Tout le monde pète, y compris les animaux. Par contre, dans le cas de certaines espèces, une flatulence peut avoir bien plus qu’une odeur désagréable, elle peut aussi libérer des gaz à effet de serre (GES), parfois en quantité ''industrielle''. Voici 10 animaux dont les flatulences peuvent poser de sérieux problèmes...
La vache
Crédit photo: Tilo - Thinkstock
À cause de la fermentation dans son rumen, la vache peut libérer jusqu'à 550 g de méthane par jour. Cela dit, c’est l’élevage qui est le plus problématique. Responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre, soit un peu plus que les transports.
Par contre, la bonne nouvelle, c’est que certains régimes peuvent réduire ces émanations, qui, soit dit en passant, sont libérées sous forme de pets, mais surtout, de rots.
Le chameau
Crédit photo: Wikia
En Australie, les flatulences et rots des chameaux sauvages inquiètent. Un chameau émet environ 1,1 tonne métrique de dioxyde de carbone par an. Avec une population de 2 millions en 2020, ils pourraient émettre jusqu’à 1,9 million de tonnes de dioxyde de carbone.
Importés au XIX siècle, la population ne cesse en effet d’augmenter, au point que le pays considère même mettre en place un programme d’abattage…
L’éléphant
Crédit photo: en.wikimedia.org
Si ce ne sont pas des ruminants comme les vaches et les chameaux, il n’en demeure pas moins que les éléphants, polluent énormément (ou du moins, pas mal). Selon l'International Elephant Foundation, une voiture "pourrait parcourir plus de 30 km avec la quantité de méthane produite par un éléphant en une seule journée."
En contrepartie, les éléphants pourraient nous fournir du carburant plus écologique! Des chercheurs ont en effet découvert que les excréments d'éléphants pourraient servir à faire du biocarburant; une belle façon de compenser pour leur empreinte écologique.
Le cheval
Crédit photo: wikipedia.org
Le cheval peut produire jusqu'à 20 kg de méthane par an, soit une quantité suffisante pour influer sur le changement climatique. Par contre, rien ne sert de monter sur ses grands chevaux, après tout, le gaz méthane libéré par les chevaux dans leurs déjections, tout comme les autres animaux, peut être capturé et servir à faire de l'électricité.
Le kangourou
Crédit photo: Marcobir - Thinkstock
Ceux qui croyaient que les pets de kangourous allaient sauver la planète peuvent se rhabiller. Contrairement à ce que l’on croyait pendant longtemps, le kangourou ne laisse pas sa place quand il s’agit de méthane libéré dans ses flatulences. Il en rejetterait une quantité moindre que les vaches, mais équivalente à celle des chevaux.
Les termites
Crédit photo: wmbfnews.com
Ne vous laisser pas berner par sa taille, car le termite serait la 2e plus grande source naturelle de méthane sur Terre! En fait, le problème n’est pas la quantité émise par un seul termite, mais plutôt le fait que les termites sont très nombreux...
Le mouton
Crédit photo: en.wikipedia.org
Tout comme les autres ruminants, les moutons ont un système digestif complexe. Digérant partiellement la nourriture, qui fermente avant d'être régurgitée puis digérée à nouveau, le processus n'est pas sans libérer une quantité notable de méthane au passage.
D’après les chercheurs, un mouton produirait en moyenne 18 livres de méthane par an. Les chercheurs envisagent d'ailleurs l'ajout d'additifs alimentaires et d'enzymes pour améliorer leur digestion.
Le cochon
Crédit photo: Fuse - Thinkstock
Le cochon est digne de mention, quoiqu’il produit bien moins de méthane que les autres espèces dans cette liste avec sa moyenne de 3 livres de méthane par année. Aussi, avant que le méthane regagne l’athmosphère et contribue à l’effet de serre, il est encore une fois possible de récupérer les déjections de porc pour produire de l’énergie. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, comme disait l'autre...
La chèvre
Crédit photo: wikimedia commons
La chèvre, elle aussi un ruminant, participe comme bien d’autres aux émissions de GES. Selon la FAO, les ruminants domestiques sont responsables, rots et pets devant, de 37 % du méthane lié aux activités humaines. Toutefois, tout comme pour les vaches, l'alimentation peut aider à réduire cette production.
Les dinosaures
Crédit photo: wikipedia.org
Les flatulences des grands herbivores produisaient 520 millions de tonnes de méthane par an dans l'atmosphère, soit 5 fois plus que nos ruminants. D'après les chercheurs, ils auraient ainsi grandement participé au réchauffement climatique, à leur époque.
L'humain!
Crédit photo: Wisky - Thinkstock
Le dernier de cette liste, mais non le moindre. Si l’humain exhale moins de 1 kg de CO2 par jour, multiplié par 6,8 milliards d’humains, on atteint le 6,8 millions de tonnes métriques.
Mais le plus dangereux n'est pas notre respiration ou nos flatulences. Les gaz libérés par nos activités, que ce soit avec l'utilisation de combustibles fossiles, la déforestation ou nos déchets, produisent une quantité excessive de dioxyde de carbone (CO2)...