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Beauté

Les applications qui scannent et évaluent les produits sont-elles réellement fiables?

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Avez-vous déjà entendu parler de la clean beauty ou de la «beauté propre»? Il s’agit d’une approche que plusieurs marques de beauté essayent d’utiliser pour convaincre leurs client.e.s que leurs produits sont non toxiques et que ces derniers ne contiennent pas des ingrédients dits controversés

«C’est dur de donner une définition précise puisque chaque marque a sa propre définition. C’est un terme qui n'est pas réglementé, donc on peut l’utiliser à des fins de marketing. On dit aussi que ce sont des produits plus propres puisqu'ils auraient moins d’impacts pour l’environnement», avance la youtubeuse et maquilleuse professionnelle Cynthia Dulude

On a récemment eu la chance de rencontrer Cynthia lors de la conférence Niaise pas avec les faits: la grande discussion qui a eu lieu le 12 novembre dernier.

Celle-ci avait lieu dans le cadre de la campagne Ensemble contre la désinformation de LaSciencedAbord, une initiative de l'Association canadienne des centres de sciences.

Cynthia nous a expliqué davantage l’approche des marques avec la clean beauty et le fléau des applications de notation pour les produits de beauté.

Voici plusieurs points fort intéressants qu’elle nous a confiés.

Produits clean beauty: une fiabilité discutable

D’emblée, Cynthia Dulude nous précise qu’un produit qui a une étiquette de clean beauty n’est pas automatiquement fiable. Et cela ne nous confirme pas si on va faire des réactions allergiques ou non en utilisant le produit.

«On n’a pas plus de garanties en choisissant des produits dits clean», lance-t-elle. 

D’après la youtubeuse, il vaut mieux se fier aux toxicologues et à Santé Canada. Toutes les marques de beauté sont obligées de faire une déclaration à Santé Canada pour déclarer les ingrédients qu’elles utilisent dans leurs produits. 

Les produits ne sont pas pré-testés ou pré-autorisés par Santé Canada, mais cela leur permet de les retirer en cas de problèmes, comme nous l’a expliqué Cynthia. 

A cropped photo of an anonymous Caucasian woman holding a tube of a hand cream while shopping at a store.

Le fléau des applications de notation 

Dans le cadre de sa série documentaire Derrière les cosmétiques partagée sur sa chaîne Youtube, Cynthia a essayé plusieurs applications mobiles qui permettent de scanner des produits pour connaître leur note de fiabilité. 

La youtubeuse a rapidement réalisé que d’une application à une autre, les notes sont différentes.

Elle donne comme exemple une crème qui reçoit une note de 50 sur 100 sur une application, alors que le produit en question a eu une note de 70 sur 100 sur une autre application. 

«Ça illustre le fait que ces applications n’utilisent pas des méthodes scientifiques et qu’elles vont beaucoup faire du cherry picking, qu'on appelle du picorage. Elles vont prendre un ingrédient qui a eu une controverse dans le passé pour le mettre dans l’application et pour justifier leur mauvaise note si le produit contient cet ingrédient», explique Cynthia. 

Elle ajoute toutefois que si cet ingrédient controversé a été vérifié et défini comme sécuritaire par la suite, les applications ne vont pas mettre à jour cette information nécessairement.

Cynthia mentionne aussi que certaines applications disent se baser sur les opinions qui ne sont pas des faits scientifiques pour justifier leurs choix. «Il faut toujours en prendre et en laisser avec ces applications», précise-t-elle. 

La conférence Niaise pas avec les faits: la grande discussion sera bientôt disponible sur la chaîne Youtube de LaSciencedAbord.

Pour voir toutes les dernières vidéos de Cynthia Dulude, rendez-vous sur sa chaîne Youtube

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