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Ce n’est plus un secret pour personne, les temps peuvent être assez difficiles du côté des finances dernièrement.
Alors que nous avons tous remarqué la hausse du coût de la vie dans la dernière année, notamment avec le prix de l’épicerie et l’augmentation considérable du prix des logements, nous apprenons que Québec serait officiellement en récession, selon la définition technique de ce terme.
En effet, selon les définitions, il faudrait qu’un recul du produit intérieur brut (PIB) soit enregistré dans deux trimestres consécutifs. Et puisque le PIB s’est officiellement contracté pour le deuxième trimestre de suite, on pourrait théoriquement établir que le Québec est en récession.
C’est entre autres l’important ralentissement dans l’activité économique de la province, se creusant encore davantage, qui serait à la base de cette décroissance du PIB.
Bien que selon les livres, le Québec serait officiellement en récession, la définition même de ce terme ne fait pas l’unanimité chez les experts dans le domaine de l’économie.
Selon plusieurs, le fait d’avoir deux trimestres plus difficiles du côté du PIB n’est pas une condition ni un critère assez solide pour officialiser une récession. D’autres critères doivent être réunis pour considérer la récession, comme la dégradation du marché de l’emploi.
Et puisque le marché du travail au Québec est encore en bonne santé, et même en manque de main-d’œuvre, il est présentement impossible de catégoriser la province comme étant en récession.
De plus, le terme récession est en effet assez vague, et il est complexe, voire impossible de déclarer une récession en temps réel.
La récession pourra ainsi peut-être être annoncée éventuellement, mais il n’y a pas de quoi s’alarmer à l’instant même.