Ce nouveau bistro du Quartier des spectacles vous transportera à Paris
PAR :
Marie-Andrée Guimont
Le Molière par Mousseau (comme dans Antonin Mousso-Rivard, chef qui se passe maintenant de présentation) a été inauguré en juin, avec l'arrivée des beaux jours. Cela dit, le restaurant du centre-ville de Montréal avait ouvert ses portes quelques mois plus tôt, en février.
On a visité ce resto bien rodé, qui mise sur la délicatesse dans l'exécution des plus grands classiques français, et on vous confirme qu'il frôle la perfection. On vous dit tout.
On s'est rendus chez le petit frère du réputé Mousso, Le Molière, sans trop de repères, mais avec beaucoup d'attentes.
Dans un décor épuré et flambant neuf, inspiré des brasseries parisiennes, on a parcouru le menu. On a d'abord été surpris par la simplicité des plats, avant d'être impressionnés par leur élaboration.
Le classique tartare de boeuf, surmonté d'un jaune d'oeuf cru, est devenu le plat signature de l'endroit. On a cependant choisi d'y aller pour une sélection presque végétarienne aux saveurs de la mer, entre autres, et on n'a pas été déçus.
En entrée, a opté pour la magnifique assiette de betteraves et chèvre à la vinaigrette framboise, décorée de quelques noisettes. Un plat délicat qui accompagnait à ravir la simplissime et savoureuse toast à la truffe, qui nous fait encore saliver à ce jour.
On nous avait aussi recommandé le jambon cru préparé sur place, servi avec piment mariné et fraises. Une assiette qui figure parmi les favorites, et qui mérite amplement ce titre.
Le repas s'est poursuivi avec deux plats de poisson et un trio d'accompagnements.
Notre coup de coeur va au sublime saumon, qui est servi mi-cuit en tranches disposées comme une fleur, puis arrosé d'une sauce à l'oseille. Frais et délicat à souhait. On a aussi essayé le doré meunière, plus salé celui-ci, servi avec une sauce en siphon des plus aériennes.
Les desserts, surmontés de feuilles d'or, attention, nous ont aussi ravis. Magnifique mille-feuille crème diplomate et fraises au poivre et meringues ont clos ce repas tout en finesse.
Pour accompagner chaque service, on nous a recommandé des cocktails classiques et impec, comme le sont les plats. Vieux carré en apéro, espresso martini en digestif et des vins des plus grandes régions vinicoles françaises entre les deux, on a été fort bien guidés.
Une table implacable et polyvalente
Avec son emplacement privilégié (il est situé dans l'Espace Saint-Denis, au coin Maisonneuve), Le Molière est sans doute un resto de choix où réserver avant ou après un spectacle.
On peut très bien s'y rendre pour un repas de grande qualité sur le pouce. Nous, on y est restés des heures, avec comme objectif de vivre l'expérience totale.
Verdict: le menu s'adapte très bien à toute occasion, et on s'imagine très bien y retourner en groupe pour un repas bien arrosé. La vaste salle à manger peut d'ailleurs accueillir jusqu'à 150 personnes.
On vous suggère donc fortement une visite au petit dernier d'Antonin Mousso-Rivard, le directeur gastronomique de l'endroit. Bon à savoir, le réputé chef Daniel Vézina, un des mentors d'Antonin, a agi comme consultant dans ce grand projet.
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