Début du contenu principal.
Le moment était venu pour André de quitter Survivor Québec.
Surprises, stratégies et meilleurs moments: le joueur éliminé répond à nos questions.
Définitivement la distance avec mes proches, ma belle Kim, mes enfants et mes amis.
Également, l’absence d’eau froide. Je suis un grand buveur d’eau très froide et, pendant le festin Bell, le pichet d’eau froide fut ma plus belle récompense... après ma belle Kim.
Être le joueur protégé par les membres de Nawas lors du conseil des roches
Certainement l’intoxication de Oli et de Charlie.
Outre mes proches, rien. J’ai tellement savouré chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chacun des 42 jours.
Mon oreiller.
Le challenge de vie ou mort avec Florence. J’avais le sentiment inespéré de pouvoir retourner chez moi, sur mon île.
Beaucoup moins d’implication sur la construction du camp. Les deux premiers jours sont si vitaux pour créer les premières alliances.
Sinon, très peu de choses, sauf expliquer encore plus clairement à ma chère Marilou l’importance pour nous deux de partager nos stratégies. J’aurais tellement voulu qu’on se rende en finale ensemble.
Assez surréel, le niveau de camaraderie qui a pu se créer dès le début et jusqu’à la fin.
La patience et la tolérance devant la paresse et l’égocentrisme.
Sans aucun doute que les deux premiers jours de l’aventure sont les plus importants de tous pour créer des alliances fortes.
Et que la recette est ultimement de trouver l’ami potentiel (Seb-Marilou-Oli) parfait, car les alliances de raison meurent aux fils des trahisons (Florence-Charlie).
Dormir sur le sol avec les crabes qui circulent partout sur nous pendant la nuit. La nuit, le bruit des feuilles qui bougent. Tu ne sais pas ce qui se cache derrière tous ces mouvements. C'est épeurant.
Quand les quatre candidats sont revenus de l'exil. Je ne m'attendais pas à les revoir.
Pendant un conseil de tribu, une bestiole inconnue volante est venue nous rendre visite. J'étais très stressée et je me cachais derrière Nabil (qui est finalement aussi peureux que moi). Après quelques minutes, elle décide de se jeter dans le feu face à Patrice. J'étais rassurée et, finalement, elle est resortie du feu bien vivante et VOLANTE. J'étais certaine qu'elle était morte.
La musique. Heureusement que Jean-Michel chantait de temps en temps.
Quand j'ai fait un calin à Patrice Bélanger!
Non, franchement, quand j'ai gagné l'épreuve d'immunité avec les 11 bols. J'étais fière et je savais que je sauvais ma peau.
Puis, j'adorais quand on revenait d'une épreuve qu'on venait de gagner et qu'on retournait vers le camp en bateau. Je savourais ce moment, je me sentais si heureuse et paisible. J'observais le paysage magnifique et rien ne pouvait me rendre aussi joyeuse que d'être là à ce moment présent.
Je me ferais plus confiance dans mes plans, et je les suivrais jusqu'au bout en faisant bien valoir mes points à mes alliés.
Excellente! Une belle dynamique et de la bienveillance entre nous. Un peu trop de paranoïa pour Audrey!
Ma force mentale.
J'ai appris à me connaitre plus et à parler plus facilement de mes émotions.
Je suis plus empathique.
Je n'ai plus peur de dire que je me considère comme une femme forte.
Fonce, c'est la plus belle expérience de toute une vie. Ne stresse pas et laisse-toi aller dans cette aventure folle. Reste toi-même et authentique, ne cherche pas à jouer un rôle.
Le plus dur a été de ne pas manger, ne pas voir mes proches et ne pas savoir si j'avais pas une crotte de nez qui dépasse.
Quand j'ai vu le poids du bateaux en métal! Et la hauteur du saut dans le premier défi!
Quand j'ai vu plein de singes sur l'île de Bayani. Il devait en avoir une cinquantaine... Je me pensais sur la planète des singes.
De la musique! Et, étrangement, conduire.
Ma Nintendo Switch.
Quand j'ai parlé pendant le conseil de tribus.
Je tenterais d'être meilleur socialement, et je jouerais mieux ma fausse immunité.
La dynamique était excellente. On était très unis, même si parfois certains faisait la baboune
Je croyais que j'aurais besoin de plus de confort pour être heureux. J'ai aussi trouvé que j'avais une bonne résilience dans le jeux.
Ne pas faire comme moi et te mettre plein de pression.
Le manque de chocolat et de sucre! Surtout en revenant du conseil de tribu. Plusieurs fois on a senti le besoin d'un bon petit brownie de réconfort.
La présence d'un bayou sur une ile à Survivor.
Les crabes qui sortent de nulle part la nuit et qui courent dans toutes les directions sur la plage pendant qu'on essayait de marcher dans le noir! On dirait vraiment qu'ils voulaient qu'on les écrase. C'était toujours un moment stressant aller aux «toilettes» la nuit.
D'avoir des nouvelles quotidiennes de mes porches et la MUSIQUE!
Quand Marilou et moi avons ouvert la main et découvert qu'on avait toutes les deux une roche noire lors du conseil des roches à Nawa 2.0. Et quand j'ai remporté ma première immunité parce que c'était LE défi que j'ai toujours rêvé de faire à Survivor.
Difficile à dire. J'ai l'impression que je n'étais pas assez préparée au niveau stratégique. Par contre, je pense que ça m'a aidé, car ça a fait de moi une joueuse plus ouverte et alerte en n'ayant pas de plan prédéfini. De toute façon, tu ne sais jamais avec qui tu vas te retrouver sur l'ile et c'est certain que tes plans vont changer.
Excellente! J'ai adoré tout le monde. On avait tous un point en commun: l'amour du jeu, ce qui a rendu le tout plus facile et fort agréable.
Être capable d'avoir zéro contrôle de la situation et d'être bien avec ça.
Reste toi-même, suis ton instinct et prépare-toi juste assez.
J'ai adoré les différentes dynamiques de groupe. Avec Bayani 1.0, on a vécu l'envol du jeu ensemble. Ça et les évènements que nous avons vécus ensemble nous ont soudés très rapidement. Nos casseroles nocturnes et le fait d'éviter les deux premiers conseils de tribu nous ont permis de tisser des liens humains avant tout.
À Nawa 2.0, on avait une tribu très spéciale. Les deux troupes avaient vécu beaucoup d'adversité, ce qui fait qu'on a tous cliqué très vite.
Puis la fusion... Que dire de la fusion? Il y avait de la folie et de la paranoïa dans l'air. Beaucoup de petits sous-groupes. Des duos surtout. La tension et le stress étaient palpables dès notre arrivée sur la plage.
Le plus difficile a sûrement été la gestion de mon niveau d'anxiété et le stress que procure la sphère stratégique: de ne jamais savoir si quelqu'un est en train de te mentir ou si la personne à qui tu parles est au courant que tu lui mens!
J'ai toujours cru que le plus difficile pour moi serait la partie «survie», mais la faim et la fatigue se font rapidement oublier dans un contexte de haute intensité comme à Survivor.
J'ai été le plus surprise lorsque Patrice a fait revenir les candidats de l'île de l'Exil! Comme il manquait Raph, je ne comprenais pas exactement pourquoi Audrey était avec le groupe de Nawa 2.0 (Dom, Gwladys et Desneiges). Je me rappelle encore de ma mâchoire qui décroche.
La première pluie lors de la deuxième nuit! C'était au milieu de la nuit et j'étais la seule à dormir dans l'abri. J'ai reçu quelques gouttes et je suis allée voir sur la plage si quelqu'un d'autre les avait senties aussi, ou si c'était seulement ma folie nocturne. Tout le monde semblait dormir paisiblement alors que je faisais les 100 pas. Est-ce que je les réveille pour ne pas qu'ils se fassent surprendre par la pluie? Est-ce qu'on devrait mettre nos vêtements au sec? Puis Seb s'est réveillé, et ensemble on a reparti le feu pour qu'on puisse y voir quelque chose. Peu à peu, tout le monde s'est réveillé et on a terminé le toit de l'abri au beau milieu de la nuit!
Je me souviens du brouhaha quelques heures plus tard, quand tout le monde s'est rué au sec pour fuir l'orage qui était en train de nous tomber dessus.
Le sucre! Chez Bayani, on était quelques-unes à avoir la dent sucrée. On s'est mis à parler de dessert dès le jour 3. Je suis une bibitte à sucre et de passer autant de temps sans un petit bonbon m'a énormément manqué.
J'aurais aimé avoir une doudou avec moi. J'ai beaucoup de difficulté à m'endormir sans avoir les pieds au chaud et dans quelque chose de doux. Je suis certaine que mes nuits auraient été plus paisibles avec une petite couverture.
Définitivement la pige de roches. Lorsqu'on est allés aux roches, je me souviendrai toujours du moment d'euphorie que j'ai ressenti quand on a ouvert nos mains. J'ai constaté la roche noire dans ma paume et j'ai tout de suite regardé celle de Florence. Elle avait une roche noire aussi. On était sauves pour ce conseil de tribu et probablement jusqu'à la fusion.
J'essaierais surtout d'être moins volubile! J'ai eu beaucoup de mal à cacher mon aspect social et, au final, c'est ce qui m'a fait sortir. Je souhaiterais avoir un jeu plus subtil tout en ayant une bonne lecture de ce qui se passe autour de moi.
Je savais qu'on essaierait de séparer mon duo avec Florence, mais je n'avais pas imaginé que ce serait aussi tôt. J'aurais dû consolider mes liens soit plus tôt, soit avec les Bayani ou avec les Nawas, pour pouvoir embarquer dans le train dès l'élimination d'Audrey au lieu de flotter entre les deux.
L'aventure Survivor m'a surtout confirmé la proximité entre la personne que je crois être et la personne que je suis. Je pense être en harmonie avec mes émotions et mon moi intérieure. Je me connais très bien, dans mes défauts et mes qualités!
Sinon, je me suis rendue compte que je pouvais vite passer par-dessus mes peurs de la forêt. Je ne suis pas particulièrement à l'aise dans la nature, mais je me suis surprise à explorer la flore plus tôt que tard.
Il faut absolument être capable de sortir de sa zone de confort, et vite! Tout à Survivor est inconfortable. Mais c'est un jeu d'adaptation et les personnes qui sauront le mieux s'adapter à leur nouvelle réalité seront ceux qui resteront dans le jeu le plus longtemps. Il faut être capable de jongler avec le stress et la paranoïa, mais surtout d'être capable de décrocher et de se poser.
D’arriver à me gérer pour ne pas que la paranoïa s’empare de moi, ce qui de toute évidence, s’est soldé en un échec lamentable! Je pense qu’à peine 30 minutes après être débarquée sur l’île, la paranoïa m’avait déjà complètement envahie, et j’étais déjà en train de monter une alliance majoritaire pour éliminer un des Bayani qui m’avait semblé louche en deux secondes!
L’exil a aussi été tout un défi! Être retirée du jeu comme ça, et ne rien faire pendant 10 jours, où chaque heure est interminable, en se disant qu’il y a de fortes chances que je fasse tout cela pour rien. Ce n’était pas facile, mais j’étais vraiment déterminée à réintégrer le jeu!
J’ai été assez surprise de constater que Nabil avait décidé de flipper de nouveau, et de travailler avec les Nawa d’origine, juste après les avoir trahis pour m’éliminer. Avec les discussions qu’on avait eues, je pensais que j’avais réussi à le mettre en confiance avec moi, et qu’on allait pouvoir travailler ensemble.
J’ai sous-estimé la méfiance qu’il s’était créée à mon égard en se basant sur ce que Sébastien et Déborah lui avaient rapporté de mon jeu stratégique pendant le remaniement des tribus. Ça, et le fait que je parvienne à changer les votes dès le premier conseil de tribu post-fusion pour éliminer Jean-Michel, a fait en sorte qu’il me redoutait déjà beaucoup et qu’il n’arrivait pas à me faire confiance.
J’ai été très surprise de constater à quel point il y avait un changement de température marqué entre le jour et la nuit aux Philippines. Le jour, il faisait toujours extrêmement chaud (40 degrés et plus) et on avait toujours un beau ciel bleu. La nuit, à partir d’un certain moment, il se mettait toujours à venter de façon complètement exagérée, à un point tel que je me croyais dans un ouragan, et il faisait très froid. J’ai passé beaucoup de nuits à grelotter.
Mes nuits passées sur l’exil ont aussi été particulières. Il faisait vraiment noir, on ne voyait absolument rien et je me suis fait marcher dessus vraiment souvent par je ne sais quoi, des singes ou des lézards.
La nourriture! J’avais tellement faim et je n’étais plus capable de manger du riz, surtout celui ultra salé que Kassandre préparait juste pour moi!
Si j’avais un seul objet à apporter avec moi, ce serait sans hésitation un oreiller! Les quelques nuits où j’ai pu dormir avec le coussin qu’on avait gagné durant une épreuve de récompense avec les Bayani m’ont permis de bien dormir, et de récupérer de précieuses heures de sommeil.
Mon meilleur moment est définitivement quand j’ai gagné l’épreuve de l’exil et que j’ai pu réintégrer le jeu. Je le voulais tellement et j’étais si heureuse d’y être arrivée! C’était une des plus belles journées de ma vie!
Il faudrait que j’ajuste plusieurs points cruciaux.
Premièrement, il faudrait que je joue beaucoup moins fort en partant et que je suive davantage le groupe pré-fusion plutôt que de vouloir mener les décisions. C’est ce qui m’a mis une cible sur le dos dès le début.
Ensuite, il faudrait que j’arrive à mieux gérer mon niveau de paranoïa, que je sois plus calme au camp et que je fasse sentir à mes alliés que je me sens en confiance avec eux. J’étais d’ailleurs très consciente de ces défis avant de commencer le jeu, mais entre ce qu’on souhaite faire et ce qui se passe en réalité, il y a une grosse marge. Et, on se rend compte que notre personnalité ressort très rapidement dans un contexte aussi intense et stressant. C’est tellement une expérience immersive et forte qu’on dirait que nos qualités, comme nos défauts, sont amplifiés.
Ce que j’ai vraiment adoré de la dynamique entre les joueurs cette année, c’est que nous étions tous capables de faire la différence entre le jeu et le personnel. On n’avait pas peur d’être stratégiques et de faire des moves pour s’éliminer entre nous, mais on ne le prenait pas personnellement. Ça n'enlèvevait rien aux relations sincères qu’on a développées sur les îles.
J’ai découvert que j’avais une détermination à toute épreuve et que j’étais vraiment plus forte que ce que je croyais, pour survivre dans des conditions extrêmes et difficiles avec très peu de nourriture et d’heures de sommeil.
Quand j’ai appris que j’étais choisie pour l’émission, j’avais peur de détester ça parce, que je ne représente pas le profil typique de la joueuse Survivor, sportive ou athlétique. Mais j’ai adoré mon expérience, et je recommencerais n’importe quand!
D’être authentique! D’être vrai et de rester soi-même. Il ne faut pas avoir peur d’assumer la personne qu’on est. Tout le monde a de bons côtés, comme de moins bons, mais au final, c’est précisément ce mélange unique qui fait qu’on se démarque et que les gens s’attachent à nous.
Finalement, de ne pas avoir peur de jouer, de prendre des risques et d’oser. C’est ce qui fait qu’on vit pleinement tout ce que cette expérience extraordinaire a à nous offrir, et qu’on en ressort avec seulement du positif. Il faut plonger dans l’aventure à fond!
Alterner entre souliers d'eau et espadrilles très souvent.
Aussi, que Rick prenne la décision de ne pas suivre le plan d'origine des Nawa avec son avantage, ce qui a un peu détruit ma game.
Quand Ghislain s'est fait piquer par un scorpion, c’était quand même surprenant.
Aussi Jean-Michel a tué un crabe avec ses pieds. Je suis encore surpris.
Je suis aussi surpris que de la crème solaire indice 100, ça existe!
Au deuxième jour, j'ai tenté d'expliquer pendant 10 minutes ma théorie hypothétique des animaux hybrides à Caroline. Elle n’a pas compris.
Et ma fascination malsaine pour le bayou.
Avoir accès à des bobettes propres.
Mes cartes Magic!
Tout... incluant quand j'ai battu Charli avec Jean-Michel dans l'eau.
Honnêtement, je m'entendais super bien avec tout le monde. C'était ma principale force.
J'ai une bonne lecture des gens, je ne croule pas sous la pression... et je suis pas mauvais perdant!
Rester soi-même et vivre à fond l'aventure, comme si c'était ta dernière journée. Se faire confiance. Croire en ses forces. Chercher dans le bois comme il faut, y a peut être personne encore qui a trouvé quoi que ce soit!
Être loin de ma conjointe Martine et notre fille Aline. J'ai trouvé ça difficile, mais en même temps j'ai trouvé ça beau, car je prenais conscience d'à quel point j'étais chanceux d'aimer autant mes proches.
À quel point j'ai été affecté par mon élimination. Je croyais que je serais en paix avec ma sortie de jeu, mais j'ai plutôt eu beaucoup de difficulté à faire mon deuil.
Trouver un indice d'immunité. J'étais tellement content!
Le contact avec ma famille.
Mon frigo... rempli!
Aider Nawa à gagner l'équipement de plongée lors de l'épreuve des anneaux, et particulièrement lors du dernier combat contre Charly et Raphaël, avec Dominic.
J'essayerais de jouer plus subtilement et de démontrer plus clairement ma fidélité à mes alliés.
Respectueuse, la majorité du temps, avec de belles amitiés formées malgré les trahisons et les déceptions.
Optimisme et résilience face à l'adversité. J'aurais cru être plus anxieux et pessimiste.
Inscrivez-vous! Profitez de chaque moment, car l'expérience passera comme une étoile filante!
Le vivre-ensemble. La paranoïa de certains joueurs. Le manque d’empathie.
L’existence de l’exil.
Manger une douzaine d’huîtres fraîches pour déjeuner.
Mon mari, mes enfants et la musique.
Un oreiller.
La première nuit à l’île de Nawa.
J’essaierai de former une alliance majoritaire plus rapidement.
Courtoise et agréable avec la plupart des joueurs.
Je suis bien seule. Je vis assez bien avec le rejet. Je suis capable de retenue. Je suis devenue ma meilleure amie, ma petite voix interne est bienveillante à présent.
Pense à toi en premier. Pense à la métaphore du masque d’oxygène dans l’avion. À Survivor, c’est chacun pour soi. Prends soin de ta santé mentale durant et après ton aventure.
J’ai eu beaucoup de difficulté à séparer l’humain du joueur pendant l’aventure. Tu crées des relations tellement fortes avec ces gens-là que je trouvais particulièrement dur de me séparer de mes émotions pour jouer le jeu. On dirait que je n’étais pas capable de m’enlever de la tête qu’en éliminant quelqu’un, je brisais leur rêve pour maintenir le mien, ce qui m’a causé beaucoup de peine sur les îles. En même temps, ces éliminations me permettaient de rester en vie plus longtemps, donc il fallait faire ce qu’il fallait.
Sinon, l’exil a été une énorme épreuve pour moi. De ne pas avoir le jeu stratégique et social pour me distraire a vraiment ajouté une couche de difficulté supplémentaire à l’aventure, ça c’est certain.
Dur à dire avec tous les rebondissements qu’il y a eu durant mon passage dans l’aventure! J’hésite entre l’existence de l’exil et l’épreuve d’immunité en plein conseil de tribu. Allons-y avec l’épreuve en plein conseil, juste à en juger par l’intensité de ma réaction sur le moment!
La nuit sur l’exil, moi et Audrey, on se faisait marcher dessus par quelque chose!! Je ne sais toujours pas ce que c’est à ce jour! Dans le meilleur des mondes, c’est un écureuil et je ne suis pas sûr de vouloir savoir ce que c’était si ce n’était pas ça haha.
Sinon, je dirais qu’un moment assez cocasse c’est lorsque j’ai accidentellement volé le punch de Sébastien lorsqu’il voulait nous annoncer qu’il est le maire d’Amos. Pour le contexte, j’avais plusieurs belles conversations personnelles avec Sébastien sur sa vie et la mienne. Lorsqu’il parlait de son quotidien, il parlait énormément de la ville d’Amos et il connaissait beaucoup trop de choses sur la ville. Plus qu’un ‘’simple citoyen’’. Au fur et à mesure de nos conversations, mes théories évoluaient jusqu’à un jour ou je me suis mis à me dire qu’il était le maire d’Amos. C’était une théorie folle, mais elle commençait à faire beaucoup trop de sens dans ma tête. Juste avant qu’il nous fasse sa casserole, j’ai demandé à la tribu si je pouvais leur dire ma théorie et je suis tombé directement dans le mille. La face de Seb valait 1000$. Désolé Seb, j’espère que tu ne m’en veux pas trop!
Je dirais mes proches! Je suis quelqu’un qui aime avoir ma petite gang autour de moi, ça me réconforte beaucoup dans la vie d’avoir des gens que j’aime et qui m’aiment en retour, et surtout en qui on peut avoir confiance. J’ai tellement rencontré de belles personnes pendant mon aventure et j’ai développé des liens incroyables avec les autres joueurs et joueuses, mais tu ne sais jamais réellement jusqu’à quel point tu peux leur faire confiance. On ne le réalise pas toujours en regardant l’émission, mais chaque conversation à Survivor est au moins un minimum calculé. Tout ce que tu dis pourrait se retourner contre toi si c’est dit à la mauvaise personne ou au mauvais moment, donc ça nous fait réaliser à quel point on est chanceux d’avoir notre monde à la maison!
N’importe quoi qui m’aurait permis d’écouter de la musique! Je dois écouter de la musique quasiment 24/7 normalement, donc je m’en suis ennuyé énormément. J’ai une batterie sociale qui peut se drainer assez vite par moment et rien de mieux qu’une petite heure à écouter de la musique pour se remettre de bonne humeur! La musique est souvent mon échappatoire quand j’ai besoin d’un peu de temps à moi.
Le retour du conseil de tribu où on a éliminé Audrey (désolé Audrey 💙)! C’était tellement un moment pivot pour l’alliance que j’avais avec Marilou et Florence. L’ajout d’André à notre groupe nous a permis de sortir une énorme menace stratégique pour notre jeu et plus d’enfin avoir le sentiment d’avoir renversé la vapeur de la direction du jeu chez Bayani à notre avantage. On a travaillé extrêmement fort depuis le jour 3 pour se retrouver dans une majorité numérique et on a enfin vu le fruit de nos efforts se réaliser à ce moment-là! Sans oublier André, qui a tenu sa parole de voter avec nous! Le retour de ce conseil-là, comme on a pu le voir avec ma réaction partagée avec Marilou, était définitivement un moment très mémorable pour moi!
Je crois que j’essaierais dès le départ d’établir une relation de travail avec tout le monde dans la tribu. J’étais tellement préoccupé à l’idée de me trouver des alliés de confiance que j’ai peut-être limité mes options dès le départ. D’autant plus que je suis rapidement devenu la personne ciblée par la majorité des gens dans la tribu comme étant la première personne à devoir quitter. Si j’avais pris plus de temps pour m’intégrer stratégiquement dans les jeux de tout le monde, l’idée de m’éliminer aurait peut-être été moins tentante pour un plus grand nombre de gens dans la tribu, vu qu’ils auraient perdu un nombre potentiel dès le début. Je crois qu’au final les choses sont bien tombées, car je me suis retrouvé avec des gens de confiance, mais j’aurais peut-être pu m’éviter d’être dans la minorité numérique constamment. J’aurais également aimé avoir pris plus de temps pour revalider que tout le monde était encore enligné dans la même direction le soir de mon élimination. Peut-être que cela n’aurait rien changé, mais j’aurais aimé avoir une dernière conversation avec Flo avant ce conseil de tribu.
La dynamique était très drôle chez Bayani! On était vraiment une belle famille dysfonctionnelle. Il y avait beaucoup d’amour entre les joueurs, mais on était également capable de se blindsider de la manière la plus brutale qu’il soit hahah. Il y a eu des tensions, comme des moments hilarants, touchants et bouleversants. À la base, j’allais à Survivor pour jouer à un jeu socio-stratégique, et ce que j’en ai ressorti, c’est une expérience humaine incroyable avec des gens complètement différents de moi!
J’ai fait des rencontres incroyables là-bas! Je ne dirai pas assez de bonnes choses de Flo et Marilou! Et que dire d’Audrey, ma vilaine préférée! On l’a vu quelque fois à l’écran, mais on avait une complicité très spéciale même si on ne jouait pas du même côté stratégiquement. J’ai eu de magnifiques conversations et j’ai appris beaucoup de choses d’Oli, Deb, Seb et André, malgré notre opposition dans le jeu. Charly et moi avions vraiment une relation spéciale qui s’est développée très rapidement sur le camp et j’ai hâte de le revoir! J’aurais vraiment aimé passer plus de temps avec Annabelle et j’espère qu’elle va avoir une 2e chance de vivre cette aventure!
Mention spéciale à Dominic et Desneiges, avec qui je n’ai pas pu passer beaucoup de temps, mais qui ont été de très belles découvertes et des coups de cœurs personnels pour emprunter l’expression d’André.
Toutes ces personnes-là ont fait partie de mon rêve de participer à Survivor et j’espère que les liens qu’on a créés vont perdurer!
J’ai découvert que j’étais beaucoup plus capable de me débrouiller sans les petits conforts et plaisirs de la vie. Je suis le genre de personne qui a tout le temps des écouteurs ou le cellulaire à la main, qui vit la vie parfois beaucoup trop vite, sans prendre en compte le moment présent. Cette déconnexion m’a vraiment fait du bien et sans pousser ça autant à l’extrême qu’à Survivor, est une expérience que je vais probablement reproduire à l’avenir!
Survivor m’a aussi fait réaliser que j’étais capable de m’adapter à plein de situations, positives ou négatives. Normalement, j’aime quand les choses se passent comme je les ai prévues et j’aime être en contrôle de mon environnement. À Survivor, je n’avais rien de ça et j’ai eu ben du fun!
La dernière chose que je me dois de mentionner est mon évolution personnelle quant à écouter les signes que mon corps et ma tête m’envoient. Lorsque je suis tombé en dépression, mon corps m’envoyait des signes depuis des semaines, voire des mois, mais j’étais dans le déni et je ne réalisais pas à quel point mon anxiété devenait de plus en plus prenante et me tirait vers le bas. Lorsque j’ai vu ces signes ressortir à l’Exil, et qu’ils ne disparaissaient pas, j’ai pu les reconnaître et agir pour m’éviter de retomber dans des cycles psychologiques encore plus toxiques ou problématiques pour ma santé mentale à long terme.
Peu importe votre parcours de vie, vos ambitions, votre passé, vos forces et faiblesses, votre physique; si vous ressentez la piqure Survivor, inscrivez-vous! C’est un jeu et une expérience incroyable qui vaut la peine d’être vécue dans sa vie et où tout le monde devrait pouvoir se reconnaître.
Et si vous êtes pris à Survivor, préparez-vous avant l’aventure, mais pas trop non plus hahaha! J’avais des cahiers de notes de trucs et astuces que j’ai dû jeter aux vidanges parce que le jeu m’a mené dans des directions complètement différentes de ce que j’avais anticipé.
Surtout, à Survivor, ayez du fun! Profitez de chaque rire, chaque discussion, chaque épreuve, chaque grain de riz. On ne sait jamais quand ou comment cette aventure va prendre fin, donc tant qu’à être là, mieux vaut avoir du plaisir et le vivre à fond!
Évidemment, le plus difficile pour moi a été mon rétablissement suite à l’intoxication qui m’a beaucoup ébranlé. Ça a certainement affecté mon jeu, parce que pendant plusieurs jours j’ai été physiquement et mentalement affaibli au camp. J'étais donc moins attentif aux relations importantes qui se développaient, et aux petites erreurs que j’ai faites.
J’ai deux réponses à cette question:
Les constructions d’André étaient toujours inusitées à mes yeux, et ça nous divertissait beaucoup.
Je n’ai pas eu le temps de vraiment m’ennuyer de la maison. La nourriture m’a certainement manqué. Je fantasmais souvent sur des lasagnes ou des plats gratinés quand on s’endormait le soir avec le ventre vide.
Ma flute!
J’ai adoré le tournage de la première scène de bateau pour notre arrivée. Pour moi, ça symbolisait le début d’une aventure que j’avais préparée pendant quatre mois, et qui n’était jamais quelque chose de 100% acquis jusqu’au moment d’arriver sur l'île. Avant cette scène, j’avais peur qu’une blessure ou un quelconque accident m’empêche de faire Survivor à la dernière minute.
Je ferais peut-être plus attention à ce que je mange et aux risques que je prends. Mais en même temps c’est dans ma personnalité d’être autant aventurier, et probablement que je le referais exactement de la même manière même si j’essayais de faire autrement.
De ma perception j’avais plusieurs amitiés qui me semblaient sincères! Le jeu, c’est le jeu, et les amitiés c’est quelque chose d’autre. C’est ce qui est difficile à séparer quand on se retrouve dans ces situations. Une trahison ne veut rien dire pour moi, par rapport à l’amour que j’ai pour eux en vrai. Donc les dynamiques semblaient toujours sincères, mais cachaient aussi de bons jeux qui se tramaient.
Designer de mode paléolithique
La préparation reste très utile, mais malheureusement on ne peut pas changer sa personnalité, surtout en contexte aussi extrême et confrontant. Le naturel revient au galop dès le jour un, et on ne peut pas être le personnage qu’on aimerait créer pour le jeu.
De ne pas avoir eu quelqu'un à qui je pouvais me confier en qui j'avais entièrement confiance. Je suis quelqu'un qui a besoin de se confier beaucoup dans la vie, et à Survivor on doit continuellement être sur nos gardes.
Lorsqu'on nous a appris que Charly et Olivier avaient mangé quelque chose de toxique! Je ne pensais pas que des situations si dramatiques pouvaient arriver!
Certainement ma réaction lors de la deuxième épreuve de récompense. Je repense à ça et je me dis que ce n'est pas possible que j'aie dit ces paroles à Florence. Je crois ne jamais avoir été mise dans une situation qui m'a fait vivre l'état dans lequel je me sentais. C'est comme si ma vie en dépendait, «si je perds, je meurs!».
Ce qui nous habite au quotidien à Survivor, ça ne s'explique pas, ça se vit !
À part les gens que j'aime, je dirais mon café macchiato latté du matin!
Assurément, ma brosse à dents!
Sans hésitation, le jour un restera à jamais gravé dans ma mémoire: la première épreuve, la rencontre de Patrice, la remise de notre buff d'équipe et la découverte de notre camp sur l'île avec notre sac et gourde à notre nom.
J'essaierais de me faire plus discrète, je parlerais moins, je ne donnerais pas tant mon opinion... du moins pas la première semaine.
Dès le jour un, la dynamique était super. Belle complicité entre les joueurs. Une amitié s'est développée avec pratiquement tous les participants dès les premiers jours.
Chacun mettait la main à la pate, beaucoup d'entraide.
D'avoir une bonne préparation physique. De connaître très bien Survivor, et d'écouter plusieurs saisons de l'édition américaine afin de voir et de connaître les différents styles de joueurs et de jeux. Ne pas faire confiance à personne; soyez sur vos gardes, ils ont tous l'air gentils et ils ont tous l'air de vous aimer.
Ma capacité d'adaptation, si rapide en plus, avec une gang d'inconnus!
C’était tout un défi de tenter de trouver l’immunité cachée sans devenir une cible. Chaque minute passée seule à chercher me mettait un peu plus à risque, et ça occupait beaucoup mes pensées.
Quand on s’est tous sautés dans les bras après la victoire de la première épreuve. C’était vraiment un moment chargé d’émotions, alors que nous n’avions même pas eu l’occasion de faire connaissance. Ça m’a surpris de voir à quel point l’intensité du jeu amplifie rapidement toutes les émotions.
Recevoir un morceau du méga casse-tête sur la tête. Je peux vous confirmer que les pièces sont lourdes et que les coins étaient bien pointus….
Passer du bon temps avec ma famille et rire avec eux.
Je n’ai pas été suffisamment longtemps sur l’île pour souhaiter un objet en particulier. Mais, j’imagine qu’après quelques semaines j’aurais souhaité une brosse à cheveux…
Avoir la chance de faire un casse-tête légendaire de Survivor, c’est un rêve devenu réalité!
Bien que je sois restée moi-même, j’ai tenté de réduire l’intensité de mon côté leader pour ne pas être en danger et prendre trop de place. J’assumerais davantage ce côté de ma personnalité dès le début du jeu.
Un mélange de camaraderie, de suspicion, mais aussi de super beaux échanges sincères. Si je devais décrire cette dynamique en un seul mot, je dirais étourdissante.
La résilience. Je savais en avoir, mais je me suis surprise à en avoir autant. À ne jamais lâcher malgré les épreuves et à garder le sourire dans les moments les plus difficiles.
Ayez confiance en vous, soyez authentiques et foncez! Ça prend du courage, un peu de folie, et beaucoup de détermination.
De ne pas avoir eu la chance de la vivre au complet. Vouloir réaliser son plus grand rêve en étant autant malade a été une immense déception.
La diversité des personnalités présentes. TOUS les joueurs ont des couleurs extrêmement fortes et flamboyantes! Attendez vous a tout un show!
Lors de notre première arrivée sur l'île, au moment où il est important de faire une bonne impression, je me suis jetée en bas d'un bateau. La face la première dans un banc de corail. C'est ce qui explique la présence des millions de pansements sur mes genoux dans l'émission.
Mon passage a tellement été rapide que le manque n'a pas eu le temps de faire ça place. Au contraire , maintenant c'est l'île que je manque !
Un instrument de musique. Rien de mieux qu'une bonne guitare pour passer le temps !
Je n'ai pas eu la chance d'en vivre beaucoup, mais l'arrivée à l'île après le premier défi ... wow! Le moment où tous les membres de la tribu se présentent et on apprend à connaitre notre nouvelle famille. L'aventure devient tellement réelle quand on voit les drapeaux de tribu pour la première fois.
Ma stratégie resterait la même. Par contre, j'aurais aimé pouvoir être une plus grande menace physiquement.
Du coté de Bayani, c'était vraiment une dynamique de feu dès l'arrivée. Tous les joueurs partagent le même rêve, celui de jouer à Survivor. C'est un gros point en commun, et c'est une hystérie commune entre membres de la tribu. La dynamique entre mon André et moi était également spéciale!
Ma résilience et ma force ont été testés à leur maximum. Être malade et être évacuée d'une île déserte à 18 000 km de la maison, sans aucun support familial, permet d'en apprendre beaucoup sur soi-même. Si je croyais être prête à tout avant l'émission, ce n'est rien comparé à maintenant.
De foncer, d'accepter vos différences afin d'en faire une force. Votre plus gros complexe pourrait devenir la raison pour laquelle vous deviendrez des joueurs. Il faut oser! Il est aussi important de rester soi-même tout au long du parcours, surtout lors des auditions.