. Car, quand on y pense, les filles étaient majoritaires à ce moment du jeu!

Comment était la dynamique entre les joueurs?

Bonne, surtout le soir autour du feu quand on échangeait sur des sujets de la vie et sur nos vies. On oubliait les stratégies et il y avait beaucoup de bienveillance. Par contre, un climat de méfiance régnait lorsque j’essayais de discuter avec des joueurs de l’alliance principale. Ils ne voulaient pas s’attarder ou être vus avec moi. Ça me rendait la tâche extrêmement difficile.

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

Je peux dire que j’ai surtout renforcé celles déjà acquises au courant de ma vie. J’arrivais dans le jeu avec en tête ma dernière lecture de Guillaume Dulude, Le chercheur d’or et les mécanismes des relations humaines. J’ai voulu appliquer ses enseignements surtout celle selon laquelle une relation de confiance solide doit passer par la vulnérabilité. Je crois que ça m’a également permis d’améliorer mon sixième sens, celui de l’intuition. Je n’ai peut-être pas enrichi mes actifs financiers, mais j’ai définitivement enrichi ma valeur personnelle! Je sors de cette expérience plus forte et définitivement une meilleure personne, prête à vivre de nouvelles aventures!

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

Go! Fonce! C’est l’expérience d’une vie et tu en sortiras grandi.

Vicky: «vivre un dépassement de soi, ça en vaudra toujours la peine!»

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure?

Le départ, sans aucun doute. Dire au revoir à ma famille, mes amis, SURTOUT mes enfants. C'était la première fois que je les laissais aussi longtemps. Les au revoir ont été vraiment difficiles. Pendant notre isolement, il y a quelques fois où je me suis remise en question. Pourquoi je fais ça? Je devrais juste tout lâcher et aller rejoindre mes enfants. Ce qui était le plus difficile c'est qu'on n’avait aucun contact. Une fois dans l'avion, j'étais ok, mais ouf que ça pas été facile! 

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition?

La résilience. T'as pas de feu, t'a pas de riz, ce n’est pas grave, mange de la noix de coco. Tu as chaud pis tu pues? Va dans l'eau te refroidir un peu et te laver avec du sable.  Fais tes besoins dans l'océan? C'est comme un bidet intégré non? Tu t'ennuies et tu trouves ça difficile? C'est l'aventure d'une vie et c'est temporaire. Malgré l'ennui, l'inconfort, la fatigue et la faim, je me disais que je devais mettre les choses en perspective. Que ma vision du verre à moitié plein me définit à la maison, mais aussi dans des situations de vulnérabilité. J'suis bien fière de ça.  

Quel est ton souvenir le plus inusité à Survivor Québec?

Je suis bien couchée directement sur le sable sur mes «confortables» feuilles de palmier et j'entends un bruissement. Pas de panique, té dans la jungle, c’est normal. Le bruissement est vraiment proche de moi alors je me lève super rapidement, même chose pour mes voisins de «lit» et c'est là qu'on voit le plus gigantesque millepatte que j'ai vu de ma vie! Merci à Nico de s'en être chargé! Yaaaaaark! 

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île?

La notion du temps. J'en avais AUCUNE!!! On se lève avec le soleil et on se couche avec le soleil. Dans la nuit, tu te réveilles, pas de cadran pour te dire il est quelle heure, te rendormir en te disant qu'il te reste encore un gros 2 heures à dormir! L'avantage de ça c'est qu'on dirait que j'avais moins faim. 

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi?

Un oreiller. Je pense que c'est la partie qui a été le plus difficile pour moi. Le confort. On se faisait des oreillers avec nos sacs et des herbes sèches, mais rien ne vaut quelque chose de super moelleux! Oui, oui je savais que je n’allais pas avoir d'oreiller et que ça allait être inconfortable en m'inscrivant à Survivor Québec, mais c'est ça le dépassement de soi. Se mettre en situation de vulnérabilité et le faire quand même, pour se montrer qu'on est capable de plein de choses. 

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec?

Quand j'ai trouvé mon indice! On le voit dans Survivor, mais mon doux que c'est excitant quand tu es là et que tu le trouves pour de VRAI! Il ym a aussi notre premier «tree mail». Le conseil de tribu aussi. En fait, plein de petits moments clés qui font partie de la grande aventure de Survivor. J'aurais aimé trouver une immunité et me rendre à la fusion, ce sera peut-être pour une autre fois! 

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

Je pense que je me serais approchée un peu plus de Justine et Nico. On était clairement dans le bas de la tribu et ça aurait peut-être changé quelque chose. Une alliance Gatineau aurait aussi été une bonne idée. Remarque que ce n’est pas évident quand tu es la cible dès le jour un et de perdre beaucoup de challenge. J'aurais peut-être aussi laissé ma place pour les casse-têtes. C'est un rôle ingrat qui te met rapidement sur le spot. Mes intentions étaient toujours bonnes dans les épreuves. 

Comment était la dynamique entre les joueurs?

La dynamique était ok. Je trouvais que tout le monde était vraiment «koumbaya», dans le sens, «je feel les gens», «attendons de voir si on perd». J'aurais aimé des stratégies plus vite, un peu comme dans Tiyaga. Ces stratégies avaient peut-être lieu sans moi, probablement. Ça n'allait pas m'empêcher de parler stratégie. 

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

Le courage. Quitter ma famille. Volontairement se mettre dans des situations d'inconfort, repousser ses limites, se dépasser. Quand je suis apparue dans la conversation avec Martin, je savais qu'il parlait de moi et je me suis questionnée avant de le faire. C'est confrontant se mettre dans une situation où on le sait que les gens parlent de nous. Juste pour la réaction de Martin, ça en a valu la peine. 

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

Que c'est difficile, mais que ça en vaut tellement la peine! Y a plein de préparation que tu peux faire, comme faire des casse-têtes 3D, apprendre à nager, t'entraîner. Mais de ne pas manger, à 44 degrés plein soleil, à performer dans des défis, tout en contrôlant tes petites habitudes qui ressortent quand tu es dans l'inconfort, il n’y a rien qui te prépare à ça! Vivre un dépassement de soi, ça en vaudra toujours la peine.

Simon: «du matin au soir, il régnait une paranoïa constante»

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure? 

Ce que j'ai trouvé le plus difficile, c'est l'épreuve de récompense inaugurale. C'était tellement épuisant de nager tout en portant une chemise, un t-shirt, des jeans et des espadrilles. 

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition?

J'ai été surpris par l'ampleur des installations. Je pensais naïvement que Survivor Québec serait moins spectaculaire visuellement que sa version américaine. Je m'étais trompé!

Quel est ton souvenir le plus inusité à Survivor Québec?

Il y avait une poule en liberté sur notre plage. Par pur hasard, Joël a trouvé un de ses œufs! 

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi?

J'aurais voulu avoir un appareil photo! La nature et la faune des Philippines sont d'une beauté subjuguant. 

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec

S’il fallait que j'en choisisse juste un, ce serait la pêche au harpon. Le récif corallien est un milieu sublime à la fois paisible et violent, que j'ai été choyé de voir d'aussi près.

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

Si c'était à refaire, je tenterais une dernière offensive contre Christophe au moment où le vote populaire s'est déplacé sur moi au conseil de tribu. Les arguments pour l'éliminer étaient bons. 

Comment était la dynamique entre les joueurs?

À Tiyaga, la dynamique s'opérait en deux temps. Tout dépendait du moment de la journée et des évènements. Du matin au soir régnait une paranoïa constante. Une fois le soleil couché, le jeu sortait des esprits. 

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

Je me suis découvert un super talent pour l'autosabotage! 

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec?

Je lui conseillerais de tenter sa chance et d'auditionner! Tout le monde peut jouer!

Martin: «on manquait de tout, mais je ne manquais de rien!»

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile durant ton aventure? 

Quand tu arrives sur ton île, tu sais que tu vas juste manger de la noix de coco. Tu dois décider si tu fais le passager clandestin ou si tu attaques. J’ai donné un coup de pied dans la ruche, j’ai réveillé le jeu. Comme les abeilles, le jeu social se passe à une vitesse beaucoup plus rapide que je croyais! C’est vertigineux, des informations conflictuelles arrivent de partout. Des informations stratégiques partagées à ton supposé allié reviennent déformées à tes oreilles par un autre joueur et te mettent dans l’eau chaude… allô Sylvain! Devoir analyser tout cela en temps réel, départager le faux du vrai, écouter ton instinct ou ta raison (écoutez votre instinct!). Tenter d’éviter de se faire déjouer et planifier une contrattaque, oouff…

Quel moment t'a le plus surpris pendant la compétition? 

Comment l’épreuve d’immunité des grosses pierres (Rolling Stones) était serrée! Nous avons commencé le casse-tête avec quelques minutes de retard.  Nous avions pratiquement rattrapé TIYAGA, il restait seulement 6 morceaux de puzzle jaune à placer à l’extrême droite. Nous avons perdu ce long défi qui a surement duré 15-20 minutes par 10-15 secondes! 

Quel est ton souvenir le plus inusité à Survivor Québec?

La première nuit sous les étoiles la pleine lune éclairait la plage et la mer, personne ne dormait bien, on était debout sur la plage, on se demandait il était quelle heure. On se disait tout le temps: «il doit être 4 heures du matin.» Cette nuit-là le cadran mental est resté bloqué à 4h du matin toute la nuit… c’est fou, en une demi-journée, perdre complètement la notion du temps et devoir vivre en fonction du lever et du coucher du soleil. 

Qu'est-ce qui t'a le plus manqué de ton quotidien pendant ton passage sur l'île? 

Sans hésitation les 3 femmes de ma vie, Marie-Claude, Sabrina et Gabrielle, et nos deux chiennes Zara et Sally! 

Quel objet aurais-tu le plus aimé avoir avec toi? 

Un barbecue? Sérieusement, à part la pierre à feu, je me débrouillais vraiment bien. On manquait de tout, mais je ne manquais de rien! 

Quel a été ton meilleur moment à Survivor Québec? 

Au premier défi lorsque nous sommes arrivés à la plage avec le radeau vraiment en avance sur les jaunes! Nous avions remporté la première partie du défi, j’étais fier et j’étais sûr que c’était dans la poche! J’ai tout donné ce que j’avais dans cette portion du défi! Vous savez le reste…

Si c'était à recommencer, qu'est-ce que tu changerais dans ta stratégie?

Ma stratégie était basée sur ce que prônent plusieurs gagnants, plusieurs analystes de SURVIVOR USA, dont ce journaliste reconnu David Bloomberg; c’est-à-dire débuter le travail des alliances dès l’arrivée sur la plage! Je voulais adapter et moduler cette approche due au fait que c’était une première saison au Québec. 

Dès l’arrivée sur l’ile, lors des présentations, j’ai été déstabilisé, 6 joueurs venaient de la région de Gatineau…. Notre tribu a été rebaptisée Gatineau Oban! Je me suis dit; les Gatinois vont s’allier en majorité! Alors j’ai tenté de m’allier rapidement à deux joueurs en qui j’avais une certaine confiance (ERREUR…) Si je recommençais, je prendrais plus de temps pour mieux observer/analyser discuter avant de proposer une alliance.  

Comment était la dynamique entre les joueurs?

Je considère que la dynamique était très bonne, surtout la première journée. Notre première défaite a fait mal, mais on avait le moral très haut. La fabrication de l’abri s’est bien passé, tout le monde aidait à sa façon, aucune chicane ou arguments pour l’orientation… allô Joannie!  Oui, Kalooban avait les beaux couchers de soleil comme dans un tout inclus… mais rien d’inclus, vraiment RIEN d’inclus!  J’ai eu de très bonnes conversations à propos de tout et de rien avec plusieurs joueurs.

Quelles compétences/qualités as-tu découvert chez toi que tu ne pensais pas avoir?

J’ai découvert que j’avais une forte résilience, plus forte que je pensais.  D’être resté toujours positif malgré les défaites et les embuches. 

Kalooban, le nom de ma tribu, qui veut dire volonté et force intérieure, me décrit bien je crois.

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui voudrait vivre Survivor Québec? 

  • Lors du processus de sélection, savoir se vendre, se différencier, tout donner et être 100% soi-même.
  • Bien analyser la version québécoise, identifier et de comprendre les nuances, surtout au niveau du jeu social, versus les autres versions internationales. 
  • Ne pas sous-estimer le niveau de forme physique et cardiovasculaire nécessaire, surtout si tu as plus de 50 ans… Sous supervision, se pratiquer à nager avec du linge et des souliers (beaucoup plus dur que j’estimais).
  • Se préparer, écouter les anciennes saisons, prendre des notes et apprendre des erreurs des autres joueurs. 
  • NE FAIRE CONFIANCE À AUCUN JOUEUR!