Janvier sonne la fin des festivités, mais aussi la rentrée du plus gros compte de carte de crédit de l’année. On avait pourtant l’impression que pour une fois, on avait fait attention… Toutefois, en jetant un œil sur le montant, les chiffres qui s’alignent nous confirment l’inverse.
Alors, on se prend la tête entre les mains, on met le compte de côté et on vit dans le déni?! Bien sûr que non! Une étape à la fois, ça ira! On vous donne quelques trucs pour affronter ce fameux compte de carte de crédit.
Une réflexion, pour commencer
Même si le montant nous impressionne, on doit d'abord faire l’exercice d’analyser ce qui se trouve sur le compte de la carte de crédit. S’il y a des dépenses essentielles, ça aide à avaler la pilule.
De nouveaux souliers pour les pieds des enfants qui ne cessent de s’allonger, une nouvelle robe, car on le mérite bien et qu’on ne se permet pas toujours cette dépense pour soi, de la nourriture et encore de la nourriture, car on a reçu de la famille et quelques ami.e.s à la maison pendant le temps des Fêtes et qu'en plus, le coût de l'épicerie ne cesse d'augmenter…
À l’inverse, s’il y a de nombreuses dépenses superflues, par exemple un peu trop de cadeaux, une nouvelle télévision, car elle était en rabais, des soupers, commandés ici et là, parce qu’on n’avait tout simplement pas le goût de cuisiner, il faut en être conscient et tenter d’apprendre de ses erreurs.
Les dépenses ont eu lieu; ça ne vaut pas la peine de se taper sur les doigts. Maintenant, on doit agir!
Mikhail Nilov / Pexels
On paie le fameux compte...
La pire chose à faire s’avère de ne pas payer ce fameux compte de carte de crédit, au complet! Les intérêts sont faramineux et ce sont eux qui devraient provoquer le plus grand choc.
Mais, si on n’a pas d’argent dans son compte de banque, il est difficile de faire quoi que ce soit… Parfois, c’est une dure réalité, mais dans la majorité des cas, différentes options s’offrent à nous.
En contractant un prêt personnel
D’abord, il est possible de contracter un prêt personnel à sa banque. Déjà, le taux sera moindre, mais tout de même encore élevé. Cependant, on gaspillera moins d’argent en frais d'intérêt de cette façon.
En obtenant une marge de crédit hypothécaire
L’idéal est d’obtenir une marge de crédit liée à son prêt hypothécaire. Le taux sera alors associé au taux préférentiel du moment, auquel l’institution bancaire y ajoute entre 0.5 et 1,5 %, selon leurs critères.
Évidemment, cela dépend du montant de son prêt, par rapport à la valeur de sa maison, mais on peut être agréablement surpris d’apprendre que l’on est admissible et ainsi obtenir un prêt à faible taux d’intérêt. Chose certaine, on ne perd rien à poser la question.
En ouvrant l'hypothèque
L’autre option qui s’offre à nous est de rouvrir notre hypothèque. C’est souvent avec ce prêt que le taux d’intérêt est le moindre. Toutefois, il faut faire attention aux pénalités ou au changement de taux hypothécaire. Il ne faut pas se retrouver à payer davantage d’un côté pour épargner en frais d’intérêt de l'autre.
En appelant un conseiller dans son institution bancaire, on peut savoir rapidement quelle est la pénalité encourue si l'on ouvre notre hypothèque et quels sont les gains possibles en fonction d'une baisse du taux hypothécaire.
En consolidant ses dettes
La clé est de consolider ses dettes et d’éviter autant que possible d’avoir un solde impayé sur une carte de crédit. On n’hésite donc pas à communiquer avec son institution bancaire pour connaitre les différentes options possibles selon sa situation précise.
On effectue un prélèvement automatique sur sa paie
Une fois qu’on a réglé d’une manière ou d’une autre le paiement de ce fameux compte, on prend la bonne résolution de ne pas se refaire coincer l’année prochaine! Ça tombe bien, c’est le moment de l’année où les résolutions sont à l’ordre du jour!
Dès que possible, on commence à faire des prélèvements automatiques sur sa paie. Nul besoin de choisir un gros montant. Si c’est 50 $, ce sera 50 $; si c'est 20 $, ce sera 20 $!
Cet argent sera déposé automatiquement dans un compte d’épargne et idéalement, on n’y pensera plus ou presque. Notre train de vie s’ajustera en conséquence et lorsqu’un prochain gros compte nous fera tomber en bas de notre chaise, on se dira : « Ah!!! Par chance, cette fois-ci, j'ai l'argent pour payer! »
On se tourne vers des activités gratuites
Danik Prihodko/Pexels
Bien entendu, c’est janvier et, même si le compte de banque nous décourage, on n’a tout de même pas le goût de s’encabaner. On opte alors pour des activités sans frais ou à faible coût.
Parfois, il faut défaire des mécanismes qui nous poussent sans cesse à sortir notre portefeuille : cinéma, centre de ski ou de glissade, spectacle, restaurant, etc.
Cependant, si on s'y attarde, on découvre une panoplie d’activités qui ne nécessitent aucune somme d'argent. Entre autres, plusieurs municipalités organisent des fêtes hivernales, totalement gratuites, avec des activités autant pour les jeunes que pour les moins jeunes. Une promenade en forêt ou un après-midi de patin ne demande pas non plus que l’on sorte nos précieux dollars.
Bref, on essaie de revenir aux petits moments de bonheur en toute simplicité. Après tout, ce n’est pas l’argent qui fait le bonheur...
Néanmoins, quand on n’en a pas, on étouffe un peu, beaucoup, énormément! Donc, on prend également l’habitude d’économiser, si ce n’est que quelques dollars par semaine et on évite à tout prix de payer des frais d'intérêt sur la carte de crédit! Tout est dans l’équilibre!
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