On voit de plus en plus des vêtements contrefaits avec le nom de grandes marques comme Gucci, Louis Vuitton et plusieurs autres. Et cela arrive bien souvent que certaines personnes se font piéger en achetant ces morceaux de fausses marques.
C’est d’ailleurs le cas de Maria et d'Amélie dans le deuxième épisode de la saison 2 de l’émission Les Justiciers, diffusée sur les ondes de Noovo.
On vous raconte en résumé la cause de cet épisode et comment cette histoire s'est conclue avec les trois avocates de l'émisison.
Un hoodie contrefait
Maria a vu pour la première fois Amélie sur TikTok: cette dernière est habituée à faire des vidéos en direct sur la plateforme. C’est un ami commun qui a proposé à Maria de regarder les vidéos d'Amélie, dont il avait aussi commencé à fréquenter.
Les deux femmes ont tranquillement commencé à discuter ensemble. Un jour, Amélie a publié une vidéo montrant un chandail Louis Vuitton d’une édition spéciale avec la marque Supreme afin de le vendre.
Maria a montré le chandail à un de ses amis qui aime beaucoup la marque Supreme, et il lui a proposé de l’acheter pour 3000$. Amélia a plutôt accepté de le vendre pour 3500$, alors que l’ami en commun lui aurait dit que le hoodie valait 10 000$.
Maria était supposée acheter la moitié du chandail avec son ami, mais celui-ci s’est finalement désisté. Elle a donc pris l’initiative de l’acheter par elle-même. À la suite de son achat, Maria a décidé de le revendre sur la plateforme de StockX.
Toutefois, les gestionnaires de la plateforme ont avisé Maria que son chandail était un modèle contrefait après avoir fait des vérifications pour analyser son authenticité.
C’est pourquoi Maria a décidé de poursuivre Amélie pour 5000$.
L’avis des avocates
Les trois avocates ont rapidement vu que ce n’était pas un chandail authentique de la marque Louis Vuitton quand Maria leur a montré son hoodie.
Me Elfriede Duclervil a notamment remarqué que les symboles Louis Vuitton n’étaient pas similaires et alignés. «Même la boîte est bizarre, même la couleur de l’enveloppe est étrange», a-t-elle souligné.
Me Marie-Elaine Tremblay a quant à elle remarqué que l’ami en commun n’avait pas donné un vrai reçu de l’achat du chandail. «Quand je ne suis pas avocate, je suis spécialiste de Louis Vuitton», a-t-elle lancé.
Cette dernière s’est aussi questionnée sur le fait qu’Amélie avait eu un reçu, alors que c’était supposément un cadeau de la part de l’ami en commun au départ. «Est-ce qu’il avait plusieurs cadeaux comme ça qui traînaient chez lui?», a-t-elle demandé à Amélie.
La vendeuse a alors rectifié le tir en disant qu’il aimait beaucoup la marque Louis Vuitton.
Après des délibérations, les trois avocates ont conclu que Maria avait le droit d’avoir sa réclamation, soit le montant payé pour l’achat du chandail.
La vente est ainsi annulée: Maria n'a plus le chandail contrefait en sa possession, mais elle a récupéré les 3000$ investis et elle s'en est dite bien satisfaite.
Quant à Amélie, elle évite ainsi une poursuite judiciaire en laissant aux autorités le hoodie.
On peut donc dire que pour les deux femmes, ce chapitre de leur histoire est clos!
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