Encore trop peu de gens savent qu’il existe un zoo sur l’île de Montréal : le Zoo Ecomuseum, situé à Ste-Anne-de-Bellevue! C’est un endroit tellement parfait à visiter en famille, entre autres à cause de l’histoire des animaux, qui ne pourraient pas survivre en milieu naturel (soit à cause de blessures ou du fait qu’ils sont devenus orphelins trop jeunes). De plus, tous les animaux sont ceux que l’on retrouve à l’état sauvage au Québec.
Le Zoo Ecomuseum leur sert donc de foyer douillet pour qu’ils puissent s’épanouir. Situé dans un cadre naturel enchanteur, c’est un très beau milieu de vie pour Polaris, Juno et les autres! Voici un petit portrait de certains d’entre eux.
1. Polaris, le renard arctique
Zoo Ecomuseum (Victoria de Martigny)
Avec ses amis renards arctiques, Polaris vit dans l’immense aire de vie des caribous des bois; les deux espèces s’entendent en effet à merveille! Le saviez-vous? Comme tous les membres de son espèce, Polaris possède des appendices (pattes, oreilles, museau) plus court que celui des autres renards; c’est très pratique pour se protéger du froid! Il a aussi une particularité qui le rend encore plus magnifique (et en fait un favori des visiteurs) : il possède un œil bleu et un noisette.
Les renards arctiques changent de couleur au fil des saisons : en hiver ils sont blancs, mais en été il devient brun foncé. Ceci permet à Polaris de mieux se camoufler en tout temps. Sa petite habitude cute : l’hiver, il se couche dans la neige en se servant de sa longue queue touffue comme d’un foulard pour l’enrouler autour de son museau et de ses pattes.
2. Juno, l’ourse noire
Zoo Ecomuseum
Juno arrive du Manitoba, où elle a été trouvée orpheline vers l’âge de 1 an. Elle était sous-alimentée et souffrait de plusieurs blessures, dont des engelures aux pattes. Heureusement, elle va beaucoup mieux maintenant! Comme ses compatriotes qui vivent dans la nature, Juno n’a qu’un seul but dans la vie : engraisser pour pouvoir survivre à l’hiver.
Au Zoo Ecomuseum, Juno, qui est très enjouée, peut souvent être aperçue en train de s’amuser avec sa compagne Genie… Et leurs jeux très physiques rappellent beaucoup ceux de petits frères et sœurs humains qui se chamaillent!
3. Gargamel, le loup gris
Zoo Ecomuseum
Gargamel ne comprend vraiment pas pourquoi sa noble espèce a si mauvaise réputation… En plus d’être si beaux, les loups sont pourtant des animaux indispensables : sans eux, les populations de cerfs de Virginie deviennent beaucoup trop importantes. Ce qui cause des ravages dans les zones boisées (ainsi que les terrains des humains dans les endroits ruraux…)
Contrairement aux idées reçues, Gargamel est sociable et il adore la compagnie des visiteurs! Il dort souvent pendant la journée… et se plait parfois à hurler pour le plus grand bonheur de tous!
4. Najoua, la loutre de rivière
Zoo Ecomuseum
Sans contredit, les loutres de rivière volent la vedette au Zoo Ecomuseum. Et pour cause, ce sont de véritables stars-nées! Dynamique, charismatique, infatigable et toujours prête à donner un bon spectacle aux visiteurs, Najoua est arrivée d’aussi loin que la Louisiane, où elle a été sauvée d’un élevage de fourrure. Elle passe ses journées à jouer, poursuivre ses amis dans l’eau, se chamailler avec les autres, faire toutes sortes de pirouettes et même glisser dans la neige en hiver. Bref, elle s’amuse comme une petite folle! Najoua vit avec une autre femelle et un mâle; les deux se disputent d’ailleurs souvent l’attention de monsieur. Ensemble, ils sont très drôles à voir aller.
Comment Najoua peut aussi bien survivre dans l’eau, son milieu de prédilection? Elle possède plein d’avantages : une épaisse couche de gras sous sa peau, qui lui permet à la fois de survivre à l’hiver mais également de mieux flotter, une fourrure imperméable, une longue queue puissante, des pattes palmées ainsi qu’une capacité de demeurer sous l’eau pendant 7 minutes!
5. Loki, le lynx
Zoo Ecomuseum
Arrivé au Zoo Ecomuseum en 2014 à l’âge de 2 ans en provenance du Manitoba, Loki est un magnifique gros minou! Loki est espiègle, très énergique et charmant; son nom a été trouvé grâce à la participation du public. Il partage son habitat avec un autre mâle, Orion et une femelle, Pandora.
Saviez-vous que contrairement au chat domestique; les lynx ne miaulent pas : leurs hurlements s’apparentent en effet beaucoup plus à ceux des loups!
Même s’il est parfaitement adapté à l’hiver québécois, Loki profite d’un « petit luxe » au Zoo Ecomuseum; son aire de vie est munie d’une roche chauffante qui fait son plus grand bonheur et lui permet de paresser!
6. Moki, le cerf de Virginie
Zoo Ecomuseum
Même si on l’appelle souvent « chevreuil », Moki est bel et bien un cerf de Virginie; les chevreuils ne vivent qu’en Europe!
Moki a malheureusement perdu sa maman beaucoup trop tôt; il a été trouvé orphelin, âgé de seulement 2 jours, dans la région de Gatineau. Arrivé en mauvais état, il a été nourri au biberon 5 fois par jour au début! Mais il fallait aussi limiter ses contacts avec les humains, afin de le préparer à vivre avec les autres cerfs du Zoo Ecomuseum.
Après quelques semaines, il a été introduit aux 4 pensionnaires femelles, qui l’ont rapidement pris sous leur aile. Depuis, Moki grandit bien et est appelé à devenir un jour le chef du troupeau!
7. Rose, la tortue serpentine
Les tortues serpentines sont les plus grosses qui vivent au Québec : elles peuvent facilement atteindre 50 cm! La belle Rose aurait toute une histoire à raconter! Elle est arrivée à au Zoo Ecomuseum en 2004, lorsqu’elle a été trouvée dans un lac à 300 km au nord-ouest de Montréal. Disons qu’elle n’était pas difficile à repérer : Rose est albinos! Dans la nature, elle n’aurait pas pu survivre puisqu’elle était très vulnérable aux prédateurs, presque aveugle et sujette à contracter plusieurs maladies.
L’arrivée de Rose a demandé pas mal d’adaptation : un énorme aquarium de 3 m de long a dû être construit pour elle, chauffé à une certaine température et aménagé avec un gros morceau de bois de grève qui lui sert d’appui. Elle doit également être nourrie à avec beaucoup de précautions, car sa mauvaise vision fait qu’elle a de la difficulté à attraper sa nourriture, même lorsque celle-ci est tout près!
Grâce aux bons soins qu’elle reçoit, Rose a maintenant une espérance de vie d’une quarantaine d’années.
8. Jimmy, l’aigle royal
Zoo Ecomuseum
Lorsqu’on dit que les aigles ont le regard perçant, ce n’est pas juste une manière de parler! Jimmy, qui est une femelle, a des yeux qui sont 8 fois plus acérés que les nôtres.
L’histoire triste de Jimmy commence même avant sa naissance : son œuf avait été volé du nid par un humain qui souhaitait avoir un aigle comme animal de compagnie. Comme elle a uniquement été en contact avec des humains, elle croit qu’elle est humaine elle aussi : on appelle ce phénomène de l’imprégnation! À cause de ça, elle ne pourrait pas svivre en milieu naturel.
Saviez-vous que les aigles royaux sont de véritables bricoleurs? Ils construisent souvent plusieurs nids qui peuvent parfois atteindre jusqu’à 6 mètres de haut! Au Zoo Écomuseum, Jimmy partage sa volière avec Wonka, le pygargue à tête blanche.