Après plusieurs jours consécutifs de canicule, vous désespérez de retrouver vos draps frais, de sentir une petite brise légère entrer dans votre chambre à coucher et vous n’en pouvez plus d’avoir les cheveux collés à la nuque? Si vous croyez que la chaleur intense nuit physiquement à la qualité de votre sommeil, vous n’êtes pas au bout de vos peines… En effet, voilà qu’on apprend que les cauchemars sont plus fréquents, en période de canicule.
Alerte : si vous avez l’air climatisé à la maison, vous n’avez pas le droit de vous plaindre qu’il fait trop chaud pour dormir durant une période de canicule qui s’étire sur 48 ou 72 heures, voire sur cinq à six jours, comme ce fut le cas récemment, dans certaines régions du Québec! Blague à part, les nuits sont pas mal inconfortables pour tout le monde, lors d’épisodes de chaleur intense, et ça inclus pitou et minou. Si vous avez remarqué que votre esprit a tendance à vous faire voyager davantage vers des mondes nocturnes inconnus, douteux et effrayants quand il fait particulièrement chaud chez vous, vous n’hallucinez pas!
Une température corporelle propice aux cauchemars
Le corps humain, lorsqu’en santé et au repos – ça veut dire pas en train de faire un effort physique quelconque (ébats sous la couette inclus) – se maintient à une température aux alentours de 37 degrés Celsius. Un médecin britannique spécialisé en études sur le sommeil confirme que pour qu’un sommeil soit récupérateur, la température corporelle doit chuter d’un degré. Souvent, ce sont la tête et le visage qui vont aider à perdre ce degré, puisque les autres parties du corps sont bien emmitouflées sous des draps. En été, cependant, et surtout lors de jours de canicule, le corps en entier est normalement par-dessus les couvertures, question d’éviter de suer davantage! Ainsi, le corps humain peine à perdre ce degré nécessaire, un tout petit degré en moins, oui, mais qui fait la différence en bout de ligne.
La canicule ne permet pas au cerveau d’abaisser suffisamment sa température afin qu’il se sente confortable pour roupiller. Notre sommeil devient ainsi plus instable et entrecoupé de nombreux moments d’éveil. Lors de ces périodes d’éveil récurrentes, il est plus facile de se souvenir de nos rêves et notre subconscient a tendance à vouloir s’amuser à nos dépens en nous envoyant des songes déplaisants : voilà d’où vient le classique cauchemar caniculaire! Et allô les ronflements, aussi…
Vous souhaitez davantage de précisions? Selon cet expert du sommeil, dormir dans une pièce dont la température ambiante est supérieure à 18 degrés Celsius encouragerait fort probablement l’apparition de cauchemars…
Bonne nuit… faites de beaux rêves!
(sources : lefigaro.fr, mirror.co.uk et mtlblog.com)