Connaissez-vous bien Pierre Karl Péladeau, nouveau chef du Parti québécois?
Voici en images quelques faits intéressants à savoir sur lui.
1. Un petit côté rebelle
En conflit avec son père, Pierre Karl Péladeau (dernier à droite, rangée du haut) a pris part à une pub de l'ANEEQ dénonçant le régime de prêts et bourses de l'époque.
La photo a été prise au mois de mars 1981, devant la porte d'entrée du Pavillon Judith-Jasmin. PKP était membre du Parti communiste ouvrier, principalement pour faire choquer son père...
Selon la légende, il aurait décidé d'orthographier son prénom Carl avec "K" comme Karl Marx...
Photo : ANEQ / Images Étudiantes (Facebook)
2. Désintéressé par l'argent
Les conflits entre le père (Pierre) et le fils ont permis quelques coups d'éclats de la part de ce dernier.
Marxiste, il se rebella contre sa famille, au point de créer un « mini scandale » lors d'une fête en son honneur au prestigieux Club Saint-Denis. PKP quitta ce haut-lieu de la bourgeoisie canadienne-française en coup de vent, scandant :
« Vous êtes tous des bourgeois! Je ne veux rien savoir de vous-autres. Laissez-moi tranquille. »
Également, au cours de ses études, Pierre Karl ne voulait rien savoir de l'argent de son père et il travaillait au Big Boy, restaurant « greasy spoon » du quartier Côte-des-Neiges.
Photo : THE CANADIAN PRESS/Ian Barrett
3. Photographe au Journal de Montréal?
Selon un article paru sur le site meteopolitique.com, Pierre Karl Péladeau décroche son premier emploi d'été en 1975 : photographe au Journal de Montréal.
Photo : CP PHOTO/Ian Barrett
4. Brian Mulroney, parrain des Péladeau
Brian Mulroney a déjà dit de Pierre Karl Péladeau qu'il était un conservateur avec un petit « c » et un « Québécois très fier, qui voit un rôle pour le Québec au Canada et en Amérique du Nord ».
M. Mulroney est le parrain de Thomas, le fils de M. Péladeau et de Julie Snyder. C'est aussi le mentor de Pierre Karl Péladeau.
Photo : CP PHOTO/Ryan Remiorz
5. Pierre Karl, assistant-technicien en branchement
Pierre Karl Péladeau et Robert Dépatie, alors président de Vidéotron, au lancement du réseau sans-fil de Vidéotron. On est loin du temps de l'acquisition controversée du chef de file en câblodistribution par Québecor en 2001.
On est aussi loin du temps où PKP, pour comprendre sa nouvelle acquisition, accompagnait parfois des techniciens lors de branchements dans les résidences...
Photo : THE CANADIAN PRESS/Ryan Remiorz
6. Un « bulldozer » au caractère bouillant
Dans le milieu des affaires, on le décrit comme un « bulldozer », voire « un bouledogue qui pille sur tout le monde », selon une source anonyme citée dans un article de L'Actualité.
« Instinct de tueur », « supérieurement intelligent » et « caractère bouillant » ressortent également. Est-ce compatible avec une carrière en politique?
Photo : THE CANADIAN PRESS IMAGES/Mario Beauregard
7. Un dur de dur avec les syndicats
Pierre Karl Péladeau a toujours été très dur avec les syndicats. Au cours de sa carrière dans l'entreprise privée (Québécor et Vidéotron), il a eu recours au lock-out pas moins de 14 fois!
Photo : La Presse Canadienne / Mario Beauregard
8. Intéressé par le Canadien de Montréal
On oublie que Pierre Karl Péladeau aurait voulu se porter acquéreur du Canadien de Montréal.
Or, PKP, selon des proches (rapporté par L'Actualité), fulminait contre Jean Charest, qu’il accusait d’avoir favorisé l’offre des frères Molson. Régis Labeaume l'aurait alors supplié de changer d’idée, histoire de convaincre Jean Charest de financer un nouveau Colisée à Québec.
Le Centre Molson (aujourd'hui Centre Bell) a été entièrement financé par des fonds privés.
Photo : THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot
9. Le « sauveur » des Nordiques...
La Presse nous apprenait que Pierre Karl Péladeau aurait bien aimé annoncer l'arrivée des Nordiques. Il voulait également se présenter pour le Parti québécois dans une circonscription de la région de Québec, ce qu'il fera plus tard.
Photo : THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot
10. L'homme qui pourrait briser le Canada
Homme d'affaires, magnat de la presse, philanthrope (notamment avec le projet Élephant) et maintenant « l'homme qui pourrait briser le Canada », selon Maclean's.
En effet, le populaire magazine canadien publiait récemment un article dans lequel PKP était dépeint comme celui qui pourrait permettre l'indépendance.
« He could be the kind of successful, contemporary sovereignist who could awaken nationalist fires », mentionnait Martin Patriquin.
Traduction libre : « Il pourrait représenter un type de souverainiste moderne, qui réveillerait la flamme nationale ».
Il a l'argent, le charisme, le pouvoir.
Photo : THE CANADIAN PRESS/Graham Hughes
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