Vous l'avez probablement déjà entendu auparavant: les commerces et restaurateurs qui acceptent les paiements par carte de crédit doivent payer des frais à Visa et Mastercard pour chaque transaction.
Pensez à votre dépanneur du coin, qui a peut-être une petite affiche indiquant un montant minimum pour pouvoir payer par carte de crédit...
Dans un nouvel article de La Presse, le propriétaire du resto-bar Le Saint-Bock à Montréal explique qu'il a dû payer une somme substentielle à Visa et Mastercard la fin de l'année dernière. Martin Guimond a donc lancé une promotion intéressante pour éviter de perdre tout cet argent aux mains des compagnies de crédit: les clients qui paieront en argent comptant ou par carte de débit obtiennent désormais un rabais de 2% sur leur facture!
Le propriétaire de la brasserie a expliqué que chaque fois qu'un client paie par carte de crédit, son entreprise doit verser entre 1,4% et 5% en frais d’interchange.
À titre de comparaison, un paiement avec Interac (débit) en coûtera entre 8 et 10 cents. Et ces frais d'interchange n'existent évidemment pas lorsque les clients paient avec de l'argent comptant.
M. Guimond explique que le rabais de 2% qu'il a choisi d'offrir est l'équivalent, environ, de ce qu'une personne recevrait en points bonis en payant avec crédit.
Les clients ne perdent donc pas de privilèges en laissant leur carte Visa ou Mastercard dans leur portefeuille et en priorisant les autres modes de paiement.
«C’est sûr que ce n’est pas grand-chose, 2$ sur une facture de 100$, mais c’est quand même 2$ que le client obtient maintenant. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Je dis aux clients: je vous demande un effort, ne pas payer par carte de crédit, en retour je vous donne un petit bénéfice, l’équivalent de ce que vous auriez reçu en payant avec une carte de crédit.», a déclaré le proprio du Saint-Bock à La Presse.
Une initiative brillante qui permettra facilement aux clients de soutenir cette brasserie située au coeur du Quartier latin à Montréal.
Comme il s'agit d'un rabais tout à fait légal, on a l'impression que cette idée pourrait être reprise par d'autres restaurateurs québécois au cours des prochains mois. On garde l'oeil ouvert!
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