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Lorsque la crise de l’habitation est abordée, que ce soit en repas de famille ou dans les journaux, on se rend bien vite compte que face à celle-ci; chacun a son opinion. C’est bien normal, puisque ça nous concerne tous.
Si tous s’entendent à dire que tout devient de plus en plus dispendieux, c’est plutôt quant à la solution qu’il est difficile d’atteindre un consensus. Ça aussi, c’est normal: il n’y a pas de solution miracle à ce qui se trame. En réalité, ce qu’il nous faut ce sont une multitude de solutions; un grand chantier diversifié.
Le Registre des loyers de Vivre en Ville est une solution prête à être utilisée dès maintenant par tout gouvernement qui le désire et qui nous mènerait vers une sortie de crise durable.
En agissant pour maintenir le prix des loyers stables entre les locataires, nous pouvons contribuer à préserver l'accessibilité des terrains, facilitant ainsi l'accès au logement pour tous.
Cela se traduirait par des logements mieux adaptés aux besoins de certains, tandis que d’autres pourraient plus aisément épargner pour une première maison.
Le Registre des loyers est une plateforme gratuite, sécuritaire et anonymisée, visant à préserver l’abordabilité des logements. En attendant son adoption par un gouvernement, propriétaires et locataires peuvent y rendre public le montant mensuel payé pour leur logement.
Savoir ce que vaut réellement un logement bénéficie à tout le monde. Chaque partie impliquée y obtient une vision claire et équitable :
Bref, avec un registre, tout le monde pourra prendre de meilleures décisions.
Le Registre des loyers n’est qu’une des 16 solutions clés de la feuille de route PORTES OUVERTES de Vivre en Ville. C’est un premier outil concret et immédiatement opérationnel, inspiré d’initiatives avisées, en France, en Suède et aux États-Unis, dont au District de Columbia.
Il est crucial de souligner que l'adoption de tels registres n'a pas engendré de baisse des mises en chantier. Au contraire, le libre marché nécessite un tel échange d’informations et le Registre a le potentiel d’augmenter celles-ci.
Les solutions à la crise de l’habitation au Québec sont multiples et parfois compliquées. S’inscrire au Registre des loyers et inciter ses proches à le faire, c’est simple. Chaque inscription rappelle à nos décideur.euses que l’outil est prêt et à leur disposition, que les Québécois.es veulent un portrait clair de la crise pour qu’on puisse y entrevoir une fin.