Des chats et des chiens espions?
En 1915, des agents de renseignement britannique suspectaient deux chats et un chien d’être des espions allemands parce qu’ils se promenaient d’une tranchée à l’autre pendant la nuit. Un mémo indique que des mesures seront prises pour piéger les trois bêtes. On ne connaît malheureusement pas la suite de l’histoire.
Crédit photo: Henry Guttmann / Getty Images
De quel sexe est ton char?
Les chars britanniques se classaient d’abord en « mâles » et « femelles ». Les mâles transportaient les canons et les femelles l’artillerie lourde.
Crédit photo: Musée canadien de la guerre/Collection d'archives George-Metcalf/MCG 19930012-528
Les aventures extraordinaires du U28
On rapporte qu’en 1917, après avoir torpillé le bateau à vapeur Olive Branch rempli de munitions, le sous-marin U28 aurait été coulé par un camion de 5 tonnes qui s’est écrasé sur lui après avoir été projeté dans les airs à la suite de l’explosion du navire britannique. Bien que ce fait n’ait pu être entièrement vérifié, il est probable que le sous-marin ait été suffisamment endommagé par l’explosion du Olive Branch pour sombrer à son tour. Deux ans plus tôt, sur le même sous-marin, le commandant von Forstner's affirmait avoir vu un crocodile géant sortir de l'eau après le torpillage du navire britannique le Iberian. Abus de shnaps ou étrange créature préhistorique?
Crédit photo: Bibliothèque du Congrès américain.
Le vrai Winnie l'ourson
La mascotte la plus célèbre de l’armée canadienne, un ourson noir appelé Winnipeg, fut confiée au zoo de Londres pour le plus grand plaisir des visiteurs. Cet ourson a inspiré A.A. Milne pour le personnage de Winnie l'ourson.
Crédit photo: Manitoba Provincial Archives
À bas les mots allemands!
Pendant la Première Guerre mondiale, les hamburgers (ainsi nommés en l’honneur de la ville allemande de Hambourg) ont été renommés Salisbury steak. Les saucisses Frankfurters, de la ville de Francfort sont devenues les «saucisses de la liberté» et les teckels «chiens de liberté ».
Crédit photo: Carte postale britannique de propagande anti-allemande
La naissance du mot limoger
En 1914, à la suite de la catastrophe des premiers combats et la retraite française, le généralissime Joseph Joffre envoie 134 généraux qu’il juge incompétents en les envoyant à Limoges. C’est la naissance du terme « limoger »
Crédit photo: Les généraux Castelnau (gauche) et Joffre (centre), c. juillet-août 1914
Les premiers à utiliser les gaz?
Contrairement à ce que l’on croit, les Allemands ne furent pas les premiers à utiliser les gaz asphyxiants pendant la Première Guerre mondiale. En août 1914, les Français ont utilisé des grenades lacrymogènes contenant du bromure de xylyl pour tenter de stopper les Allemands qui pénétraient au nord-ouest de la France. Mais ce fut les Allemands qui perfectionnèrent cette arme chimique pour l’utiliser de manière plus intensive lors de la seconde bataille d’Ypres en avril 1915.
Crédit photo: MPI / Getty Images
Où est la 21e mine?
En juin 1917, l’explosion de 19 mines positionnées sous les lignes allemandes de la crête de Messines, près de Ypres en Belgique a été entendue jusqu’à Londres situé à 220 kilomètres. Il s’agissait alors de la plus forte série d’explosions de l’histoire qui a tué 6 000 Allemands. En 1955, l’une des 21 mines installées par les Britanniques a explosé à la suite d’un orage, ne causant heureusement aucun mort hormis une corneille! En 2004, le Telegraph rapportait qu’une mine de 50 000 livres repose toujours sous une ferme de la région.
Crédit photo: Galerie Bilderwelt / Getty Images)
Adolf Hitler gazé
Après avoir été blessé à la jambe deux ans plus tôt, Adolf Hitler subit un bombardement au gaz moutarde en octobre 1918 sur une colline du sud de Wervicq, à proximité de Lille. Atteint aux yeux, il passe un mois à l’hôpital et ne sort qu’après la signature de l’armistice. Bien que les gaz n’aient pas été utilisés sur les champs de batailles de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont eu recours aux chambres à gaz pour exterminer les Juifs.
Crédit photo: Adolf Hitler pendant la Première Guerre mondiale via Wikipédia.
Se suicider avec les orteils
Lorsqu'on retrouvait un soldat avec les orteils nus, il y avait de fortes chances qu’il se soit suicidé. Comme les soldats n’étaient pas armés de révolver comme les officiers, les malheureux devaient utiliser leurs orteils pour actionner la gâchette de leurs fusils en pointant le canon dans leurs bouches. Un geste désespéré pour en finir avec l'enfer au front.
Crédit photo: Musée canadien de la guerre Fusil Lee-Enfield no 1 MK 3* MCG 19950004-001