C’était le 12 octobre 1492. Après deux interminables mois en mer, Christophe Colomb avait réussi son pari un peu fou : atteindre l’Asie en voguant vers l’ouest. Juste un détail, il ne posait pas le pied au Japon comme il le croyait, mais sur une île des Bahamas, aujourd’hui nommée San Salvador.
Quelques jours avant cette découverte prodigieuse, pour calmer les membres de son équipage aux bords de la mutinerie devant l’absence de terre en vue, avait promis une récompense au premier qui voyait la terre. C’est la vigie de la Pinta Rodrigo de Triana qui eu l’honneur de crier « Terre » au cours de la nuit du 11 au 12 octobre. Au petit matin, les marins posaient le pied sur la place accueillis par une poignée d’indigènes Taïnos nus comme des vers.
Récemment, un archéologue américain affirmait avoir retrouvé l’épave de la Santa Maria qui avait fait naufrage la nuit de Noël de 1492 au large d’Haïti. Si cette découverte est confirmée et bien exploitée, elle pourrait contribuer à l’essor touristique de la région. Forcé de retourner en Espagne avec un seul de ses trois navires la Nina, Colomb avait fait construire un fort sur l’île. Les 39 marins qui sont restés sur place ont tous été assassinés après avoir tenté de soumettre la tribu de l’île.