Vous êtes une grande nostalgique? Qui ne l’est pas! Le passé, ça attise la curiosité… La preuve : l’hôtel-musée Uville vient d’ouvrir ses portes dans le Vieux-Montréal et son objectif est de faire revivre une époque phare de la grande métropole, les années 1960-1970. J’y ai fait mon tour, question de vivre pleinement cette immersion dans le passé parce que moi, la nostalgie, ça me parle énormément!
En prime : pour l’occasion et pour se joindre à l’expérience de cet hôtel-musée, l’Office national du film du Canada (ONF) a ouvert sa collection d’œuvres cinématographiques.
Petite mise en situation… Et si, le temps d’un week-end, vous pourriez vous évader de votre quotidien en effectuant un voyage dans le passé? Voilà, en quelque sorte, l’expérience unique qu’a en tête d’offrir à ses clients le nouvel hôtel-musée montréalais Uville. Mettre le pied dans une de ses 33 chambres, c’est comme célébrer l’histoire de la ville de Montréal, un souvenir et un clin d’œil marquants à la fois. Et mettons que cet hôtel-musée a choisi un emplacement parfait pour établir ses quartiers : il est situé tout juste à côté du Musée Pointe-à-Callière et en face de la Place d’Youville.
On parle de 33 chambres, chacune soulignant une thématique différente, importante et propre à l’histoire de la ville de Montréal. Fait très intéressant : ces 33 thématiques en viennent toutes à former une seule et même histoire, en bout de ligne, un processus orchestré sur mesure pour l’hôtel-musée Uville par l’historien Roger La Roche. Karine Lanoie-Brien a agi à titre de scénariste et de directrice de la création de ce projet. On a un fait cocasse à ce propos : M. La Roche était âgé de 13 ans à l’époque de l’Expo 67 et on peut d’ailleurs le voir sur l’une des photos souvenirs exposées à l’hôtel-musée!
Tout, là-bas, « sent » la décennie des années 1960-1970 à plein nez! L’ambiance, des photos d’archives (environ 400), la musique, les artefacts (une centaine) : l’hôtel-musée Uville représente réellement une expérience historique et culturelle en soi.
Surtout, n’oublions pas la belle association de l’Office National du film du Canada (ONF) pour la bonne « cause » nostalgique…
Silence, on tourne… ou on plonge dans le passé!
Pas besoin d’être une vraie passionnée d’histoire pour avoir envie de découvrir la collection des films de l’ONF. Celle-ci s’avère un véritable trésor culturel pour monsieur et madame tout le monde tellement elle regorge de souvenirs marquants, touchants et enrichissants! Notons, par exemple, l’Expo 67, la place accordée à la langue française, une immersion dans la culture anglophone (du légendaire Leonard Cohen, en passant par Mordecai Richler), la présence autochtone, le jazz, l’humour et – évidemment – le hockey. Précisément, sur les 140 films originaux offerts par Uville, 116 sont tirés de la collection de l’ONF.
Et c’est à chacun son étage, à cet hôtel-musée :
- le 1er étage ramène les clients dans les années 1970, présentant en quelque sorte ce que ces années charnières ont insufflé au Montréal d’aujourd’hui.
- les 2e et 3e étages font quant à eux référence à l’effervescence et à la croissance de l’avant-Expo 67 et à la période de l’exposition même.
- le 4e étage rappelle les années 1960, alors que Montréal est un peu à la quête de son identité, avec deux grandes solitudes qui s’ignorent à même la ville.
Ma petite visite nostalgique
D’ailleurs, lors de ma visite, j’ai eu l’occasion d’entrevoir trois chambres qui se retrouvent parmi les plus populaires de l’établissement : celle dédiée au légendaire joueur de hockey Maurice Richard, celle sous le thème « Terre des hommes » et celle qui rappelle le fameux bed-in de John Lennon et Yoko Ono qui, soit dit en passant, a célébré ses 50 ans cette année puisqu’il s’est déroulé du 26 mai au 2 juin 1969 (à l’hôtel montréalais Reine Elizabeth).
Tout, tout, tout, de la décoration en passant par les affiches et les films sélectionnés en lien avec l’histoire de chaque chambre a été fait avec une attention bien particulière. Ah oui : j’ai personnellement craqué pour les vieux téléphones à roulettes super vintage… et je serais bien repartie à la maison avec le modèle jaune... ou le bleu, tiens, haha!
Woof, miaow : certaines chambres de l’hôtel-musée Uville peuvent accueillir les animaux de compagnie. Parce que qui a dit que pitou et minou n’a pas le droit, lui aussi, de revivre un voyage dans le passé inspirant du Montréal des années 1960-1970?!
En parlant de « nostalgie hôtelière », il y a également l’hôtel Le Germain, à Montréal, qui exprime son amour des années 1960, notamment à travers son choix de tapisserie pour ses salles de bain (paroles de chansons, vieux articles de journaux, photos de l’Expo 67, etc). Comme quoi même à l’aube de 2020, les années 1960 et 1970 ne sont pas si loin derrière nous.
Psitt: la nostalgie des années 1990 fait elle aussi vibrer Montréal, en ce moment, avec l'ouverture du restaurant « thaiwaiienne » dit aussi bar Tiki, Le Farsides! Au programme : des saveurs de l'est de la Thaïlande et des rives d'Hawaï, le tout dans une ambiance et un environnement dignes du Brooklyn des années 1990.
Sur ce, je vous dis : « vive la nostalgie » et on se retrouve au bar de l’hôtel-musée Uville, le Saint-Laurent, pour un cocktail signature inspiré de la naissance de Céline Dion ou, encore, de la ligne verte du métro de Montréal!
(sources : ctvm.info, travelpulsequebec.ca, uvillehotelmontreal.com/fr et legermainhotels.com)