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Heureux sont ceux qui ont acquis une propriété juste avant la pandémie. Celle-ci a fort probablement pris beaucoup de valeur. Mais si vous cherchez à acheter une maison par les temps qui courent, vous êtes peut-être découragé par cette hausse. Les prix continueront-ils de monter? Royal LePage a analysé les tendances du marché immobilier. Voici ce qu’on doit savoir.
Au cours de la dernière année, les propriétés canadiennes ont pris de la valeur, et même beaucoup. Du troisième trimestre de 2020 au troisième trimestre de 2021, on parle d’une hausse de 21,4 % en moyenne. Pour l’ensemble du Canada, le prix médian d’une propriété est passé de 617 800 $ à 749 800 $. Les maisons unifamiliales détachées sont particulièrement concernées, alors que les copropriétés le sont un peu moins.
Le Canada, c’est grand! Est-ce que le même phénomène touche le Québec? Oui! Sans rivaliser pas avec les prix de Vancouver et de Toronto, l’augmentation se fait sentir ici comme ailleurs. Dans la région du Grand Montréal, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 20 % pour atteindre 571 400 $. Au centre-ville de Montréal, ce même type de propriété se transige autour de 1 060 500 $.
Royal LePage identifie deux raisons qui poussent les prix à la hausse. Le très faible inventaire (peu de maisons à vendre) entraîne un refoulement de la demande. Ceux et celles qui n’ont pas pu acheter en 2020 désirent toujours trouver la propriété de leurs rêves. À cela s’ajoute un manque chronique de logements, qui touche l’ensemble du Canada.
Bien que les prix continuent d’augmenter, l’ampleur de la hausse tend à diminuer. « Au cours du troisième trimestre, l’appréciation effrénée du prix des maisons a ralenti, car la demande et l’inventaire ont diminué, une tendance typique du marché de l’été, dans une année très atypique. Avec l’assouplissement des restrictions de santé publique, la population a pu penser à autre chose que l’immobilier, comme les voyages et le retour aux activités sociales », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Ce ralentissement devrait donc être passager.
Le Québec s’inscrit tout à fait dans la tendance canadienne. Selon Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage au Québec, « les signes de ralentissement que nous avions anticipés se sont confirmés ». Les augmentations sont moins impressionnantes que lors des trimestres précédents, mais le manque d’inventaire continue de tirer les prix vers le haut.
Tenant compte de tous les facteurs qui affectent le prix de propriétés, Royal LePage prévoit une hausse nationale de 16 % au quatrième trimestre de 2021, comparativement au quatrième trimestre de 2020. Pour la région du Grand Montréal, la firme s’attend à 17,5 %. Si Royal LePage dit vrai, on calculera une augmentation globale de 33 % entre la reprise immobilière en juin 2020 et la fin de 2021.
Le désir ou besoin fondamental de faire l’achat d’une nouvelle maison demeure et nous constatons une croissance de la demande refoulée.
M. Soper affirme que « le désir ou besoin fondamental de faire l’achat d’une nouvelle maison demeure et nous constatons une croissance de la demande refoulée. Nous nous attendons à une autre saison hivernale occupée sur le marché immobilier qui devrait mener à un marché printanier dynamique en 2022. » L’immigration et un intérêt accru pour les copropriétés devraient propulser la demande de logements dans les mois à venir.
Cette étude permet d’y voir un peu plus clair dans les tendances du marché national et local. L’immobilier a définitivement le vent dans les voiles!
Un mot sur l’étude
La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives sur les propriétés de 62 des plus grands marchés immobiliers du pays. Les données relatives aux prix incluent le marché de la revente et les nouvelles constructions. Elles sont fournies par une filiale de Royal LePage, RPS Solutions pour propriétés résidentielles.
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