Les propriétaires de chats sont souvent reconnus pour porter un amour excessif à leur animal. Pour preuve : le mot-clic #catperson rassemble près de 225 000 publications sur Instagram. Mais du côté des matous, cette adoration ne semble pas toujours être réciproque. Est-ce une impression ou un fait ?
Indépendants, antisociaux, misanthropes et aussi divertissants que de regarder Les feux de l’amour en reprise : voilà comment nos amis les félins sont parfois décrits par ceux qui n’en ont pas ou par les maîtres qui ont opté pour un joyeux chien.
Les chats sont-ils naturellement des #angrycat ou peuvent-ils être des #humanperson à leur tour ? La prochaine fois que l’un de vos invités vous signalera que votre Garfield ne veut jamais rien savoir de personne, vous pourrez lui dire que, dans les faits, il adore les humains… et même plus que sa nourriture ou ses jouets !
À la recherche de caresses
C’est ce que des scientifiques ont découvert en analysant le comportement de 50 chats domestiqués et de refuges après les avoir privés de contacts humains, de nourriture, de jouets et d’odeurs pendant quelques heures.
Soumis ensuite à toutes les catégories de stimuli, les résultats du test démontrent que la moitié des chats ont privilégié l’affection de l’homme lorsqu’ils pouvaient la retrouver tandis que 11 % ont préféré leurs jouets et seulement 2 % ont décidé de retrouver leur odeur préférée. « Par conséquent, la préférence du chat pour une catégorie de stimulus peut être due en partie à son individualité, à son expérience antérieure avec les stimuli et à son état de motivation (par exemple, plus/moins faim) », nuancent toutefois le groupe de chercheuses dans l’étude publiée dans Behavioural Processes.
À l’inverse, le nombre de minets ayant opté pour des croquettes grimpe à 37 %. Mais on ne peut que les comprendre. Entre la bouffe et l’amour, notre cœur balance aussi !